samedi 5 novembre 2011

mercredi 2 novembre 2011

samedi 29 octobre 2011

jeudi 27 octobre 2011

dimanche 23 octobre 2011

samedi 22 octobre 2011

mardi 18 octobre 2011

dimanche 16 octobre 2011

samedi 15 octobre 2011

vendredi 14 octobre 2011

mercredi 12 octobre 2011

mardi 11 octobre 2011

dimanche 9 octobre 2011

samedi 8 octobre 2011

jeudi 6 octobre 2011

L'horticulture niçoise peut-elle survivre à la poussée urbaine?

Les dernières serres disparaissent des collines niçoises. Grignotées par des projets immobiliers. Corniche Fleurie, une exploitation vient d'être vendue à un promoteur et, dans les prochains mois, c'est un nouvel immeuble qui poussera. Même scénario sur les hauteurs de Pessicart.

Depuis la fin des années 70, la ville n'a cessé de s'étendre sur ces territoires agricoles, réduisant ainsi le nombre d'exploitations. Sur plus de 1 000 il y a un demi-siècle, il en reste une vingtaine aujourd'hui.

Pression foncière

« Quand ils se sont installés à Saint-Pancrace, Pessicart ou La Lanterne, la terre ne valait presque rien, explique Michel Laugier, fils d'horticulteurs niçois. C'était loin du centre et très escarpé. »

Mais aujourd'hui, la donne a changé : le foncier vaut de l'or. Et le métier ne séduit plus forcément les nouvelles générations. Trop dur.

« C'est compliqué dans ces conditions d'installer des jeunes. S'ils n'héritent pas de l'exploitation de leurs parents, les terrains sont trop chers,note Michel Dessus, président de la Chambre d'agriculture.Sans parler des investissements lourds que représentent les serres. »La flambée du prix des carburants a plombé les charges. Et pourtant. Malgré la concurrence, la production niçoise résiste. À défaut de pouvoir rivaliser sur le terrain de la quantité, les horticulteurs jouent la carte de la qualité.

« Les fleurs de Nice sont recherchées comme de l'or, pour leur fraîcheur. Quand vous prenez des roses de Hollande, par exemple, elles arrivent avec deux ou trois jours dans les dents,poursuit Michel Dessus. On a travaillé sur un label Nice Qualité Plus pour mettre en avant la production locale. » Et Patrick Calonico, horticulteur à Crémat et dans la plaine du Var, de souligner un autre atout de taille pour la filière : « Entre Vintimille et Toulon, on a un bassin de population d'1,8 million d'habitants. Une clientèle à fort pouvoir d'achat. »

Pour répondre à la demande et préserver la floriculture niçoise, des pôles sont prévus dans le cadre de l'Opération d'intérêt national (OIN). Les jeunes exploitants pourront y louer des terrains et ainsi cultiver à leur tour renoncules, gerberas ou œillets made in Nice. Des fleurs très prisées qu'on retrouve au marché aux fleurs du cours Saleya. La vitrine privilégiée de l'horticulture niçoise.
Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans votre Nice-Matin de ce mardi ou directement sur... http://www.nicematin.com/journal/en/ligne

http://www.nicematin.com/article/nice/lhorticulture-nicoise-peut-elle-survivre-a-la-poussee-urbaine

mardi 4 octobre 2011

dimanche 2 octobre 2011

samedi 1 octobre 2011

vendredi 30 septembre 2011

mercredi 28 septembre 2011

dimanche 25 septembre 2011

samedi 24 septembre 2011

vendredi 23 septembre 2011

mercredi 21 septembre 2011

lundi 19 septembre 2011

samedi 17 septembre 2011

Les jardins d'insertion ouvrent leurs portes

Demain 16 septembre, une fête des jardins aura lieu chemin du Lac de 15 h 30 à 18 h 30. L'occasion de découvrir l'action menée par Espace environnement 08 via les jardins d'insertion.

DEMAIN après-midi, tous les jardiniers des jardins familiaux, d'insertion, et privés de ce grand espace vert se retrouveront autour d'un verre de cidre et d'une part de gâteau. La fête se déroulera dans les jardins d'insertion.
Espace environnement 08, une association à vocation sociale basée à Attigny, a installé ses jardins d'insertion sur des terrains prêtés par la Ville de Rethel chemin du Lac, il y a une dizaine d'années.
Le but : remotiver des personnes au chômage en leur procurant un travail rémunéré et leur donner envie de sortir de chez elle, une tâche parfois compliquée quand les personnes en question n'ont pas réussi à trouver une activité depuis plusieurs années.
Une dizaine de personnes, âgées de 18 à 58 ans, y travaillent chaque semaine. « Ils sont répartis en groupe de cinq et viennent travailler 20 heures dans les jardins », explique Frédéric Faure, directeur adjoint de l'association. « Les six autres heures comprises dans leur contrat servent aux périodes d'immersion avec des stages en entreprise et à une remise à niveau. »
Il s'agit d'un vrai travail et ils sont tout de suite mis dans des conditions réelles qui les prépareront pour la suite. La journée commence à 8 heures et se termine à 16 h 30 et il faut avoir une bonne excuse pour manquer le travail.
Leur permettre de trouver un emploi est une finalité : « Les jardins sont un moyen uniquement. Beaucoup font autre chose lorsqu'ils retournent à la vie active après leur contrat* », explique Frédéric Faure. Et pour beaucoup, cela fonctionne. « L'État exige de nous que 60 % de ces personnes trouvent une solution après leur passage dans les jardins et sur ces 60 %, 25 % doivent trouver un emploi durable, c'est-à-dire un CDI ou un CDD de plus de six mois », continue Thierry Chartier, directeur d'Espace environnement 08. « L'année dernière nous avions souffert de la crise, mais cette année ça marche bien. Si on regarde les chiffres jusqu'à fin août, nous avons eu 50 % des personnes qui ont trouvé un emploi durable et 30 % se sont redirigées vers une formation. »

Les projets poussent !

Récemment, il a été décidé que les légumes seraient vendus sous forme de panier pour permettre de financer d'autres projets de l'association, mais surtout pour créer un rapport entre les jardiniers et les clients, puisqu'ils s'occupent eux-mêmes de la vente. Un des jardiniers, une prune à la main, lance, en plaisantant au directeur : « Regardez Monsieur Chartier, je mange le capital ! »
Tous apprécient d'avoir une raison supplémentaire de se lever le matin et pour Charlène, 25 ans, Mélody, 23 ans et Sabrina, 29 ans, cette rentrée d'argent leur permet aussi de pouvoir passer le permis sachant qu'il est presque indispensable de l'avoir aujourd'hui pour trouver un emploi. Toutes les trois se sont retrouvées au chômage parce qu'elles attendaient un enfant. « J'avais trouvé un emploi, mais je suis tombée enceinte avant la signature du contrat et finalement, je n'ai pas été prise », se désole Mélody. Charlène a obtenu son CAP service à la personne option vente, à la maison familiale de Lucquy, en mai 2004. Elle a dû quitter la vie active, pour s'occuper de ses trois enfants. « Je suis contente de pouvoir retravailler, d'aller sur le terrain et de faire des rencontres. » « C'est très convivial ici ! », ajoute Sabrina.
À la sortie du jardin d'insertion, Charlène tentera alors sa chance auprès d'organismes comme l'Admr, tandis que Mélody et Sabrina souhaitent se diriger vers le secrétariat ou des métiers comme hôtesse de caisse.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-jardins-dinsertion-ouvrent-leurs-portes

vendredi 16 septembre 2011

mardi 13 septembre 2011

lundi 12 septembre 2011

Jardinage : une nouvelle technique révolutionnaire dans l’Ain

Le BRF, qu’est ce que c’est ? Un sigle peu attrayant pour qualifier une méthode de jardinage révolutionnaire pour les potagers et jardins ornementaux. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, le BRF, soit bois raméal fragmenté, n’a rien de compliqué !
Il suffit d’étaler sur le sol de son jardin une couche de branchages fraîchement broyés. Important : ils doivent être âgés de deux ans maximum, afin d’être encore remplis de sèves. Cette pratique est très économe à la fois en temps et en eau. « On arrose 2 à 5 fois moins qu’avant », explique Bernard Mercier, agronome à Préssiat (BRF Génération).
Le BRF nous vient tout droit du Canada. En observant les forêts, des chercheurs locaux, dans les années soixante-dix, se sont questionnés sur l’origine d’une si belle croissance sans que la main de l’homme ne soit responsable. Après recherches, il s’est avéré que l’humus en était la cause. Cette matière organique, sous les feuilles mortes, est produite par la décomposition du bois, du feuillage, des insectes… C’est pourquoi les scientifiques canadiens se sont demandés s’il ne serait pas envisageable de reconstituer cet humus dans les jardins. D’où la méthode du BRF.
Après des expériences fructueuses, elle s’exporte en France dans les années quatre-vingt-dix. Le secret du BRF : les larves, les vers de terre… Tous ces habitants grouillant dans le sol, qui souvent nous répugnent. Et pourtant, pas si répugnants car ce sont eux qui se transforment en petits jardiniers et qui œuvrent à la place de l’homme. Pour faire plus scientifique, c’est le broyat de branches qui permet, au bout de 5-6 mois, la formation de champignons. Qui eux, sont à l’origine du développement de la pédofaune (larves, insectes…). Celle-ci joue un rôle important dans la fertilisation des sols et d’acheminement des éléments nutritifs vers la plante. Les engrais ou compost sont inutiles. Lorsque le système est bien installé, les organismes de ce broyat deviennent les « arroseurs automatiques ». Ils sont capables de produire de l’eau. Le BRF est aussi une éponge qui stocke environ 350 litres d’eau par m 3. Moins arrosées, les plantations en deviennent plus vigoureuses en s’enracinant plus en profondeur.
« C’est du travail et ça demande du temps de broyer et étaler le BRF, mais c’est récupéré au centuple », note l’agronome Bernard Mercier.
Gain de temps également pour le jardinier. Plus besoin de labourage, il est à proscrire car il dérange et tue les organismes qui travaillent dans le sol. Et la phase désherbage est réduite.
La pousse des mauvaises herbes est limitée par ce dépôt.
Tester une fois le BRF, c’est à jamais l’adopter.http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/11/jardinage-une-nouvelle-technique-revolutionnaire-dans-l-ain

vendredi 9 septembre 2011

jeudi 8 septembre 2011

lundi 5 septembre 2011

Pleins feux sur les jardins familiaux

REIMS (Marne) Jardins familiaux, jardins associatifs : les deux termes sont vraiment adaptés à ces lieux où règne la solidarité, l'amitié, la simplicité et la sagesse de ceux qui respectent la nature en ne lui demandant que ce qu'elle peut donner, sans la forcer…

AVEC environ 54 ha de jardins associatifs - soit plus de 1 600 parcelles - la Ville de Reims maintient le concept des jardins ouvriers qu'on doit à l'abbé Lemire, député du Nord et au père Volpette qui, en 1896, avaient lancé l'idée de mettre des terrains à disposition des travailleurs pour y cultiver les légumes destinés à nourrir leur famille, dans le cadre d'une gestion associative.
Les secteurs rémois sont ainsi gérés par neuf associations : Jaca (Jardins associatifs de la communauté d'agglomération) est l'une d'elles, avec actuellement 244 parcelles dispersées sur 14 secteurs : celui situé à l'entrée de Reims-Tinqueux sur l'emplacement dit « Terrain de séjour » se compose de 17 petits jardins.


