mercredi 31 août 2011
mardi 30 août 2011
lundi 29 août 2011
samedi 27 août 2011
vendredi 26 août 2011
jeudi 25 août 2011
À Vivières, un lac dans le jardin
Christelle, mère de deux enfants, est à bout : « En dix ans, c'est la quatrième fois que je suis inondée. » Hier, l'eau a envahi la maison de cette habitante de Vivières, village en bordure de la forêt de Retz : « Nous avons près de cinquante centimètres dans toutes les pièces. Tout est foutu ! J'en veux à ceux qui gèrent la forêt, tout vient de là-bas, et aucun fossé ne détourne l'eau. »
Dans la commune, Christelle et ses voisins ne sont pas des exemples isolés. Dans la rue de l'Escadron de Gironde, un torrent s'est formé sur la route. La plupart des propriétés ont été touchées. Ensuite, dans la rue de la Vallée, en pente, le torrent est presque devenu rivière. « L'eau passait en dessous et au-dessus de la route ! » indique un riverain. Sous la pression, la chaussée s'est déformée à de nombreux endroits. Parfois, c'est même un morceau de bitume qui a été emporté. Là aussi, de nombreuses caves et garages ont été inondés. La force des eaux fut telle, qu'un mur de clôture, situé sur une propriété en bas de la rue de la Vallée, a été démoli
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-vivieres-un-lac-dans-le-jardin
Dans la commune, Christelle et ses voisins ne sont pas des exemples isolés. Dans la rue de l'Escadron de Gironde, un torrent s'est formé sur la route. La plupart des propriétés ont été touchées. Ensuite, dans la rue de la Vallée, en pente, le torrent est presque devenu rivière. « L'eau passait en dessous et au-dessus de la route ! » indique un riverain. Sous la pression, la chaussée s'est déformée à de nombreux endroits. Parfois, c'est même un morceau de bitume qui a été emporté. Là aussi, de nombreuses caves et garages ont été inondés. La force des eaux fut telle, qu'un mur de clôture, situé sur une propriété en bas de la rue de la Vallée, a été démoli
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-vivieres-un-lac-dans-le-jardin
mercredi 24 août 2011
mardi 23 août 2011
lundi 22 août 2011
dimanche 21 août 2011
samedi 20 août 2011
vendredi 19 août 2011
Le domaine de Vendresse mise sur des activités ludiques
Une plate-forme de jeux construite sur un étang, un spectacle revu et corrigé, de nouveaux bâtiments… Le domaine de Vendresse new-look prépare sa réouverture au printemps 2012.
UNE année en stand-by mise à profit. Le domaine de Vendresse version new-look devrait rouvrir ses portes au grand public le printemps prochain. En figure de proue, la toute nouvelle attraction du site : une plate-forme avec jeux pour enfants installée sur pilotis sur le plus grand étang du domaine.
« Et si on pouvait marcher sur l'eau. Voilà, ce qu'on s'est dit quand on a réfléchi au projet », explique Jérôme Maquart, responsable du tourisme au sein de la communauté de communes des Crêtes préardennaises. Un projet qui devrait sortir de terre dès octobre prochain, l'objectif étant que le chantier soit livré en mai 2012*.
Les loisirs, un secteur sur lequel entendent miser les organisateurs pour augmenter la fréquentation du site jusqu'alors en berne. En effet, en 2003, date de son ouverture, le domaine de Vendresse attirait 18.000 visiteurs annuels. Sept ans plus tard, date de sa fermeture au grand public, on ne comptait plus que 10.000 visiteurs, dont un quart de scolaires venus profiter de la biodiversité liée aux étangs et à la pisciculture. D'où une fermeture** salvatrice afin de réfléchir aux nouvelles orientations à donner au site.
Un domaine qui compte de nombreux atouts : quatre hectares, des esturgeons et truites, des aquariums, six étangs et bassins propices à la pêche et la détente, un haut-fourneau et sa halle à charbon, un doublon exceptionnellement rare mis en valeur par une vidéo projetée et un spectacle autour de la métallurgie. Mais le succès n'était plus au rendez-vous : « La culture ne suffit plus, c'est certain. Donc, on propose un produit de loisirs de qualité et sécurisé. D'un autre côté, on se dit que les gens qui viennent avec leurs enfants pourront visiter le site, assister aux spectacles aussi ».
Les Crêtes ont donc décidé de revisiter le spectacle sur le haut-fourneau. Le spectateur pourra compter sur quarante minutes d'un « spectacle-parcours » : « Le souci, c'est que le spectacle ne durait que vingt minutes. Après, les gens ne savaient plus quoi faire. On travaille avec une agence de scénographie venant de Paris pour utiliser tous les endroits qui n'étaient pas encore mis en valeur. On va rentrer dans le détail : les hommes, les matières premières, des pièces de fonte de l'époque, mais aussi actuelles ».
