samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
jeudi 28 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
mardi 26 avril 2011
lundi 25 avril 2011
Le jardinage nous gagne
Plus de la moitié des Français possède un jardin cultivé avec soin. Et, à défaut de ce pré carré, le moindre bout de balcon ou de terrasse est mis à profit. Nous consacrons 1600 € par an à végétaliser et embellir nos vies.
Oui, les Français ont la main verte, comme le confirment plus que jamais les chiffres sur la pratique du jardinage dans l'Hexagone. Le moindre bout de balcon ou rebord de fenêtre, la moindre terrasse… sont mis à profit pour planter trois fleurs ou des mini-tomates. On reste médusé quand on découvre les statistiques fournies par Promojardin, une association de pros qui regroupe le lobby du jardinage amateur : neuf foyers sur dix dispose d'un espace fleuri ou cultivé rattaché à leur habitat principal. Les privilégiés (ils sont tout de même la moitié) disposent d'un jardin digne de ce nom, représentant une surface globale d'un million d'hectares, soit 2 % de notre territoire national.
Entre les jardins ouvriers, la tradition bien ancrée des Villes et villages fleuris, l'installation de prairies urbaines comme à Toulouse favorisant la dissémination naturelle des espèces communes, c'est tout notre environnement qui reprend des couleurs au printemps. Et cette heureuse tendance qui fleurit nos vies n'est pas près de s'arrêter. Un habitant sur deux, héritier de la France rurale, bêche, taille, tond, consacrant chaque année près de 1 600 € à l'embellissement de son pré carré. C'est deux fois plus qu'il y a dix ans.
Cet engouement a été vite compris des spécialistes sur la place, des Truffaut au Jardiland en passant par Botanic, eux-mêmes de plus en plus concurrencées par les grandes surfaces qui ont élargi leur rayon bricolage à l'outillage et aux produits verts. Il faut dire que le secteur est lucratif : le marché du jardinage amateur représente chaque année un chiffre d'affaires 7,2 milliards d'euros, avec une évolution sur cinq ans de 5,6 %. À ce phénomène s'ajoutent deux autres constats d'ordre social. En période de crise, notent les distributeurs, on constate toujours un retour de la population à « l'autoproduction ». Faire son propre potager répond à l'évidence à un souci d'ordre économique. S'y ajoute l'assurance de produire des fruits et des légumes de qualité, qui plus est de saison. La vogue du bio confirme encore plus cette tendance. Une enquête récente Unep-Ipsos indique que plus d'un Français sur trois rêve d'un jardin potager ou fruitier, ce qu'on regroupe aujourd'hui sous le terme de jardin nourricier. Sans doute faut-il y voir un désir écologique d'authenticité, conjugué à un plus grand respect de la nature et des saisons. En somme, une participation toute personnelle au développement durable. Mais nous avons visiblement beaucoup à faire. Cette semaine, était encore dénoncée l'utilisation trop intensive de produits pesticides pour nos cultures : 5 000 tonnes par an, dont 250 tonnes pour le seul jardinage amateur !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/25/1067670-Le-jardinage-nous-gagne.html
Oui, les Français ont la main verte, comme le confirment plus que jamais les chiffres sur la pratique du jardinage dans l'Hexagone. Le moindre bout de balcon ou rebord de fenêtre, la moindre terrasse… sont mis à profit pour planter trois fleurs ou des mini-tomates. On reste médusé quand on découvre les statistiques fournies par Promojardin, une association de pros qui regroupe le lobby du jardinage amateur : neuf foyers sur dix dispose d'un espace fleuri ou cultivé rattaché à leur habitat principal. Les privilégiés (ils sont tout de même la moitié) disposent d'un jardin digne de ce nom, représentant une surface globale d'un million d'hectares, soit 2 % de notre territoire national.
Entre les jardins ouvriers, la tradition bien ancrée des Villes et villages fleuris, l'installation de prairies urbaines comme à Toulouse favorisant la dissémination naturelle des espèces communes, c'est tout notre environnement qui reprend des couleurs au printemps. Et cette heureuse tendance qui fleurit nos vies n'est pas près de s'arrêter. Un habitant sur deux, héritier de la France rurale, bêche, taille, tond, consacrant chaque année près de 1 600 € à l'embellissement de son pré carré. C'est deux fois plus qu'il y a dix ans.