D'entrée, un chemin engazonné conduit à un espace commun muni de quelques bancs et d'une table. Il doit faire bon s'y retrouver entre jardiniers, avec le président de Jaca, Didier Klodawski, et les responsables du secteur, Patrick Georges assisté de Benoit Lebrun. A 23 ans, ce dernier est le plus jeune jardinier de l'association, un des plus motivés : « Je cultive une parcelle depuis un an et j'en retire de belles satisfactions. Après le travail, je m'oxygène ici et j'ai ensuite le plaisir de rapporter de bons légumes à mes parents ». Les allées fleuries mettent en valeur les jeunes plants de poireaux bien alignés et prometteurs de belles récoltes. Pour la cueillette immédiate, haricots verts, courgettes et tomates tiennent la vedette, malgré les difficultés dues à la météo défavorable cet été.

Le soleil accepte néanmoins de se montrer pour faire le tour avec le groupe de jardiniers : toutefois une ombre plane en passant devant le terrain d'un ami décédé récemment à l'âge de 89 ans : « Moussa Bessahraoui était notre plus ancien, toujours souriant et prêt à donner un coup de main aux autres… Il nous manque. Il ne reste de lui que les deux chattes dont il s'occupait. Il les avait fait stériliser pour éviter la prolifération. En sa mémoire, nous les nourrissons désormais »…
http://www.lunion.presse.fr/article/social/pleins-feux-sur-les-jardins-familiaux

dimanche 4 septembre 2011

samedi 3 septembre 2011

jeudi 1 septembre 2011

Villenouvelle. Un jardin pour six mille jardiniers

S'ils s'appellent Saint-Sernin, cela n'a rien à voir avec la basilique, ni avec la Ville rose qui fournit aux jardins 60 % de leur clientèle. Saint -Sernin à Villenouvelle dans le Lauragais, c'est le nom du lieu-dit où Bernard Raynaud a, en 2000, introduit le maraîchage et l'arboriculture dans la ferme céréalière familiale. Et si les terres de Saint-Sernin, s'appellent aujourd'hui « jardin », c'est qu'en dépit d'une production qui s'étale sur près de 15 hectares, le maraîchage s'est adapté aux besoins des 6 000 clients qui récoltent eux-mêmes, et à leur rythme, la cinquantaine de variétés de fruits et de légumes qui poussent sur les coteaux. L'hiver les légumes partent vers la ville sous la forme de 400 paniers déposés chaque semaine dans une trentaine de points relais.

Salades, poivrons...

Mais en été, le client est libre de butiner de tomates en courgettes et de salades en poivrons, et tout ce qu'il veut, c'est être sûr de trouver ce qu'il cherche au moment où il vient. Et c'est là que les « Jardins de Saint Sernin » s'éloignent du maraîchage et de ses productions programmées pour une seule et unique récolte mécanique, pour entrer de plain-pied dans le giron du jardinage. Pour rester abondants et tendres tout au long de la saison, les haricots verts doivent en effet être semés en quatre ou cinq fois. Idem pour les tomates qui sont plantées à la mi-mai et en début juin. Quant aux courgettes, il ne faut pas moins de quatre plantations pour qu'elles répondent systématiquement « présentes » à l'heure de préparer la ratatouille. Ce travail hybride entre la grande culture et le jardinage impose d'ailleurs sa norme lorsqu'il est question de fixer les prix. Plus élevés, en raison de l'étalement des plantations et d'une surveillance sanitaire adaptée à chacunes des variétés pour échapper aux traitements systématiques, les coûts de productions sont en contrepartie dégagés des frais de récolte. Lorsqu'il fait ses calculs, le jardinier de Saint-Sernin, met ces coûts en balance avec la production escomptée pour déterminer le prix au Kilo. Exit les marges de la distribution, et la course à la quantité pour rattrapper les prix insuffisants à la production. Dans ce circuit commercial raccourci, « il se peut que parfois on soit un peu plus cher que le supermarché du coin, et parfois un peu moins cher. Mais l'un dans l'autre le client s'y retrouve. » D'autant plus qu'en fonction des périodes les jardins n'hésitent pas à lancer des promos, dont les habitués sont directement avertis par mail. Un peu comme quand vous rentrez de chez votre grand-mère les bras chargés de tomates parce que c'est la saison et qu'elle ne sait plus quoi en faire.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/28/1154805-villenouvelle-un-jardin-pour-six-mille-jardiniers.html

mercredi 31 août 2011

jeudi 25 août 2011

À Vivières, un lac dans le jardin

Christelle, mère de deux enfants, est à bout : « En dix ans, c'est la quatrième fois que je suis inondée. » Hier, l'eau a envahi la maison de cette habitante de Vivières, village en bordure de la forêt de Retz : « Nous avons près de cinquante centimètres dans toutes les pièces. Tout est foutu ! J'en veux à ceux qui gèrent la forêt, tout vient de là-bas, et aucun fossé ne détourne l'eau. »
Dans la commune, Christelle et ses voisins ne sont pas des exemples isolés. Dans la rue de l'Escadron de Gironde, un torrent s'est formé sur la route. La plupart des propriétés ont été touchées. Ensuite, dans la rue de la Vallée, en pente, le torrent est presque devenu rivière. « L'eau passait en dessous et au-dessus de la route ! » indique un riverain. Sous la pression, la chaussée s'est déformée à de nombreux endroits. Parfois, c'est même un morceau de bitume qui a été emporté. Là aussi, de nombreuses caves et garages ont été inondés. La force des eaux fut telle, qu'un mur de clôture, situé sur une propriété en bas de la rue de la Vallée, a été démoli

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-vivieres-un-lac-dans-le-jardin

samedi 20 août 2011

vendredi 19 août 2011

Le domaine de Vendresse mise sur des activités ludiques


Une plate-forme de jeux construite sur un étang, un spectacle revu et corrigé, de nouveaux bâtiments… Le domaine de Vendresse new-look prépare sa réouverture au printemps 2012.

UNE année en stand-by mise à profit. Le domaine de Vendresse version new-look devrait rouvrir ses portes au grand public le printemps prochain. En figure de proue, la toute nouvelle attraction du site : une plate-forme avec jeux pour enfants installée sur pilotis sur le plus grand étang du domaine.
« Et si on pouvait marcher sur l'eau. Voilà, ce qu'on s'est dit quand on a réfléchi au projet », explique Jérôme Maquart, responsable du tourisme au sein de la communauté de communes des Crêtes préardennaises. Un projet qui devrait sortir de terre dès octobre prochain, l'objectif étant que le chantier soit livré en mai 2012*.
Les loisirs, un secteur sur lequel entendent miser les organisateurs pour augmenter la fréquentation du site jusqu'alors en berne. En effet, en 2003, date de son ouverture, le domaine de Vendresse attirait 18.000 visiteurs annuels. Sept ans plus tard, date de sa fermeture au grand public, on ne comptait plus que 10.000 visiteurs, dont un quart de scolaires venus profiter de la biodiversité liée aux étangs et à la pisciculture. D'où une fermeture** salvatrice afin de réfléchir aux nouvelles orientations à donner au site.
Un domaine qui compte de nombreux atouts : quatre hectares, des esturgeons et truites, des aquariums, six étangs et bassins propices à la pêche et la détente, un haut-fourneau et sa halle à charbon, un doublon exceptionnellement rare mis en valeur par une vidéo projetée et un spectacle autour de la métallurgie. Mais le succès n'était plus au rendez-vous : « La culture ne suffit plus, c'est certain. Donc, on propose un produit de loisirs de qualité et sécurisé. D'un autre côté, on se dit que les gens qui viennent avec leurs enfants pourront visiter le site, assister aux spectacles aussi ».
Les Crêtes ont donc décidé de revisiter le spectacle sur le haut-fourneau. Le spectateur pourra compter sur quarante minutes d'un « spectacle-parcours » : « Le souci, c'est que le spectacle ne durait que vingt minutes. Après, les gens ne savaient plus quoi faire. On travaille avec une agence de scénographie venant de Paris pour utiliser tous les endroits qui n'étaient pas encore mis en valeur. On va rentrer dans le détail : les hommes, les matières premières, des pièces de fonte de l'époque, mais aussi actuelles ».

Un triangle touristique
Jeux pour enfants, spectacles, visites de la halle et du haut-fourneau, détente au bord des étangs… autant de bonnes raisons de rester sur le site une bonne demi-journée au lieu des une ou deux heures actuellement. D'autant que le site bénéficiera de nouveaux bâtiments dédiés à l'accueil du public. Un accueil et une billetterie ainsi qu'une boutique devraient voir le jour. Autre changement : l'entrée sera payante pour tous quelle que soit l'activité, entre 8 et 10 euros par personnes. Mais un système d'abonnement pourrait être instauré notamment pour les pêcheurs.
De quoi proposer « un produit touristique consistant » qui pourra rivaliser avec deux autres pôles touristiques : La Cassine et le futur complexe des Poursaudes, racheté par un privé. Un triangle touristique sur lequel comptent les Crêtes pour rendre son territoire, coincé entre Charleville et Reims, attractif.
Manessa TERRIEN

* Un appel d'offres sera lancé fin août pour l'ensemble des travaux à effectuer sur le site, mais également la scénographie.
** Le site est resté néanmoins ouvert cette année pour les pêcheurs et les scolaires.

