lundi 29 mars 2010
dimanche 28 mars 2010
Sur les pas des écrivains...le jardin du haut Guise
J’ai parcouru le Jardin d’Agrément. Il est perché au-dessus de l’Oise, entre les résidences et le lieu du travail. Il joue le rôle de tampon salutaire, pour le privilège des yeux et de tous. Sa conception est pédagogique et favorise la déambulation, le parcours initiatique. Des paliers, autorisent les stations poétiques, ménagent les vues sur la rivière alanguie, sur la campagne apaisante. Enfants, maîtresses des foyers, ouvriers, pourquoi faudrait-il les priver du regard oisif sur le décor riant, sur la parenthèse de verdure. Dans cet univers de fabriques, au milieu des panaches de fumée, on doit pouvoir, comme le nanti, s’émouvoir à la vue d’une statue, d’un massif de fleurs, ou des gracieuses courbes de la treille.
Le jardin dit du « Haut », vidé du monde, garde encore ses reliques romantiques. L’averti imagine les promenades digestives en famille, les leçons de jardinage, prodiguées aux enfant les moments de recueillement, les effusions du cœur.
On entend de deux côtés différents, le bruit de l’eau qui tombe, d’une part, dans le bassin aux triple jets d’eaux qui se trouvent en contrebas devant nous, lorsque vous regardez la rivière qui coule au pied du jardin et coule d’autre part dans le réservoir placé au-dessus de la tonnelle derrière vous. Dans ce dernier, de beaux poissons rouges nombreux prennent leurs ébats, au pied de la baigneuse en terre cuite de Falconnet, bien connue de tous les amateurs. »
Jean-Baptiste André Godin, Le Devoir, n° 165, 1881.
Fin de la promenade à travers les ornements du passé, faits pour l’apprentissage des regards, avec cette dernière image du Mausolée de monsieur Godin, fatalement pompeux, voulu par Marie-Adèle Moret, sa seconde femme, tapie dans l’ombre. A ses côtés, le mouleur de l’usine, équipé de tous les attributs de son métier, l’Allégorie aussi de la maternité. J’y vois déclinées, les valeurs chères au bâtisseur ; l’amour du travail bien fait, l’éducation, la famille. J’ai quelques doutes… Sans doute trop beau tout çà, pour être vrai, trop vêtu de probité candide.
Je retrouve le centre-ville, au bout de la rue André Godin.
La vieille cité, à l’écart du Familistère, bourdonne des courses de fourmis affairées. Sur la Place d’Armes, Camille Desmoulins, le révolutionnaire, occupe le place d’honneur, parmi le poissonnier, la fleuriste, le banquier. Allure altière, le chapeau tourné à l’envers, pour éviter l’aumône des pigeons.
Combien de Guisards connaissent-ils encore son histoire, ses liens avec Robespierre, ses discours enflammés, la morgue de ses ennemis, sa déchéance et sa mort, programmée à 33 ans ?
« Il fut l’agent le plus efficace de sa propre fin par les haines personnelles inexpiables que lui avaient attirées ses railleries de polémiste », Le Pays de Guise, M. Pierdé.
http://www.terresdecrivains.com/
Le jardin dit du « Haut », vidé du monde, garde encore ses reliques romantiques. L’averti imagine les promenades digestives en famille, les leçons de jardinage, prodiguées aux enfant les moments de recueillement, les effusions du cœur.
On entend de deux côtés différents, le bruit de l’eau qui tombe, d’une part, dans le bassin aux triple jets d’eaux qui se trouvent en contrebas devant nous, lorsque vous regardez la rivière qui coule au pied du jardin et coule d’autre part dans le réservoir placé au-dessus de la tonnelle derrière vous. Dans ce dernier, de beaux poissons rouges nombreux prennent leurs ébats, au pied de la baigneuse en terre cuite de Falconnet, bien connue de tous les amateurs. »
Jean-Baptiste André Godin, Le Devoir, n° 165, 1881.
Fin de la promenade à travers les ornements du passé, faits pour l’apprentissage des regards, avec cette dernière image du Mausolée de monsieur Godin, fatalement pompeux, voulu par Marie-Adèle Moret, sa seconde femme, tapie dans l’ombre. A ses côtés, le mouleur de l’usine, équipé de tous les attributs de son métier, l’Allégorie aussi de la maternité. J’y vois déclinées, les valeurs chères au bâtisseur ; l’amour du travail bien fait, l’éducation, la famille. J’ai quelques doutes… Sans doute trop beau tout çà, pour être vrai, trop vêtu de probité candide.
Je retrouve le centre-ville, au bout de la rue André Godin.