Cet engouement a été vite compris des spécialistes sur la place, des Truffaut au Jardiland en passant par Botanic, eux-mêmes de plus en plus concurrencées par les grandes surfaces qui ont élargi leur rayon bricolage à l'outillage et aux produits verts. Il faut dire que le secteur est lucratif : le marché du jardinage amateur représente chaque année un chiffre d'affaires 7,2 milliards d'euros, avec une évolution sur cinq ans de 5,6 %. À ce phénomène s'ajoutent deux autres constats d'ordre social. En période de crise, notent les distributeurs, on constate toujours un retour de la population à « l'autoproduction ». Faire son propre potager répond à l'évidence à un souci d'ordre économique. S'y ajoute l'assurance de produire des fruits et des légumes de qualité, qui plus est de saison. La vogue du bio confirme encore plus cette tendance. Une enquête récente Unep-Ipsos indique que plus d'un Français sur trois rêve d'un jardin potager ou fruitier, ce qu'on regroupe aujourd'hui sous le terme de jardin nourricier. Sans doute faut-il y voir un désir écologique d'authenticité, conjugué à un plus grand respect de la nature et des saisons. En somme, une participation toute personnelle au développement durable. Mais nous avons visiblement beaucoup à faire. Cette semaine, était encore dénoncée l'utilisation trop intensive de produits pesticides pour nos cultures : 5 000 tonnes par an, dont 250 tonnes pour le seul jardinage amateur !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/25/1067670-Le-jardinage-nous-gagne.html
dimanche 24 avril 2011
samedi 23 avril 2011
vendredi 22 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
mercredi 20 avril 2011
mardi 19 avril 2011
lundi 18 avril 2011
dimanche 17 avril 2011
vendredi 15 avril 2011
jeudi 14 avril 2011
mercredi 13 avril 2011
mardi 12 avril 2011
lundi 11 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
Comment faire son propre jardin japonais
Au Japon, le printemps est plus beau qu'ailleurs. Ce fragile miracle tient à la profusion des cerisiers en fleur ornant les jardins japonais. À Toulouse, tout le week-end, le jardinier du Jardin japonais a assuré de très suivies visites guidées de ce petit coin de paradis. Armés d'appareils photos et de carnets, les visiteurs avaient envie de créer leur propre jardin japonais. Comment s'y prendre ? La surface minimum nécessaire est de 200 à 300 m2. Un jardin japonais nécessite un investissement de départ relativement important, surtout si l'on s'adresse à un architecte paysagiste, de 10 000 € à 15 000€. Si on souhaite réaliser un jardin avec des arbres comme au XVIIe siècle, on plantera des cerisiers du Japon, d'un à trois, des érables, des conifères, toujours en quantité impaire, comme dans la cosmogonie bouddhiste qui bannit la symétrie. Pour les végétaux, on aura recours aux hydrangéas, aux mahonias japonica, aux buis, aux cryptomerias japonica, conifères de la famille des cyprès, aux aucubas du Japon et aux bambous noirs. Le jardin japonais doit être dissimulé et ne se révèle que par bribes selon la perspective. Dans l'idéal, il comporte un point d'eau avec des carpes Koïe (gros poissons rouges), un pont japonais rouge (la couleur de l'empereur), en bois et courbé. La taille des arbres (en nuages, en moutonnements, en vagues) est aussi très importante. À vos sécateurs !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055748-Comment-faire-son-propre-jardin-japonais.html
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055748-Comment-faire-son-propre-jardin-japonais.html
La dune du Pyla, une merveille à protéger
La dune du Pyla, la plus haute d'Europe, qui domine l'entrée du bassin d'Arcachon, avance de près de cinq mètres par an en moyenne, ce qui rend délicate la protection de ce site unique et majestueux
Sous l'effet du vent dominant d'Ouest, cette imposante barrière de sable de 2.500 m de long sur 500 de large se déplace inexorablement vers l'intérieur des terres, engloutissant au passage 8.000 m2 de forêt par an.