  • 700.000 euros de travaux

700.000 € seront nécessaires à l’aménagement du site pour sa réouverture au printemps prochain.
La communauté de communes des crêtes préardennaises, gérant le domaine, entend faire subventionner entre 70 à 80 % ce montant par le conseil général et la Région, les fonds européens du Leader et du Feader. Les dossiers ont été constitués et envoyés, reste à attendre les réponses.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-domaine-de-vendresse-mise-sur-des-activites-ludiques

mercredi 17 août 2011

Visiter le canton en attelage

En Thiérache, le cheval occupe une place privilégiée. Une boucle de randonnée, dédiée aux attelages de loisirs, vient d'être testée dans le pays des Portes de la Thiérache, sous l'égide de membres de l'association des attelages de l'Aisne, (AAA), présidée par Yves Hulin,
Patrick Ketele, de Guise et Sylvain Élie, de Marly-Gomont, ont organisé une balade de deux jours, sous les conseils du maire de Vincy-Reuil-et-Magny, Edmond Van Ruymbeke.
À l'heure où le canton de Rozoy-sur-Serre est en période de réflexion sur son développement touristique, notamment à Parfondeval, l'un des plus beaux villages de France, il était intéressant d'étudier la faisabilité de parcours, alliant le côté sportif et l'attrait culturel.
Sur une soixantaine de kilomètres, en deux boucles, les meneurs et leurs passagers ont découvert de magnifiques points de vue, au fil de chemins bocagers typiques et de villages ou hameaux pittoresques.


Les chevaux de races différentes, de chaque côté du timon, équipés d'harnachement sans collier, tiraient des voitures, formant une longue file, sur de petites routes et chemins de randonnée. Venus de l'Aisne et des Ardennes, les participants ont pu faire la découverte de richesses, des paysages bien verts et des parcelles du patrimoine, églises fortifiées, maisons à colombages aux murs de torchis, pigeonniers porches, lavoirs…
Les points d'orgue ont été les communes d'Archon, Cuiry-lès-Iviers, Morgny-en-Thiérache, le samedi, durant huit heures. Chéry-lès-Rozoy, Rozoy-sur-Serre, Rouvroy-sur-Serre… et, bien sûr, Parfondeval, village qui leur a réservé un accueil chaleureux lors de la halte sur la place engazonnée, le dimanche, pour une balade au rythme des pas des chevaux, pendant trois heures et demie.


Des aspects ont retenu l'intérêt de certains participants « promettant de revenir » pour des visites plus marquées sur le plan culturel et guidées par des habitants afin de nourrir les sites de nouvelles et savoureuses anecdotes, sur le passé de cette parcelle de Thiérache et les secrets de son patrimoine.
Pour tous, cette randonnée restera « une excellente sortie à conseiller absolument », « un bon souvenir de cette superbe région de France qui mériterait d'être mieux connue et reconnue », « un plaisir et une fierté pour les organisateurs et les meneurs d'avoir réussi cette belle aventure ».

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/visiter-le-canton-en-attelage

mardi 16 août 2011

A la recherche de l'abbaye perdue de Longpont

Longpont (Aisne) Aujourd'hui, si l'on excepte l'ancien bâtiment des convers transformé en palais abbatial au XVIIIe et qui sert de salles de mariages et de réceptions, on se promène dans un champ de ruines. Des ruines mais des ruines superbes !
Ce qui reste des colonnes de pierre valent toutes les colonnes Buren du monde. Surtout quand on a comme guide le propriétaire des lieux, le comte Anne-Pierre de Montesquiou.


« Les Talibans de l'époque »

Les Montesquiou ! Une vieille famille de l'histoire de France, originaire du Gers, qui compte parmi ses membres un certain nombre de célébrités dont le fameux d'Artagnan. Plus proche de nous, on connait Robert de Montesquiou immortalisé par Proust sous les traits du baron de Charlus. Marlon Brando faillit camper ce personnage de la Recherche du temps perdu. Finalement c'est Alain Delon qui a prêté ses traits à Charlus. Il paraît que Robert de Montesquiou apprécia fort peu le portrait que fit de lui Proust.
Anne-Pierre nous raconte qu'une de ses tantes vit Robert jeter les lettres de Marcel dans le feu de sa cheminée avec en guise d' oraison: « Ce petit salaud ! ». Mais ne perdons pas de vue notre promenade dans le temps. Toujours à même le sol, notre guide nous montre la clef de la croisée du transept qui culminait jadis à 30 mètres de haut et qui se retrouve échouée là comme une météorite tombée du ciel.


Un combat de Sisyphe

Il a fallu toute la fureur de l'époque pour mettre à bas ce solide édifice qui avait résisté tant bien que mal aux ans. Anne-Pierre de Montesquiou ne s'embarrasse pas de nuances quand il parle des Révolutionnaires qui ont détruit l'abbaye : « les Talibans de l'époque! »
Ce qui n'est pas entièrement faux bien sûr, encore que si l'on refaisait l'Histoire, on s'apercevrait que ce ne sont pas les seuls vandales à s'être attaqués à l'abbaye ! Bien avant les Révolutionnaires, les Anglais (1356) ont saccagé l'édifice, suivis des Bourguignons (1414) et enfin des Protestants (1568). Après des restaurations au XVII et XVIIIe siècles, un incendie détruit en 1724 une partie des bâtiments.
Suit la Révolution.


L'abbaye est vendue le 23 avril 1793 comme bien national. Si les bâtiments du monastère ont été conservés, il n'en va pas de même de l'église abbatiale. Cloches et plombs des vitraux fondus pour faire des balles, édifice lui-même exploité comme une vulgaire carrière de pierre par des entrepreneurs ! On pourrait ajouter les séquelles de la guerre de 1914. Les combats de juillet 1918 ont détruit la dernière travée de voûte centrale au-dessus de la rosace ainsi que les restes du pignon sud du transept (on peut voir dans l'abbaye une photo saisissante prise le 12 juillet 1918). En 1804, le Comte de Montesquiou, l'ancêtre de notre guide, achète l'abbaye et met fin au commerce de pierres. Depuis, dans la famille de Montesquiou on n'a eu de cesse de restaurer ce qui pouvait l'être. Un travail de Sisyphe où les ennemis ne sont plus les révolutionnaires mais le temps qu'il fait, les herbes, les mousses, les lichens.
Un combat perdu d'avance, comme était perdu d'avance le désir de ces moines d'édifier une Cité de Dieu sur terre. Mais un combat nécessaire, ne serait-ce que parce qu'il permet aux visiteurs de faire un superbe voyage à la recherche du temps perdu, avec un petit cousin de Charlus...
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-la-recherche-de-labbaye-perdue-de-longpont

lundi 15 août 2011

L'écotourisme dans la région : un nouvel Eldorado ?


 Loos-en-Gohelle, à 3 km de Lens, un seul éco-gîte au nord de Paris a été repéré par les guides touristiques spécialisés. Pourquoi Marianne et Didier Caron, couple de quadras passionnés, se sont-ils lancés dans l'aventure de l'écotourisme il y a trois ans et quel intérêt y trouvent leurs hôtes de passage ?

À l'entrée du gîte Fleur de ciel se dressent des tournesols vertigineux. Leur croissance surprend même les propriétaires, à l'enthousiasme pourtant tout aussi vertigineux. À la racine de leur projet, il y a « une sensibilité qui a mûri, dit Marianne, directrice d'école maternelle, pour ces petits gestes qui permettent d'améliorer le sort de la planète. »
Ce qui a donné naissance à une toiture végétalisée, qui a bluffé le Routard du tourisme durable et le Michelin du tourisme vert. Didier, à la tête des équipes techniques de Loos-en-Gohelle, a semé 20 grammes de graines de plantes de la toundra, qui tapissent aujourd'hui la charpente, assurant l'isolation. « Je monte une fois par an arracher les fleurs fanées », explique le jardinier de toit.

Mur végétal

« On a tout de suite été emballés, affirment Virginie et Philippe Mandin et leurs enfants. C'est beau, confortable, on dort mieux qu'à la maison ! » Les hôtes du moment, de Tours (Indre-et-Loire), passaient pour un mariage. Restent finalement pour la semaine. Un membre de leur famille est handicapé. Or le gîte a le label Tourisme et Handicap : « L'écotourisme, c'est le respect de la nature et du citoyen. Accepter la différence va de soi dans la démarche », explique Marianne.
Panneaux solaires pour l'eau chaude, eau de pluie récupérée pour les sanitaires, un puits canadien (la fierté de Didier), clim naturelle qui régule la température été comme hiver,... Et des poules (aux oeufs bio) qui mangent les restes.
Les Mandin, qui font déjà du compost chez eux, applaudissent : « En plus, ce lieu a forcément une histoire, une charge affective : on se lie avec les propriétaires. » La ferme appartenait aux grands-parents de Didier. Le couple a mis cinq ans pour rénover la grange de manière entièrement écologique, plus coûteuse qu'une rénovation classique. Mais pas question de le répercuter sur le tarif, fixé avec l'office de tourisme de Lens : 500 euros la semaine (pour sept personnes), un prix équivalent aux hébergements de même catégorie alentour. Avec un taux de remplissage de 60 %, « on s'autofinance ».
Surprise, à l'intérieur, ce Gîte de France 3 épis offre un mur végétal, une fantaisie de Marianne ! Dans le salon, il « purifie » l'atmosphère, explique Didier. Et « l'apaise », complète Marianne. « Si on pouvait, on le ferait chez nous ! », fantasment les Mandin.
Le livre d'or (en papier recyclé) atteste du passage de Belges, Canadiens, Texans... Tous ont droit à la bière locale, au pain maison, aux vélos à prêter (« retapés, pas made in China... ») pour découvrir les terrils voisins. Plus qu'une grille de critères, la démarche s'apparente chez les Caron à un art de vivre, sympathique et sincère : « Concilier écologie, terroir, échange, c'est un tout. Quand on transmet des valeurs, des envies, le pari est gagné ! »
D'ailleurs, des hôtes viennent de leur apporter un nouveau label, confidentiel mais sûr : hirondelles et mésanges ont élu domicile dans les nichoirs que Didier vient de leur installer
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/14/article_l-ecotourisme-dans-la-region-un-nouvel-e.shtml

vendredi 12 août 2011

La Vallée de Misère, un paradis sur terre

La « Vallée de Misère cache des trésors. Si vous demandez à Chantal et Michel Van den Berghe propriétaire bruxellois depuis 29 ans d'une résidence secondaire à la Cense Picart sur le versant droit de la vallée de Misère, ils vous diront instantanément et avec enthousiasme : « La vallée de Misère ! Un paradis sur terre ! Et le temps passant c'est de mieux en mieux ».
« C'est le plongeon dans l'inconnu », nous a confié leur amie avocate, Bruxelloise elle aussi. Jean Laffineur qui habite la Cense Collardeau depuis 14 ans nous avoue : « C'est magnifique, je n'irais pas vivre ailleurs ».


Hervé Fricoteaux et Séverine Constant y résident depuis 2002 et ils y ont trouvé « le calme, le repos de l'esprit avec le renard ou l'écureuil qui rendent visite sans prévenir, la tranquillité, hormis les voitures qui descendent parfois à des vitesses folles ». Des réflexions qui pourront paraître excessives à ceux qui ne connaissent pas l'endroit.
La « Misère » s'illustre par ses trésors cachés, le plaisir des yeux. Ses maisons présentent des particularités architecturales de caractère ancien, un bâti en pierres de pays typique souvent daté et gravé dans la pierre bleue qui a succédé à des bâtisses en bois.