La vieille cité, à l’écart du Familistère, bourdonne des courses de fourmis affairées. Sur la Place d’Armes, Camille Desmoulins, le révolutionnaire, occupe le place d’honneur, parmi le poissonnier, la fleuriste, le banquier. Allure altière, le chapeau tourné à l’envers, pour éviter l’aumône des pigeons.
Combien de Guisards connaissent-ils encore son histoire, ses liens avec Robespierre, ses discours enflammés, la morgue de ses ennemis, sa déchéance et sa mort, programmée à 33 ans ?
« Il fut l’agent le plus efficace de sa propre fin par les haines personnelles inexpiables que lui avaient attirées ses railleries de polémiste », Le Pays de Guise, M. Pierdé.
http://www.terresdecrivains.com/
samedi 27 mars 2010
vendredi 26 mars 2010
jeudi 25 mars 2010
Potager d'un curieux 7 Concept de biodiversité
Jean-Luc Danneyrolles vit dans un jardin du Lubéron depuis plus de 20 ans. Il développe au Potager d'un curieux une "agriculture jardinée". Ce curieux collecteur de graines partage tout au long de ces 10 films courts, son expérience et ses observations sur des concepts souvent dénaturés. Au choix, vous pouvez suivre le fil numéroté des vidéos ou glaner selon votre appétit.
Ce film fait partie d'une série de rencontres sur des alternatives culturelles, sociales, environnementales
Potager d'un curieux 7 Concept de biodiversité
envoyé par ziconofages. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Ce film fait partie d'une série de rencontres sur des alternatives culturelles, sociales, environnementales
Potager d'un curieux 7 Concept de biodiversité
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mercredi 24 mars 2010
mardi 23 mars 2010
lundi 22 mars 2010
Jardinage : Visite du jardin d'un hôtel particulier à Paris
Jardinage : Visite du jardin d'un hôtel particulier à Paris - Paris - Visite d'un hôtel particulier situé en plein centre de Paris et crée en 1883
dimanche 21 mars 2010
samedi 20 mars 2010
vendredi 19 mars 2010
Visite du jardin botanique de Kew
Situé en bordure de la palpitante ville de Londres en Angleterre, dans l’un des méandres de la Tamise, le jardin botanique royal de Kew a été inclus dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2003.
Son achèvement a demandé près de 20 ans de restauration (dont l'orangerie qui date du XVIIIe siècle), de réorganisation des laboratoires et de mise à jour des collections. Mis à part tous ces travaux, les raisons pour une telle reconnaissance sont nombreuses, car Kew est un endroit plein de richesses. Le territoire des jardins de Kew s'étend sur plus de 120 hectares (en comparaison, le Jardin botanique de Montréal fait 75 hectares) et est divisé en plusieurs zones comptant une cinquantaine de jardins thématiques.
En plus d'y trouver une horticulture variée, Kew est un centre réputé de recherche en botanique et de préservation des végétaux. Ce jardin possède les plus grands et les plus précieux herbiers, mais brille aussi par ses collections de matériaux vivants, dispersés dans les jardins extérieurs ou protégés par les nombreuses serres. La toute dernière serre est un véritable bijou d'ingénierie: modelée sur l'image d'une coquille, la serre des plantes alpines est doté d’un système entièrement automatisé qui permet de faire croire à ces végétaux miniatures qu'ils croissent en pleine montagne!
Territoire royal dès 1730, l'espace était déjà consacré au jardin, et plus spécialement à la culture des céréales et des légumes, dans le style «ferme ornée» très en vogue à l'époque. Si le jardin a dû passer au travers de périodes difficiles, sa vivacité et son importance ont toujours refait surface et le jardin n'a cessé de se développer, surtout à partir de 1850. C'était l'époque des grandes collections et les chasseurs de plantes étaient envoyés au bout du monde pour rapporter des trésors, lesquels étaient aussitôt présentés à la population: orchidées, bégonias, dahlias et tant d'autres ont tour à tour volé la vedette.
La majestueuse serre des palmiers (Palm House) a été construite en 1848 pour y loger les immenses palmiers fraîchement arrivés des régions chaudes. D'ailleurs, les serres érigées à l'époque victorienne valent à elles seules le déplacement: elles ont été préservées selon le modèle original et leur architecture démontre toute l'importance de la botanique à cette époque.
Son achèvement a demandé près de 20 ans de restauration (dont l'orangerie qui date du XVIIIe siècle), de réorganisation des laboratoires et de mise à jour des collections. Mis à part tous ces travaux, les raisons pour une telle reconnaissance sont nombreuses, car Kew est un endroit plein de richesses. Le territoire des jardins de Kew s'étend sur plus de 120 hectares (en comparaison, le Jardin botanique de Montréal fait 75 hectares) et est divisé en plusieurs zones comptant une cinquantaine de jardins thématiques.