La dune, qui sépare l'océan Atlantique d'une forêt de pins maritimes, est gravie chaque année par 1,2 million de visiteurs, attirés par un panorama d'exception.
Cette avancée a déjà fait des victimes.
Des maisons ont été englouties, une voie d'accès a dû être fermée et, pour sauver des constructions en danger près de la corniche, on a planté des pins qui ont fixé la dune à cet endroit-là.
"Il n'y a plus de maisons menacées", assure Michel Daverat, élu régional Europe Ecologie-Les Verts et président du Syndicat mixte de la grande dune du Pyla.
La dune n'est pas fragile, assure-t-il. "Elle supporte le public nombreux mais c'est la forêt qui la borde qu'il faut protéger", dit-il.
LA FORÊT EN DANGER
Une zone de 6.400 hectares comprenant la dune et une portion de la forêt qui la longe a été classée en 1994.
Des campings ont été autorisés à s'y implanter, au pied de la dune, quand ils ne comportaient que des toiles de tente et disparaissaient une fois la saison estivale terminée.
"Ce n'est plus le cas avec les installations en dur. En plus, certains d'entre eux ont pris des libertés en s'étendant au-delà de ce qui était toléré. L'Etat y a remis un peu d'ordre", précise Michel Daverat.
Si la dune poursuit son avancée à son rythme actuel, d'ici moins de 40 ans les campings et la route qui mène à Biscarrosse (Landes) seront ensevelis sous le sable.
Jacques Storelli, président de l'Association de défense et de promotion du Pyla-sur-Mer, rappelle que des actions devant les juridictions administratives ont permis de mettre un terme à l'extension d'un de ces campings.
Le combat a été rude contre la "Fenêtre océane", un projet de pôle de développement qui prévoyait notamment des constructions en pleine forêt protégée.
"Il faut rester vigilant car si on laisse faire les lotisseurs, on va perdre ce que la nature nous a donné et ce qui justifie que tant de gens veulent venir y vivre", prévient Jacques Storelli.
RESTES ARCHÉOLOGIQUES
Afin de protéger définitivement la dune, le Conservatoire du littoral tente de racheter la frange littorale de la zone classée, constituée de plusieurs centaines de parcelles, afin d'en faire un espace de droit public.
"On a fait un inventaire très précis des parcelles. Il reste encore des lots dont nous n'avons pas identifié les propriétaires. C'est un véritable patchwork", explique Guillemette Roland, déléguée régionale du Conservatoire.
Pour bien s'occuper du site, dit-elle, il faut une gestion globale, et pour accélérer le mouvement une Déclaration d'utilité publique (DUP) qui pourrait être mise en place en 2012 et mener dans les cas les plus extrêmes à des expropriations.
"Je pense qu'on va obtenir l'accord de la majorité des propriétaires. Nous sommes aussi en discussion avec les campings", précise-t-elle.
Il faudra aller au bout "mais en essayant de convaincre, pas de contraindre", conclut-elle.
À quelque chose malheur est bon. À l'Ouest, la côte avance et la dune laisse apparaître des merveilles pour les scientifiques.
"On peut reconstituer l'historique récente de la formation dunaire aquitaine", dit Jean-Marie Froidefond, chercheur au CNRS à l'université de Bordeaux.
"Sur la partie face au vent on retrouve quatre paléosols, formés à la surface de dunes précédentes. On y trouve des restes archéologiques (poteries, flèches, céramiques, grés, boucles...) et même des pièces datant de Louis XIII".
http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A2KJ3CVWeaBNVB0AHrZoAQx.;_ylu=X3oDMTByNHVlOTJuBHBvcwMxBHNlYwNzcgRjb2xvA2FjNAR2dGlkAw--/SIG=12pgu76m4/EXP=1302391254/**http%3a//fr.news.yahoo.com/4/20110409/tts-france-dune-pyla-ca02f96.html
Sous l'effet du vent dominant d'Ouest, cette imposante barrière de sable de 2.500 m de long sur 500 de large se déplace inexorablement vers l'intérieur des terres, engloutissant au passage 8.000 m2 de forêt par an.