L'origine du nom

Celle de 1750 de Jean Laffineur s'appelait la Cense de Marthe, en amont une ancienne tannerie des années 1720, et sa façade datée 1789. La « Maison du crime » dans laquelle il n'y a jamais eu de crime qui porterait mieux son nom si on l'appelait « la maison de la cascade » est datée 1821.
Le moulin Noizet de Christian de Doncker à l'origine moulin Langlois puis Haut moulin Collardeau, et sa roue à aube, s répertorié sur un plan de 1696, longé par le chemin de saint Jacques de Compostelle, un havre de paix, sans oublier « la bauge » de la famille Desjardin.
Mais inutile de chercher un terrain à bâtir, il n'y en a pas, la dernière bâtisse vient d'être vendue pour être rénovée dans un style adapté au site. La vallée est protégée sauf pour un propriétaire qui a installé un mobil-home et contre qui la ville a d'ailleurs déposé plainte.
Seules deux Vallées en France sont ainsi dénommées ; celle de Saint-Léonard-des-Bois dans la Sarthe et celle de Rocroi qui creuse inlassablement son sillon dans la rocaille du plateau. Aucune certitude toutefois autour de l'origine du nom, qui n'a pas grand rapport avec le climat, pas pire qu'ailleurs.
L'origine la plus vraisemblable a nécessairement une relation avec la difficulté que pouvaient avoir les carriers à remonter leurs tombereaux de pierres tirés par des ânes, extraites des carrières de la vallée.


Ces carrières, aujourd'hui disparues, on les découvre sur un plan militaire de 1696, qui se trouve dans les archives du Service historique de la défense au château de Vincennes, et sur celui des frères Naudin, ingénieurs géographes du roi entre 1704 et 1740
Il y en avait trois : Une au-dessus de moulin de la Rochelle, une entre le chemin de la Cense Picard et la route de la vallée qui portait le nom « la Chapelle » et une troisième au-dessus de l'ancien couvent.
Pour éviter d'utiliser les versants les plus pentus, les convoyeurs empruntaient la petite vallée, malgré son dénivelé de 7 %, et arrivaient, harassés, à leur destination pour maçonner les remparts.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-vallee-de-misere-un-paradis-sur-terre

jeudi 11 août 2011

Entre vie d'avant et vie de plaisance


Giffaumont-Champaubert (Marne) plonge le flâneur au cœur de l'histoire du lac du Der et du bocage champenois. C'est aussi une balade bucolique pour le plaisir des yeux, du nez et des oreilles.

Aujourd'hui plus connu comme la petite capitale de la plaisance et des sports nautiques, Giffaumont-Champaubert est le coin le plus touristique du lac du Der-Chantecocq. La station nautique, qui regorge de boutiques, snacks, restaurants et cafés, est souvent envahi par les familles le dimanche et les touristes l'été. Autant le savoir. Cependant, l'âme de Giffaumont ne s'arrête pas à la station nautique. Loin de là. Et surtout pas.
Prendre le temps de se balader dans le village situé un peu avant le port de plaisance en venant de Vitry-le-François, c'est d'abord découvrir l'architecture champenoise, avec ses très jolies maisons à pan de bois, toutes aussi fleuries les unes que les autres. Des parterres de lavandes offrent parfois une ambiance méridionale. C'est aussi se balader dans le parc botanique doté d'espèces locales et ornementales et de nichoirs à oiseaux.
Un véritable havre de paix installé près de la rivière Droye avec sa mare peuplée de poissons et de plantes aquatiques. Ce n'est pas tout. La place avec son café et sa pizzeria, son excellent restaurant et sa balade fleurie enchanteront forcément le flâneur.


Voiture à bras à incendie

Entrer dans Giffaumont, c'est aussi pénétrer dans le souvenir de deux des trois villages disparus qui hante encore les eaux du Der. À Giffaumont, on se glisse dans la mémoire de Champaubert et Chantecocq. Des coins de rue rappellent que la création du lac s'est réalisée dans la douleur. Devant des habitations, siègent la voiture à bras à incendie de Chantecocq. Un peu plus loin, c'est l'attelage complet de Champaubert qui porte le numéro 62292, construit par la société Sohy Constructeur mécanicien alors installée à Paris au 62 de la rue Amelot.
Rappelons-le, le 8 janvier 1974, date à jamais gravée dans toutes les mémoires des Giffaumontais, l'un des plus grands lacs artificiels d'Europe était inauguré près de là. Seules deux communes ont survécu : Giffaumont et Sainte-Marie.
Avec le lac, c'est en effet toute la géographie du sud-Vitryat qui s'est vu bouleversée.
Après huit ans de travaux pharaoniques, la vie de centaines d'habitants a changé, à jamais emportée par 350 millions de mètres cubes d'eau. Un projet, évoqué depuis les années 1950, qui passait inévitablement par la suppression des trois villages : Champaubert-aux-Bois (225 habitants), Chantecoq (57 habitants) et Nuisement-aux-Bois (63 habitants). Il y a bien eu de la résistance mais rien n'y a fait.


Les habitants de Champaubert furent donc rattachés à Giffaumont qui avait déjà absorbé Chantecocq en 1968. Un déménagement historique, pas tout à fait comme les autres. Il a fallu changer le nom des villages mais aussi transférer les archives des états civils, trouver une solution pour les morts, enterrés dans des cimetières bientôt engloutis. Certains défunts ont été transférés à Giffaumont.
L'histoire de Giffaumont est bien indissociable de Champaubert et Chantecocq, noyés sous les eaux du Der. Mais en trente-cinq ans, Giffaumont a appris à vivre avec sa nouvelle histoire. Pour le plaisir des yeux, du nez et des oreilles.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/entre-vie-davant-et-vie-de-plaisance

mercredi 10 août 2011

mardi 9 août 2011

lundi 8 août 2011

Visite guidée sur les traces de Nougaro

Il est l'une des personnalités qui représente le mieux la région. De la chanson éponyme de la Ville rose à l'évocation de la Méditerranée, Claude Nougaro continue de susciter l'émotion, sept ans après sa mort. Sachant tout l'intérêt qu'il suscite, l'office de tourisme de Toulouse a mis en place, depuis 2008, des visites guidées «sur les pas de Nougaro».

Toulouse sous un angle différent

Au départ de la place Arnaud-Bernard, les visiteurs peuvent apercevoir la maison dans laquelle le chanteur a passé les premières années de son enfance. De la basilique Saint-Sernin, lieu de son baptême, au 112 quai de Tounis, où il a composé l'une de ses dernières chansons, les lieux sont chargés d'histoire et de symboles. En faisant un détour par l'église du Taur, on découvre une tête de taureau sculptée. Représentative du nom de l'église, elle est intégrée dans la visite car elle rappelle le surnom de Nougaro, repris dans une de ces chansons :«le petit taureau». Ainsi dénommé par un de ses amis, il évoque son physique trappu et viril, et son jeu de scène caractéristique. Les intéressés sont autant des touristes que des Toulousains qui souhaitent en apprendre davantage sur leur ville. Céline Laurière, une des deux guides de la visite, raconte. «Nougaro a réussi a rassemblé des gens très divers. Le public est souvent ému devant les lieux où il a vécu. Quand nous nous arrêtons sous le Pont-Neuf, devant la plaque où sont gravées les paroles de la chanson «C'est une Garonne», quelques personnes se mettent parfois à chanter, alors nous reprenons les paroles en chœur».
Ces promenades de deux heures à travers la ville sont ouvertes à tout type de public, des plus jeunes aux plus âgés. Les visites ont lieu toute l'année, y compris en-dehors des horaires déjà programmés, si au moins deux personnes en font la demande. Des associations locales aux amateurs nostalgiques, chacun appréciera la balade.

Où se rendre?

Les inscriptions se font auprès de l'office de tourisme de Toulouse, au 08 92 180 180. Rendez-vous le mardi 9 août à 15 heures sur la place Arnaud-Bernard, devant la pharmacie.
Pour y aller en métro, prendre la ligne B et s'arrêter à la station Compans-Caffarelli. En bus, utiliser les lignes 1 ou 63, et descendre à l'arrêt du même nom.
Tarif: 7,50€, et 6€ à tarif réduit.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/07/1142361-visite-guidee-sur-les-traces-de-nougaro.html

dimanche 7 août 2011

La ferme abbatiale a bravé les éléments

Une ancienne ferme de l'abbaye de Prémontré perdue au milieu des champs : le domaine de Ribeaufontaine a affronté le feu et le vent mais s'est toujours relevé.

UN pigeonnier marque l'entrée de la ferme fortifiée. Le domaine de Ribeaufontaine, à Dorengt, est une divine surprise plantée au milieu de nulle part. Le domaine fut une ferme de l'abbaye de Prémontré. On peut donc supposer que la date de son implantation coïncide peu ou prou avec celle de l'abbaye, fondée en 1120, au cœur de la forêt de Saint-Gobain et la grange de 70 m qui occupe tout un pan du domaine fut sans doute une grange dîmière (bâtiment qui avait pour fonction de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l'ancien régime en faveur de l'Eglise catholique).
La ferme fut détruite par un incendie en 1731 mais réédifiée entre 1740 et 1780, période d'où elle tient sa cour carrée. « La reconstruction a débuté par la grange. Elle s'est achevée par le pigeonnier porche qui porte les armes de l'abbé L'Ecuy, dernier abbé général de l'abbaye de Prémontré », raconte Régine Vanhoutte, la maîtresse de maison.

Tornade du 14 juillet 2010

La demeure est à peine achevée qu'arrive la Révolution française. Elle est alors vendue comme bien national le 4 mai 1791. Son montant est estimé à 53.152 livres.
Le domaine va ensuite traverser les époques jusqu'à ce que, après la Seconde Guerre mondiale, le grand-père de Ludovic Vanhoutte s'en porte acquéreur.
Le 14 juillet 2010, il affronte une nouvelle colère des éléments. La tornade qui accompagne ce jour-là un violent orage a raison, en un quart d'heure, d'une partie des bâtiments. L'un d'eux a déjà été reconstruit.
L'accueil est une seconde nature dans cette famille puisque le gîte existe depuis 1968. Les chambres d'hôtes sont venues bien plus tard, sous l'impulsion de Régine et Ludovic Vanhoutte qui exploitent aujourd'hui la ferme. Amoureuse de la demeure qui a vu grandir son époux, « une maison où il y a toujours eu du monde », Régine Vanhoutte a été jusqu'à quitter son ancien métier d'enseignante pour se consacrer à l'accueil des hôtes mais aussi des chevaux à la pension équestre.
« C'est un projet et une philosophie de vie », insiste la jeune femme qui a mis tout son cœur à la transformation et à l'aménagement des chambres d'hôtes : La bêtise de Schum avec son drôle de lit rond, Le grenier de Martha et la suite familiale avec Papy Alain pour les enfants et Mabéjoda pour les parents. Ici une ancienne porte de grille sert de tête de lit, là des moules à maroilles font office d'étagère : Régine Vanhoutte a déployé des trésors d'imagination pour la décoration. Et elle se fait un plaisir de raconter l'histoire de leurs drôles de noms tandis que Ludovic Vanhoutte aime à présenter son élevage de moutons et ses cultures.
Et si vous veniez faire un tour sur son tracteur ?
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-ferme-abbatiale-a-brave-les-elements

samedi 6 août 2011

Grotte de Nichet / Une merveilleuse incursion sous terre

La curiosité géologique la plus visitée des Ardennes continue de faire rêver. Mercredi, des dizaines d'enfants sont descendus 20 mètres sous terre.