En plus d'y trouver une horticulture variée, Kew est un centre réputé de recherche en botanique et de préservation des végétaux. Ce jardin possède les plus grands et les plus précieux herbiers, mais brille aussi par ses collections de matériaux vivants, dispersés dans les jardins extérieurs ou protégés par les nombreuses serres. La toute dernière serre est un véritable bijou d'ingénierie: modelée sur l'image d'une coquille, la serre des plantes alpines est doté d’un système entièrement automatisé qui permet de faire croire à ces végétaux miniatures qu'ils croissent en pleine montagne!
Territoire royal dès 1730, l'espace était déjà consacré au jardin, et plus spécialement à la culture des céréales et des légumes, dans le style «ferme ornée» très en vogue à l'époque. Si le jardin a dû passer au travers de périodes difficiles, sa vivacité et son importance ont toujours refait surface et le jardin n'a cessé de se développer, surtout à partir de 1850. C'était l'époque des grandes collections et les chasseurs de plantes étaient envoyés au bout du monde pour rapporter des trésors, lesquels étaient aussitôt présentés à la population: orchidées, bégonias, dahlias et tant d'autres ont tour à tour volé la vedette.
La majestueuse serre des palmiers (Palm House) a été construite en 1848 pour y loger les immenses palmiers fraîchement arrivés des régions chaudes. D'ailleurs, les serres érigées à l'époque victorienne valent à elles seules le déplacement: elles ont été préservées selon le modèle original et leur architecture démontre toute l'importance de la botanique à cette époque.
jeudi 18 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
La reine du potager et sa suite!
Quand il commence à être question de semis de tomates et de poivrons, le printemps n’est jamais loin! Avec le mois de mars, les rayons du soleil deviennent plus vigoureux de jour en jour. Aussi, les semis à faire cette semaine ont de quoi nous donner d’excellents ingrédients, l’été venu, pour composer des petits plats parfumés aux accents de la Méditerranée… ou du Mexique!
La tomate
Parce que le choix des semences de tomates est énorme comparativement à celui des plants vendus en pépinière, il est fort probable que vous obtiendrez de meilleurs fruits avec les variétés semées. En effet, les critères de sélection des producteurs de plants ne tiennent pas seulement compte de la qualité du fruit mais aussi du prix de la semence et de la facilité de production. C’est pourquoi les variétés de tomates disponibles sont toujours les mêmes, ou presque, dans les centres de jardin. Cependant, à la maison, rien de vous empêche de goûter la saveur de variétés anciennes comme la tomate rouge vin foncé ‘Black from Tula’ et la belle orangé ‘Dr Wyche’s Yellow’; ou de vous régaler des fruits d’hybrides récents tels les ‘Black Cherry’ ou ‘Sungella’.
• Semer dans un terreau à base de tourbe de sphaigne bien drainé, car les jeunes plants de tomates sont sujets à la fonte des semis.
• Semer en plateaux à 1,5 cm de profondeur et à 2,5 cm de distance.
• Maintenir la température du sol autour de 29 ˚C.
• Garder la surface du terreau humide, mais non détrempée.
• Les graines germent entre 6 et 8 jours.
• Dix jours après la germination, repiquer les jeunes plants dans des pots individuels de 7,5 cm.
• Couper toutes les feuilles sauf celles de la tête et planter en profondeur, de sorte que les tiges sont enfouies jusqu’aux premières feuilles.
• Cultiver à une température entre 16 et 21 ˚C.
Les piments et poivrons
Une fois de plus, le choix des piments cultivés à partir de semences est impressionnant. Du plus doux au plus piquant, expérimentez avec les formes, les couleurs et les saveurs! Qu’ils s’appellent ‘Peperone Ciliegia Piccante’ ou ‘Serrano del Sol’, ‘Numex Twilight’ ou ‘Meek and Mild’, ils ont tous un caractère bien particulier qui ne demande qu’à être découvert!
• Remplir un plateau à cellules de terreau à empoter, passé au tamis.
• Semer les graines à 6 mm de profondeur et arroser généreusement.
• Maintenir la température du sol entre 27 et 29 ˚C.
• Garder la surface du terreau humide, mais non détrempée.
• Les graines germent entre 6 et 8 jours.
• Après l’apparition des premières vraies feuilles, repiquer les jeunes plants dans des pots individuels de 10 cm et baisser la température à 21 ˚C le soir.
• Quand le troisième groupe de vraies feuilles apparaît, réduire la température nocturne à 13 ˚C. Cette période de froid permet d’augmenter la production de fleurs et de fruits.
• En tout temps, les jeunes plants ont besoin de 16 heures de lumière. Il faut donc les cultiver sous néons pour obtenir de bons résultats.