La dune, qui sépare l'océan Atlantique d'une forêt de pins maritimes, est gravie chaque année par 1,2 million de visiteurs, attirés par un panorama d'exception.
Cette avancée a déjà fait des victimes.
Des maisons ont été englouties, une voie d'accès a dû être fermée et, pour sauver des constructions en danger près de la corniche, on a planté des pins qui ont fixé la dune à cet endroit-là.
"Il n'y a plus de maisons menacées", assure Michel Daverat, élu régional Europe Ecologie-Les Verts et président du Syndicat mixte de la grande dune du Pyla.
La dune n'est pas fragile, assure-t-il. "Elle supporte le public nombreux mais c'est la forêt qui la borde qu'il faut protéger", dit-il.
LA FORÊT EN DANGER
Une zone de 6.400 hectares comprenant la dune et une portion de la forêt qui la longe a été classée en 1994.
Des campings ont été autorisés à s'y implanter, au pied de la dune, quand ils ne comportaient que des toiles de tente et disparaissaient une fois la saison estivale terminée.
"Ce n'est plus le cas avec les installations en dur. En plus, certains d'entre eux ont pris des libertés en s'étendant au-delà de ce qui était toléré. L'Etat y a remis un peu d'ordre", précise Michel Daverat.
Si la dune poursuit son avancée à son rythme actuel, d'ici moins de 40 ans les campings et la route qui mène à Biscarrosse (Landes) seront ensevelis sous le sable.
Jacques Storelli, président de l'Association de défense et de promotion du Pyla-sur-Mer, rappelle que des actions devant les juridictions administratives ont permis de mettre un terme à l'extension d'un de ces campings.
Le combat a été rude contre la "Fenêtre océane", un projet de pôle de développement qui prévoyait notamment des constructions en pleine forêt protégée.
"Il faut rester vigilant car si on laisse faire les lotisseurs, on va perdre ce que la nature nous a donné et ce qui justifie que tant de gens veulent venir y vivre", prévient Jacques Storelli.
RESTES ARCHÉOLOGIQUES
Afin de protéger définitivement la dune, le Conservatoire du littoral tente de racheter la frange littorale de la zone classée, constituée de plusieurs centaines de parcelles, afin d'en faire un espace de droit public.
"On a fait un inventaire très précis des parcelles. Il reste encore des lots dont nous n'avons pas identifié les propriétaires. C'est un véritable patchwork", explique Guillemette Roland, déléguée régionale du Conservatoire.
Pour bien s'occuper du site, dit-elle, il faut une gestion globale, et pour accélérer le mouvement une Déclaration d'utilité publique (DUP) qui pourrait être mise en place en 2012 et mener dans les cas les plus extrêmes à des expropriations.
"Je pense qu'on va obtenir l'accord de la majorité des propriétaires. Nous sommes aussi en discussion avec les campings", précise-t-elle.
Il faudra aller au bout "mais en essayant de convaincre, pas de contraindre", conclut-elle.
À quelque chose malheur est bon. À l'Ouest, la côte avance et la dune laisse apparaître des merveilles pour les scientifiques.
"On peut reconstituer l'historique récente de la formation dunaire aquitaine", dit Jean-Marie Froidefond, chercheur au CNRS à l'université de Bordeaux.
"Sur la partie face au vent on retrouve quatre paléosols, formés à la surface de dunes précédentes. On y trouve des restes archéologiques (poteries, flèches, céramiques, grés, boucles...) et même des pièces datant de Louis XIII".
http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A2KJ3CVWeaBNVB0AHrZoAQx.;_ylu=X3oDMTByNHVlOTJuBHBvcwMxBHNlYwNzcgRjb2xvA2FjNAR2dGlkAw--/SIG=12pgu76m4/EXP=1302391254/**http%3a//fr.news.yahoo.com/4/20110409/tts-france-dune-pyla-ca02f96.html
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