MERCREDI, dans les centres de loisirs ardennais, on avait le choix entre rester sous la grisaille ou… pénétrer dans les entrailles de la terre. Ceux de Charleville-Mézières, mais également de jeunes Hollandais ont préféré explorer les galeries de la grotte de Nichet, située à Fromelennes. Un milieu naturel et préservé.
Dans cet environnement calcaire déroutant, plus d'une surprise les attendait. Les murs de la grotte de Nichet en ont vu passer des êtres humains, depuis environ 5 000 ans. Des fouilles ont mis en évidence des ossements datant du néolithique. Encore une raison pour voir ça avec les bambins.
Avant de descendre les premières marches en pierre, on nous annonce plusieurs salles à visiter. On ira dans celle « du squelette ». Nathalie Urlacher, la sympathique guide, nous rassure : on verra aussi les salles « des amoureux » et du « clair de lune » ou encore celle « de l'éléphant »…
Et ça bouge doucement sous terre. Il n'y a qu'à observer les parois qui réagissent à la pression des racines des arbres, situés à la surface : elles déforment le calcaire qui se ride sous leur effet. La roche sédimentaire met déjà une centaine d'années à former un centimètre de stalagmite… De l'eau de pluie s'y infiltre jusqu'à creuser des failles. « C'est la vie sous terre », condense le guide. Sans oublier de citer les chauves souris, présentes dans la grotte.


Nutins et compagnie

Le défi de la vie dans la grotte a déjà fait une victime. Dans la salle dite du squelette… Ici, les os d'un explorateur ont été identifiés. Perdu dans le noir, il n'aurait jamais retrouvé la sortie. De nos jours, la grotte est éclairée par des ampoules. À vue d'œil, les enfants se sont extasiés : parfois, la roche dessine des figures et des images ; impossible de ne pas découvrir les formes d'un ours, d'un loup, d'une tortue ou encore d'un éléphant. Les enfants sont ressortis intrigués. « J'ai eu peur… J'ai vu les yeux des nutins », se rappelle Anna, 7 ans, de Charleville-Mézières, à propos des personnages légendaires qui peupleraient la grotte. Geoffray, lui, a trouvé cela « impressionnant ». Il est vrai qu'avec toutes ces histoires de petits nutins prenant leur bain dans une flaque… Le garçonnet semble sortir d'un parc d'attraction.
Pourtant, on n'a pas tout vu. Seules dix des vingt salles connues sont accessibles au public. Au dernier niveau, à 90 mètres de profondeur, les spéléologues supposent qu'il existe un lac. Mais aucun d'entre eux n'a trouvé le moyen d'accéder à ce sous-terrain. Le Dévonien - le sous-système givetois - renferme d'autres mystères…

Ouvert tous les jours de 10 à 18 heures. Entrée : adultes, 5 euros, en groupe, 3 euros, enfants de 7 à 15 ans, 2,50 euros ; groupes d'adultes, 3 euros, enfants 2 euros. Renseignements et inscriptions auprès de la mairie de Fromelennes. Tél. 03.24.42.00.14. Température de 9°, prévoir des vêtements chauds.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/grotte-de-nichet-une-merveilleuse-incursion-sous-terre

vendredi 5 août 2011

À Champclause, le Lac bleu dans l’écrin de lauzes d’une ancienne carrière

Sur la commune de Champclause, au lieu-dit « Les Balayes », se trouve un site hors du commun, paisible et sauvage, appelé le Lac bleu.
Il est situé à l’emplacement de l’ancienne lauzière des « Balayes », exploitée pendant près de trois siècles et demi sous forme de biens de sections. Chaque famille y avait sa parcelle. En 1910, les « lauzerons » (ou lauzeurs) étaient une dizaine à travailler ici. Cette même année, à force de creuser, ils mirent à jour une source qui alimente aujourd’hui encore le Lac bleu.
Pour continuer à extraire la lauze, ils dévièrent la source, via une tranchée au moyen de chêneaux en bois, et siphonnèrent l’eau du fond. Plus tard, cette même tranchée, toujours visible de nos jours, leur a servi à remonter les lauzes grâce à un système de rails où circulaient des wagonnets tractés par un treuil. Ensuite, le transport de la lauze jusqu’à son lieu d’utilisation se faisait avec des charrettes tirées par des bovins ou des chevaux.
La carrière des « Balayes » était en son temps très réputée pour sa lauze appelée également phonolite (pour le son qu’elle émet lorsqu’on frappe dessus). Une pierre d’une grande qualité utilisée autrefois pour recouvrir les toitures. Elle était vendue à la toise (équivalent de 4 mètres). La carrière ayant été abandonnée depuis les années cinquante, l’eau a repris ses droits et le site s’est transformé en un petit lac splendide aux reflets couleur émeraude éblouissants.
Antonin Royer était l’un des derniers lauzerons de la carrière. Un homme réputé qui, dans les années soixante-dix, pendant sa retraite, retournait au Lac bleu pour tailler des lauzes et montrer son savoir-faire. Aujourd’hui, son fils est propriétaire du musée de la lauzière et du parc miniature situés à proximité du lac.
Denis Cosenza, marié à la petite fille d’Antonin Royer (lire par ailleurs), raconte : « Nous avons une vidéo où le grand-père taille des lauzes. Un savoir-faire unique qu’il aimait partager. Le Lac bleu est un lieu étonnant, sauvage, et qui à une histoire. Ce sont les lauzerons en travaillant qui ont façonné ce petit coin de paradis. »
Il n’est pas possible de se baigner ou de pique-niquer au lac. Mais rien n’interdit de se promener, de rêver, de s’asseoir un instant, et de se laisser envahir par la magie des lieux. Le Lac bleu, avec sa dimension intimiste, invite à l’apaisement et à la poésie. Une balade incontournable de cet été.

Fiche d’identité

Superficie : environ 30x40 mètres
Profondeur : 7 mètres
Sur le site, il est interdit de pêcher, de se baigner, de pique-niquer. Les animaux doivent être tenus en laisse.
Accès gratuit.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/08/04/a-champclause-le-lac-bleu-dans-l-ecrin-de-lauzes-d-une-ancienne-carriere

jeudi 4 août 2011

La basilique Sainte-Clotilde / Une remarquable histoire

REIMS (Marne). Construite pour le 14e centenaire du baptême de Clovis, la basilique Sainte-Clotilde est remarquable. Visite guidée jusqu'à la crypte tous les dimanches.

EN 1896, l'archevêque de Reims, le cardinal Langénieux, décide la construction d'une basilique dédiée à Sainte-Clotilde pour la célébration du quatorzième centenaire du baptême de Clovis. Le but était également de moraliser un quartier où l'on trouvait essentiellement des tanneurs et teintureries.
Le cardinal décide aussi de faire de cette basilique le reliquaire des saints de France et pour ce faire, il sollicite tous les diocèses. Ces derniers font dons des reliques des saints ayant marqué l'histoire de la France, qui seront déposées dans la crypte aménagée sous la chapelle dédiée à la Vierge.
Le cardinal confie donc à l'architecte Alphonse Gosset qui admirait les églises byzantines, la construction de cet édifice qui s'en inspire fortement. L'église est en forme de croix grecque, avec une coupole au centre, entourée de quatre demi-coupoles.
La chapelle de la Vierge, ainsi que les nombreuses statues représentants Urbain II, Sainte-Anne ou encore Saint-Louis, sont absolument remarquables.

Reliques

Mais le principal attrait de cet édifice reste la crypte reliquaire. C'est la seule partie véritablement terminée de la basilique, qui lui a d'ailleurs valu son titre. Les reliquaires qui ornent la crypte peuvent être répartis en quatre grandes catégories : la première reprend l'image du saint ; la seconde est plus proche du bâtiment qui pouvait abriter le saint (tels que des églises, bâtiments religieux ou encore clochers) ; la troisième est symbolisée par des petits anges, illustrant le principe de l'élévation du saint ; enfin la dernière reprend l'ostensoir qui sert à présenter l'hostie (par exemple une croix dans laquelle on va enchâsser la relique). En tout, ce sont cent vingt reliquaires, renfermant plus de deux mille reliques, qui sont exposées à ce jour dans la crypte.
Les visites se font tous les dimanches d'août de 15 à 17 heures, le dimanche des journées du patrimoine de 14 à 18 heures et aussi pour les groupes sur rendez-vous (demander à l'accueil).
Mail :
reliquaireclotilde51@orange.fr ; tél : 03.26.85.56.61.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-basilique-sainte-clotilde-une-remarquable-histoire

mercredi 3 août 2011

Balade en bachot

L'association «Voiles du Soissonnais» de Pommiers propose des promenades en bachot, une petite barque de rivière qu'elle a choisi de motoriser.

IL faut vraiment tendre l'oreille pour l'entendre ronronner. Depuis peu, l'association locale « Voiles du Soissonnais » propose aux touristes des balades en bachot motorisé. Une petite barque de rivière, autrefois indispensable pour l'entretien des péniches de commerce, qui servait parfois même d'embarcation de secours.