• Éliminer tous les boutons de fleurs dès leur apparition jusqu’à sept jours après la transplantation au jardin.
mardi 16 mars 2010
Jardinez avec la lune
Jour après jour, tirez parti de la position de la lune pour réussir au mieux vos plantations grâce à notre calendrier lunaire 2009-2010.
Le calendrier lunaire est un outil précieux pour connaître les jours favorables - ou à éviter - pour vos plantations.
Il indique aussi les périodes à privilégier en fonction des plantes : jours fleurs, jours feuilles, jours fruits, jours racines.
• Lune croissante et décroissante
La lune apparaît nettement sous différentes phases au cours de ce cycle d'une durée de 29 jours, 12 heures et 44 minutes. C'est le cycle le plus connu à l'origine des dictons et autres croyances populaires. Il peut servir d'unique guide aux travaux du jardinier néophyte.
En phase croissante (de la nouvelle lune à la pleine lune), la vitalité et la résistance des plantes sont renforcées. C'est une période favorable pour appliquer les traitements préventifs ou curatifs, semer, repiquer ou planter des végétaux qui doivent produire des fleurs, des fruits ou des graines (rosier, pommier, haricot). Exemple : du 14 au 28 avril, semez la lavatère et la capucine.
En phase décroissante (de la pleine lune à la nouvelle lune), les fleurs et les aromatiques sont plus parfumées mais les récoltes de fruits se conservent moins bien. C'est une période favorable au travail du sol, à la coupe du bois, aux greffes, à l'assimilation des engrais, à la culture des végétaux qui ne doivent pas fleurir (salade, oignon, épinard). Exemple : du 28 avril au 14 mai, semez les laitues d'été et la poirée.
Le calendrier lunaire est un outil précieux pour connaître les jours favorables - ou à éviter - pour vos plantations.
Il indique aussi les périodes à privilégier en fonction des plantes : jours fleurs, jours feuilles, jours fruits, jours racines.
• Lune croissante et décroissante
La lune apparaît nettement sous différentes phases au cours de ce cycle d'une durée de 29 jours, 12 heures et 44 minutes. C'est le cycle le plus connu à l'origine des dictons et autres croyances populaires. Il peut servir d'unique guide aux travaux du jardinier néophyte.
En phase croissante (de la nouvelle lune à la pleine lune), la vitalité et la résistance des plantes sont renforcées. C'est une période favorable pour appliquer les traitements préventifs ou curatifs, semer, repiquer ou planter des végétaux qui doivent produire des fleurs, des fruits ou des graines (rosier, pommier, haricot). Exemple : du 14 au 28 avril, semez la lavatère et la capucine.
En phase décroissante (de la pleine lune à la nouvelle lune), les fleurs et les aromatiques sont plus parfumées mais les récoltes de fruits se conservent moins bien. C'est une période favorable au travail du sol, à la coupe du bois, aux greffes, à l'assimilation des engrais, à la culture des végétaux qui ne doivent pas fleurir (salade, oignon, épinard). Exemple : du 28 avril au 14 mai, semez les laitues d'été et la poirée.
lundi 15 mars 2010
dimanche 14 mars 2010
samedi 13 mars 2010
vendredi 12 mars 2010
Le jardin botanique de Chelsea Par Julie Dansereau
Londres regorge de parcs publics et les Londoniens, tout comme les étrangers en visite, aiment s’y rendre en grand nombre. Il y a aussi des jardins botaniques: un très grand, Kew Gardens, et un autre tout petit, l’un des plus anciens du Royaume-Uni, celui de Chelsea (Chelsea Physic Garden).
En bordure de la Tamise, au sud-ouest de Londres, le jardin de Chelsea a été fondé en 1673 et cache un petit trésor de jardin. Le terme «physic» réfère au côté médical (physician = médecin), puisque ce jardin permettait aux apprentis apothicaires de reconnaître les plantes et de les utiliser pour soigner les maux de l’époque.
Avec le temps, d’autres collections ont enrichi le jardin, toujours dans cette volonté d’en savoir le plus possible sur le monde végétal. Ce jardin est tout petit, découpé en pointe et entouré de près par des résidences de prestige. C’est un îlot de verdure et de savoir, mais surtout un petit morceau d’histoire qui vaut le déplacement!
Dès qu’on passe la grille d’entrée, on s’insère dans le temps. Ce curieux jardin est séparé en sections où les végétaux sont rassemblés en parcelles rectangulaires, non pas par familles ou par catégories horticoles mais selon leur pouvoir de guérison ou tout autre utilité. Ainsi, le jardin pharmacie présente les plantes servant à soigner, par exemples: les problèmes cardiaques, nerveux, respiratoires, dermatologiques.
