lundi 5 septembre 2011

Pleins feux sur les jardins familiaux

REIMS (Marne) Jardins familiaux, jardins associatifs : les deux termes sont vraiment adaptés à ces lieux où règne la solidarité, l'amitié, la simplicité et la sagesse de ceux qui respectent la nature en ne lui demandant que ce qu'elle peut donner, sans la forcer…

AVEC environ 54 ha de jardins associatifs - soit plus de 1 600 parcelles - la Ville de Reims maintient le concept des jardins ouvriers qu'on doit à l'abbé Lemire, député du Nord et au père Volpette qui, en 1896, avaient lancé l'idée de mettre des terrains à disposition des travailleurs pour y cultiver les légumes destinés à nourrir leur famille, dans le cadre d'une gestion associative.
Les secteurs rémois sont ainsi gérés par neuf associations : Jaca (Jardins associatifs de la communauté d'agglomération) est l'une d'elles, avec actuellement 244 parcelles dispersées sur 14 secteurs : celui situé à l'entrée de Reims-Tinqueux sur l'emplacement dit « Terrain de séjour » se compose de 17 petits jardins.


D'entrée, un chemin engazonné conduit à un espace commun muni de quelques bancs et d'une table. Il doit faire bon s'y retrouver entre jardiniers, avec le président de Jaca, Didier Klodawski, et les responsables du secteur, Patrick Georges assisté de Benoit Lebrun. A 23 ans, ce dernier est le plus jeune jardinier de l'association, un des plus motivés : « Je cultive une parcelle depuis un an et j'en retire de belles satisfactions. Après le travail, je m'oxygène ici et j'ai ensuite le plaisir de rapporter de bons légumes à mes parents ». Les allées fleuries mettent en valeur les jeunes plants de poireaux bien alignés et prometteurs de belles récoltes. Pour la cueillette immédiate, haricots verts, courgettes et tomates tiennent la vedette, malgré les difficultés dues à la météo défavorable cet été.

Le soleil accepte néanmoins de se montrer pour faire le tour avec le groupe de jardiniers : toutefois une ombre plane en passant devant le terrain d'un ami décédé récemment à l'âge de 89 ans : « Moussa Bessahraoui était notre plus ancien, toujours souriant et prêt à donner un coup de main aux autres… Il nous manque. Il ne reste de lui que les deux chattes dont il s'occupait. Il les avait fait stériliser pour éviter la prolifération. En sa mémoire, nous les nourrissons désormais »…
http://www.lunion.presse.fr/article/social/pleins-feux-sur-les-jardins-familiaux

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