Un moteur électrique silencieux

Jusque-là, les touristes étaient donc obligés de jouer les gros bras pour s'aventurer sur l'Aisne. Aujourd'hui, les moins courageux ont fini de ramer et font place à la nouvelle technologie. « Nous avons équipé deux de nos quatre barques, en constatant que les gens voulaient bien en faire, à condition d'avoir quelqu'un pour ramer », rapporte, sourire aux lèvres, Gérard Hu, le président de l'association.
Et pour cause, malgré ses formes étudiées pour une propulsion facile, le bachot pèse 200 kg. « Du coup, il faut avoir de la technique pour donner le bon coup de rame », concède-t-il volontiers.
Et si, la bonne veille embarcation séduit encore et toujours les tourtereaux et certains touristes.
A l'image de Jan Van Der Looy, de passage sur nos eaux et venu tout droit des Pays-Bas avec sa famille. « Il aurait été vraiment dommage d'avoir le bruit du moteur dans les oreilles et de ne pas entendre les canards.» La version motorisée remporte, malgré tout, un franc succès.
D'autant que, contrairement à ce que ce touriste hollandais pensait, la barque motorisée n'émet pratiquement aucun bruit. « Nous avons opté pour des moteurs électriques, détaille Gérard Hue, parce qu'ils ne polluent pas et ne nuisent pas à la tranquillité des pécheurs. » Autrement dit, un équipement idéal pour allier respect de l'environnement et tourisme sur l'Aisne. Enfin, cette promenade sur les eaux, entre l'écluse de Soissons et l'île Grison se fera sur une embarcation comme neuve.
Car ces bachots de fer fabriqués dans les années trente ont, récemment, été restaurés par les membres du centre de réinsertion, avenue de Château-Thierry. De sorte que Galvadeur, Flaneur, Calbesi et Kinder conduiront non sans fierté les touristes sur l'Aisne.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/au-fil-de-laisne-balade-en-bachot

lundi 1 août 2011

Faites du vélo au milieu des sorcières

Hein et Roland arrivent de Roulers à vélo. Une vingtaine de kilomètres pour venir admirer ces fameuses sorcières (« heksen ») de Beselare. Sefa Bubbels et ses neuf copines sont de sortie. Un événement qui ne se produit qu'une fois tous les deux ans. « J'ai pris mon appareil photo. Il y a vraiment des jardins extraordinaires avec toutes ces sorcières. On nous l'avait conseillé. C'est vrai qu'il faut voir ça au moins une fois dans sa vie », se réjouit Roland.
En arrivant de Wervik à vélo, vous ne pourrez pas rater la petite maison de Tom Clauw dans la côte de Beselare. Avec son épouse Silke et sa fille, cela fait maintenant deux ans que Tom se prépare à l'événement. Les dix sorcières trônent dans son jardin. « On a déjà gagné une fois le concours de la maison la mieux décorée. On espère bien l'emporter encore cette année », explique Tom.


Nicolas Dejonckheere prépare lui aussi activement son jardin. « On a invité toute la famille ce dimanche. C'est vraiment un événement. Déjà gamin, avant d'habiter à Beselare, j'allais voir les sorcières. Il y a beaucoup de monde qui vient à vélo pour se balader dans Beselare et regarder les jardins. Et ce dimanche, cela va vraiment être la fête. Je vais prendre quelques jours de repos après pour me remettre ! »
Une pause à Kruiseke
Mais avant de vous jeter dans la grande foule venue admirer les sorcières et le fameux cortège qui s'élancera à 15h30 dans la ville, appréciez le calme de la nature. En partant du moulin de Wervik (dans la Kruisekestraat), vous pourrez admirer les champs qui s'étendent à perte de vue. Faites une halte à Kruiseke. Petit bourg aux maisons traditionnelles et sa charmante église. « J'adore faire du vélo par ici », confie Eddy qui arrive de Waregem avec sa famille. Pause pique-nique idéale.
Ensuite, vous pourrez repartir pour les cinq derniers kilomètres avant Beselare. Attention, gardez des forces pour la fin du parcours. La côte de Beselare est sacrément raide. Si vous avez les mollets affûtés, les environs de Beselare recèlent des petites merveilles de nature vallonnée.
Poussez notamment du côté du restaurant le Merlijn (indiqué en haut de Beselare). À trois kilomètres du centre, vous vous retrouvez dans un coin particulièrement paisible. Vous pourrez y déguster la Merlijn (avec modération quand même car il y a le retour à assurer), une blonde fort sympathique. Et y goûter une salade au poulet sucrée-salée à vous faire oublier d'avance les courbatures qui pourraient vous gagner après votre escapade.

http://www.nordeclair.fr/France-Monde/France/2011/07/31/faites-du-velo-au-milieu-des-sorcieres.shtml

samedi 30 juillet 2011

De nouvelles promenades pour apprécier la nature

Un site, en libre accès, de près de deux cents hectares à Tergnier-La Fère, va être aménagé pour permettre au public, aux élèves, de mesurer la richesse de la faune et de la flore.

CHARGÉE pendant six mois d'établir un inventaire de la faune et de la flore d'un ancien lieu d'extraction de sable et de gravier à Tergnier-La Fère, Amandine Imbert sait rester immobile. Les jumelles sont des outils indispensables pour identifier pas moins de soixante-neuf espèces d'oiseaux. Deux d'entre elles, le chevalier aboyeur et le Gorgebleue à miroir, n'aiment pas être troublés.
Le site s'étend sur près de deux cents hectares et appartient à l'entreprise GSM et à quelques propriétaires privés. Il est désormais géré par Natur'Agora, la maison commune des chasseurs, pêcheurs… à Barenton-Bugny.
« C'est la première fois que nous signons un partenariat avec le privé pour animer un endroit témoin de la nature », souligne Stéphane Le Gros, ingénieur à la Fédération de chasse. Il souligne l'intention de le préserver en y poursuivant des activités de chasse mais aussi de randonnée.
Dès la rentrée, l'ambition d'accueillir des classes pourrait se concrétiser. Natur'Agora apporte la contribution de trois agents pour cette mission et la société GSM annonce sa volonté de dépenser jusqu'à 15 000 euros par an pour y implanter des panneaux d'explications, réaliser des plaquettes de présentation, construire un observatoire…
Si la chasse à la hutte est maintenue sur une partie du site, des événements comme des épreuves de canoë-kayak sur l'Oise pourraient s'y dérouler. La présence de la rivière est déterminante pour la présence d'espèces comme des crapauds. Près d'une zone très urbaine, l'endroit semble vraiment préservé malgré deux écueils. Il y a la présence massive et peu esthétique de pylônes électriques et puis sur le chemin d'accès, des décharges sauvages peu en accord avec l'esprit du lieu. La fédération de chasse veut l'utiliser en complément des bassins de Cohayon près de Laon, déjà accessibles aux visites. « Nous n'allons pas montrer la même chose », insiste Amandine Imbert.

-Tél Natur'Agora, 1, chemin du Pont de la Planche, 02200 Barenton-Bugny, tel. 03.23.23.30.89.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/de-nouvelles-promenades-pour-apprecier-la-nature

vendredi 29 juillet 2011

mercredi 27 juillet 2011

Le parc de Belval renoue avec le public

Le parc de Belval a décidé de prendre un nouveau départ en accueillant du public. Pour des sorties ludiques et pédagogiques à la rencontre de la faune sauvage.

UN vent nouveau souffle sur le parc de Belval. Responsable du site depuis le 1er janvier, David Pierrard fourmille de projets avec un objectif en tête : renouer avec le public qui n'avait plus accès au parc animalier depuis 1999 ! Durant toutes ces années, Belval a continué dans l'ombre à être un fabuleux terrain d'études, notamment pour l'institut cynégétique et de nombreux thésards du cerf.
Propriété du site, la Fondation de la maison de la chasse et de la nature « veut à nouveau remplir sa mission d'accueil du public pour la connaissance de la nature et de la faune sauvage », explique David Pierrard. Mais pas de n'importe quelle manière. Contrairement à ce qui était proposé autrefois, elle accorde désormais plus d'importance à la pédagogie. Pour chaque sortie prévue, le public sera accompagné d'un animateur de la Maison de la nature de Boult-aux-Bois, qui collabore pour la première fois avec le parc. « C'est un rapprochement entre le monde des chasseurs et celui de l'éducation à l'environnement dont les relations sont parfois conflictuelles », se réjouit Benoît Stroeymeyt, directeur de la Maison de la nature. Lequel insiste sur cette belle opportunité « de monter qu'on peut travailler ensemble ».


Quatre étangs

Pour « redonner à ce site sa mission d'éducation », rien de mieux que de recevoir les écoles. Belval a donc relancé l'accueil des élèves en juin dernier. « Un bon créneau d'attaque », selon David Pierrard. « Demain, c'est eux qui auront les clefs pour faire avancer les choses », explique-t-il. Pour les recevoir comme il se doit, une cabane (munie de toilettes sèches) a été récemment aménagée.
On y trouve notamment des coupes didactiques de bois de cerfs et des empreintes d'animaux moulées dans du plâtre. Une première approche de la petite et de la grande faune sauvage avant de l'observer - pour de vrai - dans la forêt qui s'étend sur 620 hectares.
Toujours en collaboration avec la Maison de la nature, le site propose au public chaque mercredi - durant l'été - d'observer tous les animaux de la forêt. Aussi bien les grands gibiers (cerf, chevreuil, sangliers…) que la petite faune (renard, blaireaux et leurs terriers…). Sans oublier les oiseaux. Deuxième site départemental en nombre d'oiseaux recensés, le parc de Belval s'avère très riche d'un point de vue ornithologique, grâce à la présence de quatre grands étangs. Accompagnés du guide, les participants relèveront les indices de présence et les traces de passage. Bonnes chaussures et jumelles sont donc de rigueur !

A noter que la réservation est obligatoire pour les sorties d'observation de la faune sauvage proposées chaque mercredi durant l'été au parc de Belval, situé à Belval-Bois-des-Dames. Tél. 03.24.30.24.98.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-parc-de-belval-renoue-avec-le-public

mardi 26 juillet 2011

lundi 25 juillet 2011

Bourgogne : Les potagers de la discorde

Niché au cœur des vignobles bourguignons, entre Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny, Morey-Saint-Denis a tout d’un village paisible. Mais il n’en est rien. Cette bourgade de 700 âmes est ravagée depuis trois ans par un conflit sans merci qui oppose la mairie et les habitants.
Tout a commencé début 2008, lorsque le maire annonce son intention de créer une zone d’aménagement concerté (ZAC) dans la commune pour y construire 33 logements. Un projet adopté dans la foulée en conseil municipal, sans concertation avec les propriétaires des terrains concernés. Ni les protestations orales ni la pétition signée par la moitié du village ne font ciller les élus. « Nous ne comprenons pas pourquoi le maire a choisi ces terrains alors qu’ils sont inondables. Il y a quelques années, un des propriétaires s’était même vu refuser un permis de construire pour ce motif ! », s’indigne Incarnation Noblot, l’une des vingt propriétaires lésés. « Il y a des terrains constructibles à vendre sur la commune mais la mairie ne s’y intéresse pas, cela n’a pas de sens », renchérit Carmen Peirazeau, également à la tête de la fronde.