Une autre section attire plutôt le nez: c’est le jardin de la parfumerie et des aromates, fort utiles en ces temps anciens de perruques poudrées! Le jardin dit médicinal est, quant à lui, assez original: il contient la pharmacologie des groupes ethniques d’une bonne partie du monde, comme celle des Indiens d’Amérique du Nord. On faisait de l’ethnobotanique au XIXe siècle!
Une dernière section, celle des plantes potagères, produit essentiellement des semences de plants anciens et rares. Ces graines sont destinées à la recherche, la production et la conservation. Cet endroit est un véritable musée des plantes! Au milieu de l’allée centrale, se trouve un plan d’eau entouré par de drôles de pierres, dont les interstices s’ornent de plantes alpines. C’est l’origine de ces pierres qui surprend: certaines sont des roches de lave rapportées d’Islande en 1772 lors d’une des nombreuses expéditions tandis que d’autres proviennent de la célèbre Tour de Londres!
En bordure de la Tamise, au sud-ouest de Londres, le jardin de Chelsea a été fondé en 1673 et cache un petit trésor de jardin. Le terme «physic» réfère au côté médical (physician = médecin), puisque ce jardin permettait aux apprentis apothicaires de reconnaître les plantes et de les utiliser pour soigner les maux de l’époque.
Avec le temps, d’autres collections ont enrichi le jardin, toujours dans cette volonté d’en savoir le plus possible sur le monde végétal. Ce jardin est tout petit, découpé en pointe et entouré de près par des résidences de prestige. C’est un îlot de verdure et de savoir, mais surtout un petit morceau d’histoire qui vaut le déplacement!
Dès qu’on passe la grille d’entrée, on s’insère dans le temps. Ce curieux jardin est séparé en sections où les végétaux sont rassemblés en parcelles rectangulaires, non pas par familles ou par catégories horticoles mais selon leur pouvoir de guérison ou tout autre utilité. Ainsi, le jardin pharmacie présente les plantes servant à soigner, par exemples: les problèmes cardiaques, nerveux, respiratoires, dermatologiques.
Une autre section attire plutôt le nez: c’est le jardin de la parfumerie et des aromates, fort utiles en ces temps anciens de perruques poudrées! Le jardin dit médicinal est, quant à lui, assez original: il contient la pharmacologie des groupes ethniques d’une bonne partie du monde, comme celle des Indiens d’Amérique du Nord. On faisait de l’ethnobotanique au XIXe siècle!
Une dernière section, celle des plantes potagères, produit essentiellement des semences de plants anciens et rares. Ces graines sont destinées à la recherche, la production et la conservation. Cet endroit est un véritable musée des plantes! Au milieu de l’allée centrale, se trouve un plan d’eau entouré par de drôles de pierres, dont les interstices s’ornent de plantes alpines. C’est l’origine de ces pierres qui surprend: certaines sont des roches de lave rapportées d’Islande en 1772 lors d’une des nombreuses expéditions tandis que d’autres proviennent de la célèbre Tour de Londres!
jeudi 11 mars 2010
mercredi 10 mars 2010
Le jardin fluvial
La plupart des terrains sont conçus pour que l’eau de pluie s’égoutte le plus rapidement possible vers la rue. L’eau qui tombe sur le toit des maisons, les allées de garage en asphalte et même sur des pelouses déshydratées est perdue pour les plantes, car elle est dirigée le plus vite possible vers les égouts pluviaux.
Ces égouts sont aussi chargés de toutes sortes de polluants: sels de déglaçage, huile de voiture, métaux lourds, pesticides et engrais qui aboutissent dans les rivières et autres plans d’eau, causant évidemment du tort à la faune aquatique. Par ailleurs, lors des gros orages, les égouts pluviaux sont rapidement sursaturés et causent de gros soucis aux instances municipales, alors que dans un milieu naturel, les eaux de pluie s’infiltrent lentement dans le sol où elles sont filtrées et utilisées par les plantes. Dans les villes, la multiplication des surfaces imperméables et le drainage excessif crée des inondations, alors que la sécheresse peut sévir quelques semaines plus tard et exiger de l’arrosage avec de l’eau potable!
La création d’un jardin pluvial est une façon de réduire le volume d’eau de ruissellement en lui permettant d’être absorbée lentement par le sol pour être réutilisée plus tard. Un jardin pluvial est une dépression de faible profondeur conçue pour recueillir l’eau de pluie excédentaire et s’assécher après environ deux jours. Il faut le placer à au moins 4 m de la maison et le long d’une voie naturelle d’écoulement des eaux, si possible. Si le sol est argileux, il faudra l’ameublir jusqu’à une profondeur de 0,6 à 1,20 m et placer, au besoin, du sable ou du gravier dans le fond.
