lundi 31 octobre 2011
dimanche 30 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
jeudi 27 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
dimanche 23 octobre 2011
samedi 22 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
lundi 17 octobre 2011
dimanche 16 octobre 2011
samedi 15 octobre 2011
vendredi 14 octobre 2011
jeudi 13 octobre 2011
mercredi 12 octobre 2011
mardi 11 octobre 2011
lundi 10 octobre 2011
dimanche 9 octobre 2011
samedi 8 octobre 2011
vendredi 7 octobre 2011
jeudi 6 octobre 2011
L'horticulture niçoise peut-elle survivre à la poussée urbaine?
Les dernières serres disparaissent des collines niçoises. Grignotées par des projets immobiliers. Corniche Fleurie, une exploitation vient d'être vendue à un promoteur et, dans les prochains mois, c'est un nouvel immeuble qui poussera. Même scénario sur les hauteurs de Pessicart.
Depuis la fin des années 70, la ville n'a cessé de s'étendre sur ces territoires agricoles, réduisant ainsi le nombre d'exploitations. Sur plus de 1 000 il y a un demi-siècle, il en reste une vingtaine aujourd'hui.
Pression foncière
« Quand ils se sont installés à Saint-Pancrace, Pessicart ou La Lanterne, la terre ne valait presque rien, explique Michel Laugier, fils d'horticulteurs niçois. C'était loin du centre et très escarpé. »
Mais aujourd'hui, la donne a changé : le foncier vaut de l'or. Et le métier ne séduit plus forcément les nouvelles générations. Trop dur.
« C'est compliqué dans ces conditions d'installer des jeunes. S'ils n'héritent pas de l'exploitation de leurs parents, les terrains sont trop chers,note Michel Dessus, président de la Chambre d'agriculture.Sans parler des investissements lourds que représentent les serres. »La flambée du prix des carburants a plombé les charges. Et pourtant. Malgré la concurrence, la production niçoise résiste. À défaut de pouvoir rivaliser sur le terrain de la quantité, les horticulteurs jouent la carte de la qualité.
« Les fleurs de Nice sont recherchées comme de l'or, pour leur fraîcheur. Quand vous prenez des roses de Hollande, par exemple, elles arrivent avec deux ou trois jours dans les dents,poursuit Michel Dessus. On a travaillé sur un label Nice Qualité Plus pour mettre en avant la production locale. » Et Patrick Calonico, horticulteur à Crémat et dans la plaine du Var, de souligner un autre atout de taille pour la filière : « Entre Vintimille et Toulon, on a un bassin de population d'1,8 million d'habitants. Une clientèle à fort pouvoir d'achat. »
Pour répondre à la demande et préserver la floriculture niçoise, des pôles sont prévus dans le cadre de l'Opération d'intérêt national (OIN). Les jeunes exploitants pourront y louer des terrains et ainsi cultiver à leur tour renoncules, gerberas ou œillets made in Nice. Des fleurs très prisées qu'on retrouve au marché aux fleurs du cours Saleya. La vitrine privilégiée de l'horticulture niçoise.
Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans votre Nice-Matin de ce mardi ou directement sur... http://www.nicematin.com/journal/en/ligne
http://www.nicematin.com/article/nice/lhorticulture-nicoise-peut-elle-survivre-a-la-poussee-urbaine
Depuis la fin des années 70, la ville n'a cessé de s'étendre sur ces territoires agricoles, réduisant ainsi le nombre d'exploitations. Sur plus de 1 000 il y a un demi-siècle, il en reste une vingtaine aujourd'hui.
Pression foncière
« Quand ils se sont installés à Saint-Pancrace, Pessicart ou La Lanterne, la terre ne valait presque rien, explique Michel Laugier, fils d'horticulteurs niçois. C'était loin du centre et très escarpé. »
Mais aujourd'hui, la donne a changé : le foncier vaut de l'or. Et le métier ne séduit plus forcément les nouvelles générations. Trop dur.
« C'est compliqué dans ces conditions d'installer des jeunes. S'ils n'héritent pas de l'exploitation de leurs parents, les terrains sont trop chers,note Michel Dessus, président de la Chambre d'agriculture.Sans parler des investissements lourds que représentent les serres. »La flambée du prix des carburants a plombé les charges. Et pourtant. Malgré la concurrence, la production niçoise résiste. À défaut de pouvoir rivaliser sur le terrain de la quantité, les horticulteurs jouent la carte de la qualité.
« Les fleurs de Nice sont recherchées comme de l'or, pour leur fraîcheur. Quand vous prenez des roses de Hollande, par exemple, elles arrivent avec deux ou trois jours dans les dents,poursuit Michel Dessus. On a travaillé sur un label Nice Qualité Plus pour mettre en avant la production locale. » Et Patrick Calonico, horticulteur à Crémat et dans la plaine du Var, de souligner un autre atout de taille pour la filière : « Entre Vintimille et Toulon, on a un bassin de population d'1,8 million d'habitants. Une clientèle à fort pouvoir d'achat. »
Pour répondre à la demande et préserver la floriculture niçoise, des pôles sont prévus dans le cadre de l'Opération d'intérêt national (OIN). Les jeunes exploitants pourront y louer des terrains et ainsi cultiver à leur tour renoncules, gerberas ou œillets made in Nice. Des fleurs très prisées qu'on retrouve au marché aux fleurs du cours Saleya. La vitrine privilégiée de l'horticulture niçoise.
Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans votre Nice-Matin de ce mardi ou directement sur... http://www.nicematin.com/journal/en/ligne
http://www.nicematin.com/article/nice/lhorticulture-nicoise-peut-elle-survivre-a-la-poussee-urbaine
mercredi 5 octobre 2011
mardi 4 octobre 2011
lundi 3 octobre 2011
dimanche 2 octobre 2011
samedi 1 octobre 2011
Inscription à :
Articles (Atom)