Manque à gagner pour les retraités

Les habitants du village insistent sur l’importance que représentent ces terres à jardins pour leurs propriétaires. Incarnation Noblot a acheté sa parcelle en 1986. « Avoir un potager, c’était un rêve », explique cette comptable de 59 ans. « La mairie me propose 10 € le m2, mais même à 200 € le m2, je ne voudrais pas le vendre », ajoute-t-elle. La plupart des propriétaires de ces parcelles sont des retraités aux petits revenus. « Ils vivent avec 800 € par mois et mangent toute l’année les fruits et légumes de leur jardin, ce serait un gros manque à gagner pour eux. S’occuper de leur potager est leur seule activité avec les visites au cimetière. Que leur restera-t-il si on leur retire ce plaisir ? », interroge Carmen Peirazeau, 61 ans.
Le maire, Gérard Tardy, se décrit lui aussi comme une victime : « La décision de créer cette ZAC a été adoptée par mon prédécesseur et votée avant mon élection. A mon arrivée, je ne pouvais pas revenir en arrière sans raison », dit-il. Selon lui, ce projet est bénéfique pour la commune : « Si nous ne voulons pas devenir une ville-dortoir, nous devons attirer des populations jeunes. » Les propriétaires en colère ont porté l’histoire devant la justice. Sans succès pour l’instant. Le tribunal administratif de Dijon a donné raison à la mairie. Le jugement en appel devrait avoir lieu prochainement. « Si la justice m’avait donné tort, j’aurais abandonné, mais aujourd’hui, je suis coincé », conclut l’édile.
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/bourgogne-potagers-discorde-121270.html

samedi 23 juillet 2011

Escapade romantique chez les Demoiselles de Courcelles

L'architecture du château de Courcelles est du style Louis XIV le plus pur. Cette demeure qui a rayonné depuis le Siècle des Lumières invite à la flânerie et à la rêverie.

UNE élégante demeure en pierres posée dans un parc, comme dans un écrin : le château de Courcelles est un petit joyau. Construit dans les années 1690-1694, à la fin du règne du Roi Soleil, il est du style Louis XIV le plus pur. Son bâtisseur et fondateur du domaine, le baron Jacques de La Grange meurt en 1715, la même année que ce roi dont il était l'intendant et qui a laissé Versailles à la France.
Le fils du baron le revend à Martin Bouron, notaire royal à Paris. A sa mort, en 1743, Marguerite Tournay, sa fille en hérite. Elle a un fils, Louis-Claude et deux filles, Angélique et Sophie, qui resteront dans l'Histoire comme « les Demoiselles de Courcelles ».
Elles étaient, paraît-il, « charmantes et dotées d'un esprit bien cultivé ». Elles attirèrent au château des hommes de lettres et de pensée comme l'écrivain alors en vogue, Crébillon fils ou encore Jean-Jacques Rousseau.
Au XIXe siècle, les Dumas fréquentèrent également les lieux.

Un trésor dans la remise

Occupé par les Allemands durant la Première Guerre mondiale, le château fut relativement épargné mais le plancher du salon de musique partit alors en fumée, tant l'occupant, transi de froid, cherchait du bois pour se réchauffer. Le parquet original de style «Versailles Grand Salon», en bois de chêne, fut préservé et fait partie des éléments de décor originaux du château tout comme les grisailles, ces peintures en bois qui ornent le petit salon. « Elles ont été découvertes par hasard au fin fond d'une remise », raconte Frédéric Nouhaud, directeur de l'établissement et sont aujourd'hui l'une des pièces maîtresses de la demeure.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, M. Borjean achète le château. Il est le père de l'actrice Geneviève Page dont Christian Dior est le parrain. Le couturier organise alors des fêtes somptueuses au domaine. Puis, c'est l'écrivain Charles Oulmont qui en devient le propriétaire. Cocteau, qui séjourna au château le considérait comme l'un des « plus distingué des dramaturges ».
Depuis 1989, le château de Courcelles est un hôtel doté d'un restaurant gastronomique. Il fait bon flâner et laisser rêveusement s'écouler le temps dans le salon des Grisailles, le boudoir ou la bibliothèque, s'attarder autour de la table dans le jardin d'hiver, faire le tour de l'imposante pièce d'eau, de 300 m de long et bordée de platanes ou savourer simplement le calme et la vue sur le parc ou la forêt depuis l'une des dix-huit délicieuses chambres. Autant de bonnes raisons de savourer la douceur de vivre.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-escapade-romantique-chez-les-demoiselles-de-courcelles

vendredi 22 juillet 2011

Les coulisses de Paris Plages 2011

Budget : 2,2 millions d'euros
L'enveloppe allouée à la manifestation estivale est de l'ordre de 2,2 millions d'euros. Du 21 juillet au 21 août, de 8h à minuit, le banc de sable de Paris Plages accueille les touristes et les parisiens du Quai du Louvre (1er arrondissement) jusqu'au Pont d'Arcole (4e). Les festivités sont centrées autour de 3 pôles: la voie Georges Pompidou, le bassin de la Villette et le parvis de l'Hôtel de Ville.
6000 tonnes de sable
Cette année, Lafarge fournit 6000 tonnes de sable, c'est 3 fois plus que pour les précédentes éditions. La Mairie de Paris a voulu insister sur l'aspect balnéaire de l'événement. Sur la thématique du sable, répandu en dunes sur 3 kilomètres de long, sur les quais, au bord du bassin de la Villette et sur le parvis de l'Hôtel de Ville, se tiendront les animations châteaux de sable et le beach-volley. Ces montagnes de sable viennent de la carrière de Bernières, en Normandie. Elles ont été acheminées jusqu'à la capitale par un convoi fluvial de 180 mètres de long composé de 6 barges sur 175 kilomètres de distance.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-coulisses-de-paris-plages-2011_259032.html#xtor=AL-189

mardi 19 juillet 2011

Hébergements d'exception / Le Clos Chérêt a traversé quatre guerres

Depuis un quart de siècle, Michel et Monique Simonnot accueillent leurs hôtes au Clos Chérêt, une demeure du XVIIe, le plus grand des vendangeoirs du Laonnois.

HENRI IV y aurait fait halte au cours du siège de Laon qui vit s'affronter Français et Espagnols, durant de longues années, lors de l'un des nombreux épisodes des Guerres de religion. Si l'absence de certitudes règne autour du séjour royal, il est établi, en revanche, que l'empereur Guillaume II d'Allemagne s'y arrêta pendant la Grande Guerre. Le Clos Chérêt était alors occupé par l'état-major allemand dont les troupes s'étaient installées dans la vallée de l'Ailette.
La demeure, plus grand vendangeoir du Laonnois, appartient à la même famille depuis trois siècles. Souvent transmise à des femmes, par le biais des successions, elle a traversé sans trop d'ambages, quatre guerres : 1848, 1870 et les deux Guerres mondiales du XXe siècle.

Sauver le patrimoine

Michel Simonnot, agriculteur à la retraite et son épouse Monique l'ont reprise il y a un quart de siècle et ont été parmi les premiers à opérer une reconversion vers le tourisme. « A l'époque, l'idée était d'aider les gens qui avaient un patrimoine à le sauver. Les revenus de la ferme périclitaient et tout était à refaire », se souvient le couple. Ils y ont aménagé quatre chambres, dont une suite familiale, et un gîte.
Amoureux de leur demeure et de leur région Michel et Monique Simonnot aiment à parler de ces vendangeoirs qui émaillent le Laonnois. Résidences de campagne des riches notables de la Montagne couronnée, on y fabriquait alors le vin de Laon, celui du sacre des rois de France, couronnés alors en la cathédrale de Reims.
Michel Simonnot ravit également ses hôtes avec les souvenirs de sa famille. Comme l'histoire de cette tante qui, en 1914, a refusé d'évacuer la maison à l'arrivée des Allemands. Reléguée par les occupants au grenier, elle y vécut avec sa gouvernante luxembourgeoise qui avait, entre autres, la précieuse qualité de parler la langue de Goethe. Sa compréhension des conversations de l'envahisseur permit à plusieurs villageois d'être sauvés des représailles de l'ennemi.
La tante de Michel Simonnot poussa son dernier soupir dans sa demeure, en 1917. Emballée dans un linceul, elle fut enterrée sur place. Bien des années plus tard, sa dépouille qui portait les trames du tissu et son alliance furent découverts par son neveu.
Depuis 25 ans, pièce après pièce, Monique et Michel Simonnot ont redonné vie à ce beau vendangeoir dont la façade s'étale sur quelque 120 m mais aussi au magnifique parc qui l'entoure. « Notre idée était de garder l''âme et le charme de la maison. Elle n'a jamais été un château, elle était une maison de travail, de villégiature. » Elle est désormais une maison d'accueil.

Elisabeth EHRMANNwww.lecloscheret.com/
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-le-clos-cheret-a-traverse-quatre-guerres

lundi 18 juillet 2011

Jardiner en préservant sa santé et l'environnement

Face à la banalisation des produits phytosanitaires, les jardiniers amateurs n'en mesurent pas toujours les risques. La Fredonca et ses partenaires se mobilisent pour les sensibiliser.

TROIS questions à Peggy Sevestre de la Fredonca (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles de Champagne-Ardenne) et Claude Maireaux (Eco-citoyen rémois).
Quel est le rôle de votre organisme ?
Peggy Sevestre : « La Fredonca est un syndicat professionnel dont le rôle majeur est la surveillance biologique du territoire. Elle couvre deux domaines : l'un est agricole, l'autre non. Ce dernier est axé sur la protection de l'environnement en direction des particuliers et c'est à ce titre que je suis chargée d'animer la charte « Jardiner en préservant sa santé et son environnement ». Son objectif premier vise à la réduction de l'utilisation des pesticides dans les jardins. Mon rôle consiste à coordonner les actions de sensibilisation avec les enseignes commerciales, les collectivités et associations de la Champagne-Ardenne. »
Quels sont, concrètement, vos moyens d'action ?
P. S. : « Les vendeurs sont formés par nos soins aux techniques de jardinage au naturel. Le but est qu'ils orientent de préférence la clientèle vers des solutions douces, respectueuses de l'environnement. Notre logo est un petit épouvantail sympathique, décliné suivant l'image que l'on veut faire passer. Des « stops produits », installés sur les linéaires, attirent l'attention sur les produits conseillés. Nous disposons de toute une gamme de supports de communication très parlants.
Binette plutôt que désherbant…
Un exemple : « Les pesticides, c'est pas automatique », un clin d'œil au slogan contre l'abus des antibiotiques… »
Claude Maireaux : « Nous sommes un relais de la charte. Nous sensibilisons les particuliers dans nos locaux et au travers de nos différentes manifestations. Nous intervenons, de façon anonyme, dans les jardineries pour voir si elles jouent bien le jeu. »
Vous avez des moyens d'évaluer l'impact de votre action ?
P.S. : « Au bout de trois campagnes, nous sommes passés de quinze magasins signataires de la charte, à soixante-six. A l'automne, je fais le tour des points de vente pour connaître leur satisfaction ou envisager des pistes d'amélioration. Les enseignes s'engagent à nous fournir des données chiffrées pour qu'on puisse constater la diminution des ventes de pesticides au profit de solutions alternatives. La plupart réaménagent leurs linéaires. On préconise l'utilisation de la binette plutôt que celle du désherbant. Encore faut-il que ces outils ne soient pas proposés à l'autre bout du magasin ! On se préoccupe aussi, dans nos formations, d'amener les vendeurs à prendre pour eux-mêmes les précautions d'utilisation des produits, pour leur propre santé. »

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/jardiner-en-preservant-sa-sante-et-lenvironnement

dimanche 17 juillet 2011

samedi 16 juillet 2011

Une maison jardin au cœur de la ville

Une grande demeure en peu en retrait de la route. C'est là que Véronique et Vincent Lequeux ont ouvert La Toque Blanche, à Chauny, voilà déjà plus de 20 ans.