Choisissez des plantes vivaces ou des arbustes qui tolèrent les conditions humides mais aussi les sécheresses occasionnelles. Voyez ce qui pousse naturellement dans les fossés près de chez vous: quenouilles, spirées, eupatoires, cornouillers, saules arbustifs, etc. Vous pouvez aussi utiliser un mélange de semences de rivages ou de prairies humides.
Jardinage.net
mardi 9 mars 2010
Bouturage
Dans la nature, les plantes se reproduisent spontanément par semis ou par marcottage. Le jardinage est pour une large part l'art de reproduire les espèces et les variétés, pour les faire fructifier, fleurir...
La multiplication, que ce soit par semis, par bouturage, par marcottage, par division ou par greffe est le moyen le moins onéreux dans le jardin pour avoir des fleurs et des légumes. D'autant plus que ces méthodes de multiplication ne demandent pas un matériel sophistiqué.
Le bouturage
Le bouturage consiste à créer une plante entière, à partir d'un fragment de plante prélevé sur la plante mère. Il consiste à provoquer l'enracinement d'un fragment de tige, de feuille ou de racine.
o Le plus simple :
- Coupez un rameau feuillé non fleuri long de 10 cm.
- Supprimez les feuilles inférieures, coupez en deux les feuilles supérieures restantes si elles sont grandes ou laissez-les intactes si elles sont de petite taille.
- La ou les feuille(s) restante(s) sert à poursuivre l'activité biologique de la plante.
- Aidez au bouturage, trempez le rameau sur 2 cm dans une poudre d'hormone de bouturage.
o Le bouturage par feuille : idéal pour presque toutes les plantes cultivées en intérieur, est très facile à réussir.
- Prélevez la feuille et son pétiole et enfoncez-la en terre.
oLe bouturage par racines : difficile à réaliser, est réservé aux professionnels.
Le substrat de culture sera, pour toutes les boutures, léger et poreux : mélange de sable et de tourbe blonde par moitié (la terre traditionnelle convient mais assure moins de réussite).
L'arrosage est presque quotidien.
De très nombreuses plantes peuvent se bouturer dans l'eau : Laissez les tiges 15 jours dans l'eau pour qu'elles commencent à faire des racines puis mettez-les en terre.
Les boutures ont besoin d'une humidité ambiante et d'une certaine chaleur.
3- Le marcottage
Plus facile à réussir que le bouturage mais moins "rentable' en nombre de plantes reproduites, le marcottage consiste à provoquer l'émission de racines sur un rameau sans détacher celui-ci de la plante dont il est issu. Il reste ainsi nourri par sa plante mère, tant qu'il n'est pas capable de s'alimenter seul. C'est seulement à ce moment qu'il sera sevré, c'est à dire détaché de la plante mère.
o Technique :
- Au printemps : enterrez sous terre l'extrémité d'un rameau souple d'une plante sans le détacher de la plante mère dans un mélange de sable et de tourbe. On peut aussi utiliser une hormone de bouturage. Arrosez régulièrement.
- A l'automne : la marcotte pourra être sevrée.
REMARQUE : La marcotte s'utilise principalement pour les plantes grimpantes et les arbustes à branches souples.
4- La division
La division des touffes est un mode de multiplication pour toutes les souches vivaces.
Cette technique consiste à séparer une souche en plusieurs fragments qui donneront autant de nouvelles plantes identiques à la plante mère.
La division se pratique au printemps ou à l'automne.
Elle a aussi pour rôle de permettre d'éliminer les parties âgées pour les remplacer par des plantes jeunes, plus vigoureuses et plus florifères. C'est donc aussi une opération d'entretien pour les massifs de fleurs.
o Technique :
- Soulevez délicatement la souche avec une bêche.
- Découpez-la à la main, à la bêche ou au sécateur en ayant pour chaque nouvelle plante des racines, un bourgeon et une touffe de feuilles.
- Replantez-les directement en terre.
Les plantes rhizomateuses (iris) se divisent par séparation du rhizome en plusieurs parties. Ces différentes parties seront remises en terre de façon espacée.
5- La greffe
Le greffage consiste à mettre en contact étroit les tissus d'une ou plusieurs plantes pour qu'ils se soudent entre eux. Le greffon développe tige et feuilles, le porte-greffe fournit les racines. Ce procédé permet de reproduire les végétaux qui ne se reproduisent pas fidèlement, par semis, ou à bouturage difficile.
o Technique : Le greffage le plus répandu et le moins difficile est le greffage en écusson :
- Incisez l'écorce du porte-greffe en forme de T avec le greffoir.
- Soulevez très délicatement l'écorce et débarrassez le greffon de ses feuilles en conservant les pétioles.
- Glissez doucement le greffon dans le T du porte-greffe en veillant à ce que l'œil du greffon soit dirigé vers le haut.