COMME quasiment toute la ville de Chauny, la demeure qui, autrefois s'élevait là où se trouve aujourd'hui La Toque Blanche, a été détruite. Après la guerre, une maison de famille est reconstruite sur les ruines de la précédente. Au 24, de l'avenue Victor-Hugo, les travaux commencent en 1920.
Alors que la région chaunoise est encore celle de la brique picarde, au sortir de la Première Guerre mondiale, ce matériau de construction s'est fait rare. Alors, la maison laisse apparaître un parement blanc. Les moules à briques d'une fabrique de Noyon ont été utilisés mais il s'agit en fait d'un ornement essentiellement constitué à partir du sable de la verrerie. D'où sa couleur blanche qui fait penser à de la pierre mais aussi sa porosité et sa friabilité.
Trois ans plus tard, c'est donc dans une élégante habitation que s'installe un dirigeant de Saint-Gobain verres. M. Staub et son épouse ont dix enfants. La maison compte un nombre conséquent de chambres, de façon à ce que les parents et leur progéniture disposent chacun d'un espace propre.

Garder l'esprit familial

Une autre famille nombreuse occupera logiquement les lieux quelques années plus tard. « Les Lemoine avaient sept ou huit enfants », raconte Vincent Lequeux qui s'est installé là, il y a plus de 20 ans, avec son épouse Véronique pour ouvrir un hôtel-restaurant à l'enseigne de La Toque Blanche.
« La maison avait été reprise par la société ELF-Atochem à qui nous l'avons rachetée en 1989 », se souvient le chef de cuisine. L'établissement a ouvert le 1er septembre 1990.
« Nous sommes tombés amoureux de la maison. Nos projets ont mis six mois à aboutir. » Il a fallu l'acquérir puis faire les travaux pour la transformer avant de pouvoir accueillir les premiers clients.
« Nous avons voulu garder l'esprit familial de cette maison. Les sept chambres sont toutes de style très différent mais aménagées dans un seul but : se sentir chez soi. C'est souvent ce que nous disent les Anglais » et c'est un compliment qui va droit au cœur de Vincent Lequeux qui a fait ses premières armes à la Côte 108, à Berry-au-Bac.
De Verdun à Luxembourg, en passant par Reims ou Paris, il a gravi peu à peu les échelons de l'exigeant métier de cuisinier. Ses apprentissages et perfectionnements l'ont finalement ramené sur ses terres natales axonaises et plus précisément à Chauny, où il décline avec passion les saisons dans les assiettes et, en maître de maison, cultive l'art de recevoir dans les élégantes salles du restaurant, sur les terrasses ou, à l'abri, sous la tonnelle du jardin.

www.toque-blanche.fr.Fermé du 2 au 21 août.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-une-maison-jardin-au-coeur-de-la-ville

vendredi 15 juillet 2011

On quitte le jardin pépinière du Point du jour avec la sensation de revenir d’un long voyage. Ces 6 ha situés à Verdelot (Seine-et-Marne) offrent au promeneur une parenthèse, où les surprises et les odeurs des fleurs se mêlent à la majesté des végétaux. Christian et Françoise Bougnoux ont fini par ouvrir au public en 1992 « cette pièce à vivre » qu’ils ont commencé à imaginer il y a vingt-cinq ans.

« Un jardin, c’est un lieu de partage », insiste Christian Bougnoux. Pour preuve, ces cabanes posées aux quatre coins du jardin, ces barbecues propices à une soirée entre amis, ou toutes ces chaises qui appellent à une pause. « Beaucoup de gens viennent ici pour se ressourcer », se réjouit le propriétaire.
Quelques instants à contempler les coteaux briards depuis le théâtre antique ou à jouer de la musique dans les bois ne peuvent en effet qu’apaiser les sens. Ici, « pas de fleurs à gogo » mais plusieurs univers ponctués de notes d’humour. Il faut d’ailleurs avoir le regard aux aguets pour apercevoir tous les personnages imaginaires qui accompagnent la promenade. Pour s’attarder dans ce coin de paradis, Christian et Françoise Bougnoux ont poussé leur concept en ouvrant un salon de thé, une boutique de décoration et en organisant des concerts et des visites pour les enfants.
La féerie de cet écrin n’est pas passée inaperçue puisqu’il a été élu jardin de l’année en 2010. Il devrait aussi bientôt recevoir le label Jardin remarquable.
Hameau du Point de jour à Verdelot (Seine-et-Marne). Accès depuis Paris par A4 puis D603, D407 et D933. Du 1er juin au 30 septembre de 14 heures à 18 heures tous les jours sauf mercredi et jeudi. 5 €. Tél. 01.64.04.85.54.


http://www.leparisien.fr/les-vacances-pres-de-chez-vous/seine-et-marne-un-ecrin-de-verdure-a-partager-12-07-2011-1529204.php

jeudi 14 juillet 2011

mercredi 13 juillet 2011

dimanche 10 juillet 2011

Cet été, le canal de l’Ourcq est à la fête

La quatrième édition de « L’Été du canal, l’Ourcq en fêtes » se déroule jusqu’au 28 août. Oublié puis redécouvert, le canal de l’Ourcq part du bassin de la Villette, à Paris, et traverse d’est en ouest la Seine-Saint-Denis. Lien entre ces communes et Paris, vecteur de modernité urbaine (projet d’éco-cité de Bobigny), c’est un élément majeur du patrimoine francilien, initié par Napoléon et terminé en 1821. Le canal (grâce à des navettes estivales à 1 ou 2 €) permet de découvrir en famille un riche patrimoine historique et urbain méconnu et de profiter des multiples activités de « L’Été du canal ».
Exemples : une initiation au street art ou la visite du bathyscaphe L’Axolotl ou encore des expositions de photos, des spectacles sur la péniche Antipode – théâtre, marionnettes, contes –, des « bals barges », des croisières culturelles, littéraires, architecturales, la visite de l’écluse du pont de Flandres. Une place particulière est réservée au cinéma : croisières cinéma (« Boat Movies »), cinéma en plein air au parc de la Villette, et une promenade originale : « Balad’Ourcq » (pour comprendre comment l’industrie du cinéma est liée à la Seine-Saint-Denis). Pour les enfants et leurs parents, toutes les escales le long du canal offrent de multiples activités gratuites : plages, pratique de la barque, pédalo, canoë, cirque, balade équestre, ateliers de danses, mur d’escalade. Sans oublier les promenades vertes en demi-flûte (bateau spécifique du canal) qui permettent de pénétrer dans le parc forestier de Sevran.
Tous les programmes surwww.tourisme93.com

Monter à bord du bathyscaphe « L’Axolotl »

La péniche sous-marin des professeurs Pinson et Bautengri est amarrée à Noisy-Bondy et à Bobigny pour le plaisir des curieux, des explorateurs et des enfants. Appelé L’Axolotl, du nom d’une salamandre mexicaine fantastique, ce bathyscaphe, engin sous-marin d’exploration abyssale, sort tout droit d’un roman de Jules Verne. La visite part d’un conte philosophique et humoristique sur l’histoire de deux chercheurs à la créativité débordante et de leur relation avec la science d’aujourd’hui. Les professeurs Pinson et Bautengri ont vécu de nombreuses années dans leur submersible à explorer le fond des océans. Ils inventent une multitude de solutions fondatrices en matière d’énergies renouvelables et bâtissent ce qu’on pourrait appeler « le palais idéal de l’éco-homme ». Ce conte est aussi une utopie pédagogique au service de l’imaginaire et de la diversité développée avec humour et vraisemblance.
Gratuit. « L’Axolotl » est amarré à Noisy/Bondy jusqu’à demain et du 26 juillet au 7 août. À Bobigny du 13 au 24 juillet. Réservation indispensable lors de l’arrivée sur place.

Découvrir le « street art »

Comment s’initier aux arcanes du street art, autrement dit l’art urbain ? Marko 93, Art of Popof et Da-Cruz, trois artistes de rue originaires de Saint-Denis, Montreuil et du 19e arrondissement de Paris se réunissent tout l’été pour des performances picturales : fresques à la bombe aérosol, toiles, light painting, c’est-à-dire « peinture de lumière », une technique de prise de vue photographique nocturne. Ils ont exposé dans des galeries et ce sont des artistes expérimentés et reconnus. Leur univers coloré, tout à la fois réaliste et onirique, est dévoilé aux yeux des visiteurs chaque week-end en direct le long du canal de l’Ourcq. Durant tout l’été, cette prestation est une première dans le métissage des styles ainsi que dans le partage des savoir-faire. Car ces trois artistes souhaitent échanger leurs points de vue avec les visiteurs. Ces performances graff sont gratuites et ouvertes à tous.

Des navettes fluviales à 1 ou 2 €

Des navettes fluviales sont en place toutes les trente minutes (1 € l’aller le samedi, 2 € le dimanche, gratuit pour les moins de 10 ans) tous les week-ends jusqu’au 28 août. Elles permettent d’atteindre les animations de « L’Été du canal, l’Ourcq en fêtes » entre le bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois. Escales desservies : Pantin, Bobigny, Noisy-le-Sec/Bondy, Aulnay/Pavillons-sous-Bois, parc de la Villette et bassin de la Villette (site de Paris Plages). Au fil de l’eau, apparaissent des points de vue remarquables ou insolites sur des paysages urbains, industriels et naturels : la Rotonde de Nicolas Ledoux (1789, bassin de la Villette), la traversée du parc de la Villette, le site des Grands-Moulins de Pantin, mais aussi le Centre national de la danse (architecture « brutaliste »), le parc départemental de la Bergère à Bobigny. Un bon plan : les tickets des navettes fluviales offrent des réductions dans une vingtaine d’établissements partenaires de l’opération (restaurants, cinémas, théâtres, musées et expositions, croisières).
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