- Ligaturez solidement avec du raphia humide ou un lien en plastique souple qui sera enlevé quelques mois plus tard, une fois la reprise du greffon amorcée.
La meilleure époque pour cette pratique est la fin de l'été, de la mi-juillet à septembre.
Il existe de nombreuses autres méthodes de greffage employées par les professionnels dont certaines sont très compliquées. Mais cette délicate chirurgie végétale peut être passionnante.
dimanche 7 mars 2010
Jardiner avec la lune
Jour après jour, tirez parti de la position de la lune pour réussir au mieux vos plantations grâce à notre calendrier lunaire 2009-2010.
Le calendrier lunaire est un outil précieux pour connaître les jours favorables - ou à éviter - pour vos plantations.
Il indique aussi les périodes à privilégier en fonction des plantes : jours fleurs, jours feuilles, jours fruits, jours racines.
• Lune croissante et décroissante
La lune apparaît nettement sous différentes phases au cours de ce cycle d'une durée de 29 jours, 12 heures et 44 minutes. C'est le cycle le plus connu à l'origine des dictons et autres croyances populaires. Il peut servir d'unique guide aux travaux du jardinier néophyte.
Lorsque la lune apparaît un peu plus haut, chaque jour, dans le ciel pendant 13 jours, on parle de lune ascendante puis de lune descendante lorsqu'elle apparaît plus bas sur l'horizon les autres 13 jours suivants. Ce cycle suivi en jardinage biodynamique n'est pas à confondre ni à combiner avec le précédent. Ne tenez compte que de l'un ou de l'autre pour vos travaux de jardinage.
En lune ascendante, l'afflux de sève dans les parties aériennes des plantes est plus important. C'est le bon moment pour les semis et les greffes. Pensez aussi à récolter les fleurs, les graines et les légumes dont on consomme les feuilles. Exemple : du 11 mai au 24 mai, semez les laitues d'été.
En lune descendante, l'activité végétative se concentre dans le sol et au niveau des racines. C'est le moment de planter, travailler la terre et l'enrichir en engrais ou en compost. Pensez aussi à récolter les légumes-racines, tailler, repiquer et bouturer. Exemple : du 28 avril au 10 mai, buttez les pommes de terre.
notre temps
samedi 6 mars 2010
Biodiversité de votre jardin
Encourager la diversité biologique c'est favoriser la vie de nombreuses espèces animales qui sont souvent les alliées du jardinier. Pour cela, variez les milieux de votre jardin. Il aura un aspect plus naturel et ce léger 'laisser-aller' fera la joie des petits animaux auxiliaires et insectes utiles (participe à la lutte biologique).
Pourquoi favoriser la diversité ?
Vous contribuez ainsi à recréer un équilibre biologique, votre jardin devient plus vivant.
La diversité des végétaux évite la propagation des parasites et des maladies.
Les oiseaux, qui égayent nos jardins par leurs chants, sont aussi des chasseurs très actifs d'insectes nuisibles, de larves, de limaces et pour certains de petits rongeurs. Les lézards luttent contre les acariens (araignées rouges et jaunes) et les pucerons. Le hérisson est très friand de limaces, escargots, nématodes ou autres larves d’insectes.Les batraciens (crapauds...) se nourrissent de vers, de limaces, d’insectes...Ce sont les prédateurs naturels des ravageurs du jardin.
REMARQUE : Avoir un jardin diversifié est l'occasion d’aménager des endroits d'où observer cette vie sauvage!
Comment accueillir la faune ?
Il suffit de recréer des écosystèmes inspirés des habitats naturels (haies, mares…) et d'aménager des ‘cachettes’ qui serviront de refuge.
- La haie champêtre offre une grande diversité d’habitats où les petits animaux trouvent une protection contre les intempéries et les prédateurs. N’utilisez pas de produits chimiques et attendez juillet-août pour tailler afin de ne pas les déranger durant la nidification.
- Aménager un plan d’eau: même petit, vous accueillerez rapidement toute une faune utile et joyeuse (libellules, grenouilles, crapauds, salamandres, oiseaux) qui s’y baigne, boit, niche et s’y nourrit. Laissez-la s’y installer d’elle-même.
- Mettre en place des 'habitats naturels’ : tas de bois, souche d’arbre, petits fagots de tiges creuses ou de rameaux épineux sont le gîte idéal pour les petits animaux et insectes pollinisateurs (qui favorisent la pollinisation, fécondation des fleurs).
- Murets de pierres sèches, tas de vielles pierres, briques, tuiles, suffisent pour accueillir moult insectes qui aiment ces endroits chauds et secs.
- Laissez des zones non tondues ou un massif de plantes sauvages livré à lui-même, de nombreux insectes viendront s'y installer !
- Nourrir et abriter les oiseaux en hiver : placez des abris suspendus et des graines contre les murs ou dans les arbres, hors de portée des chats et des chiens.
ATTENTION! Ne prolongez pas le nourrissage des oiseaux au printemps et ne les empoisonnez pas en été en employant des pesticides.
Des plantes pour la faune des jardins
Les arbres et arbustes de nos forêts sont d'une grande richesse pour les petits animaux. Noisetier, hêtre, aubépine, sureau, charme, prunellier, viorne boule-de-neige, groseillier, buisson ardent, pommiers sauvages, sorbier, houx… sont idéaux, leurs baies font le régale des oiseaux.
Les grimpantes : le chèvrefeuille, le lierre, la mûre, la vigne vierge et la clématite servent de garde-manger et de protection aux oiseaux…
Les massifs de fleurs : tournesols, cosmos et aster sont très appréciés pour leurs graines à la fin de l'automne. Ne coupez pas les inflorescences séchées, certains oiseaux comme le chardonnerets s'en nourrissent.
PLANTESETJARDIN.COM
vendredi 5 mars 2010
Fuite WC
les fuites sur un WC peuvent provenir de divers endroits :
de l'eau par terre :
Le robinet d'arrêt ->
- selon les modéles, le presse étouppe est déssérré
- l'un des joints fibre est en cause
Le réservoir de chasse ->
- les joints d'étanchéité sur les fixations entre la chasse et le siége sont abimés, ou les vis sont oxydés faisant ainsi des fuites
- le gros joint d'étanchéité entre la cuve et le siége est abimé
Le siége ->
- le joint de pipe est abimé ou un déplacement soit de la pipe ou du WC a créé une fuite
- la félure d'un des éléments du WC, chasse ou cuvette, là, c'est grave, il faut impérativement changer le ou les éléments cassés
- la condensation
La fuite se créée à l'intérieur de la cuvette :
- le mécanisme de remplissage (robinet, flotteur, mécanisme de chasse) en cause :
- le flotteur est mal réglé -> trop haut, l'eau déborde par le trop plein
- le robinet flotteur a son joint abimé, l'eau coule en permanence
- le mécanisme lui même, son joint en bas, qui empêche normalement l'eau de passer, est craqulé, entartré, même chose pour le siége du mécanisme.
de l'eau par terre :
Le robinet d'arrêt ->
- selon les modéles, le presse étouppe est déssérré
- l'un des joints fibre est en cause
Le réservoir de chasse ->
- les joints d'étanchéité sur les fixations entre la chasse et le siége sont abimés, ou les vis sont oxydés faisant ainsi des fuites
- le gros joint d'étanchéité entre la cuve et le siége est abimé
Le siége ->
- le joint de pipe est abimé ou un déplacement soit de la pipe ou du WC a créé une fuite
- la félure d'un des éléments du WC, chasse ou cuvette, là, c'est grave, il faut impérativement changer le ou les éléments cassés
- la condensation
La fuite se créée à l'intérieur de la cuvette :
- le mécanisme de remplissage (robinet, flotteur, mécanisme de chasse) en cause :
- le flotteur est mal réglé -> trop haut, l'eau déborde par le trop plein
- le robinet flotteur a son joint abimé, l'eau coule en permanence
- le mécanisme lui même, son joint en bas, qui empêche normalement l'eau de passer, est craqulé, entartré, même chose pour le siége du mécanisme.
Appliquer une laque
L’aspect brillant de la laque accroche la lumière, ce qui rend le moindre défaut visible. Pour réussir une laque, la surface à peindre doit être parfaitement lisse : il existe des enduits à laquer particulièrement fins.Pour que la teinte de la laque soit exactement celle choisi, appliquez une couche d’impression (peinture blanche) puis la laque (couche de finition). Cela permettra également de limiter le nombre de couches. Deux couches suffisent.A savoir ! Utilisez des brosses ou des rouleaux spéciaux pour le laquage. Ceux-ci adaptés à ce type de peinture ne risquent pas de perdre leurs poils.
Ne surchargez pas la brosse : trempez-la sur le tiers de la longueur des poils. Essuyez l’excédent de peinture des deux côtés de la brosse sur le bord du pot.
Pour appliquer la peinture, procédez par allers et retours, d’abord verticalement puis horizontalement. N’écrasez pas la brosse sur le support. Rechargez seulement lorsqu’elle ne dépose presque plus de produit.
Pour charger un rouleau, roulez-le d’abord à la surface de la peinture, puis sur l’égouttoir pour répartir la laque. Il ne doit pas se former de coulures sur les bords du manchon
L’application s’effectue en passes croisées, comme avec une brosse. Étalez la laque le plus possible avant de recharger. Terminez la passe toujours dans le même sens (de haut en bas par exemple).
SystèmeD
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