Un triangle touristique
Jeux pour enfants, spectacles, visites de la halle et du haut-fourneau, détente au bord des étangs… autant de bonnes raisons de rester sur le site une bonne demi-journée au lieu des une ou deux heures actuellement. D'autant que le site bénéficiera de nouveaux bâtiments dédiés à l'accueil du public. Un accueil et une billetterie ainsi qu'une boutique devraient voir le jour. Autre changement : l'entrée sera payante pour tous quelle que soit l'activité, entre 8 et 10 euros par personnes. Mais un système d'abonnement pourrait être instauré notamment pour les pêcheurs.
De quoi proposer « un produit touristique consistant » qui pourra rivaliser avec deux autres pôles touristiques : La Cassine et le futur complexe des Poursaudes, racheté par un privé. Un triangle touristique sur lequel comptent les Crêtes pour rendre son territoire, coincé entre Charleville et Reims, attractif.
Manessa TERRIEN
* Un appel d'offres sera lancé fin août pour l'ensemble des travaux à effectuer sur le site, mais également la scénographie.
** Le site est resté néanmoins ouvert cette année pour les pêcheurs et les scolaires.
700.000 euros de travaux
La communauté de communes des crêtes préardennaises, gérant le domaine, entend faire subventionner entre 70 à 80 % ce montant par le conseil général et la Région, les fonds européens du Leader et du Feader. Les dossiers ont été constitués et envoyés, reste à attendre les réponses.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-domaine-de-vendresse-mise-sur-des-activites-ludiques
jeudi 18 août 2011
mercredi 17 août 2011
Visiter le canton en attelage
En Thiérache, le cheval occupe une place privilégiée. Une boucle de randonnée, dédiée aux attelages de loisirs, vient d'être testée dans le pays des Portes de la Thiérache, sous l'égide de membres de l'association des attelages de l'Aisne, (AAA), présidée par Yves Hulin,
Patrick Ketele, de Guise et Sylvain Élie, de Marly-Gomont, ont organisé une balade de deux jours, sous les conseils du maire de Vincy-Reuil-et-Magny, Edmond Van Ruymbeke.
À l'heure où le canton de Rozoy-sur-Serre est en période de réflexion sur son développement touristique, notamment à Parfondeval, l'un des plus beaux villages de France, il était intéressant d'étudier la faisabilité de parcours, alliant le côté sportif et l'attrait culturel.
Sur une soixantaine de kilomètres, en deux boucles, les meneurs et leurs passagers ont découvert de magnifiques points de vue, au fil de chemins bocagers typiques et de villages ou hameaux pittoresques.
Les chevaux de races différentes, de chaque côté du timon, équipés d'harnachement sans collier, tiraient des voitures, formant une longue file, sur de petites routes et chemins de randonnée. Venus de l'Aisne et des Ardennes, les participants ont pu faire la découverte de richesses, des paysages bien verts et des parcelles du patrimoine, églises fortifiées, maisons à colombages aux murs de torchis, pigeonniers porches, lavoirs…
Les points d'orgue ont été les communes d'Archon, Cuiry-lès-Iviers, Morgny-en-Thiérache, le samedi, durant huit heures. Chéry-lès-Rozoy, Rozoy-sur-Serre, Rouvroy-sur-Serre… et, bien sûr, Parfondeval, village qui leur a réservé un accueil chaleureux lors de la halte sur la place engazonnée, le dimanche, pour une balade au rythme des pas des chevaux, pendant trois heures et demie.
Des aspects ont retenu l'intérêt de certains participants « promettant de revenir » pour des visites plus marquées sur le plan culturel et guidées par des habitants afin de nourrir les sites de nouvelles et savoureuses anecdotes, sur le passé de cette parcelle de Thiérache et les secrets de son patrimoine.
Pour tous, cette randonnée restera « une excellente sortie à conseiller absolument », « un bon souvenir de cette superbe région de France qui mériterait d'être mieux connue et reconnue », « un plaisir et une fierté pour les organisateurs et les meneurs d'avoir réussi cette belle aventure ».
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/visiter-le-canton-en-attelage
Patrick Ketele, de Guise et Sylvain Élie, de Marly-Gomont, ont organisé une balade de deux jours, sous les conseils du maire de Vincy-Reuil-et-Magny, Edmond Van Ruymbeke.
À l'heure où le canton de Rozoy-sur-Serre est en période de réflexion sur son développement touristique, notamment à Parfondeval, l'un des plus beaux villages de France, il était intéressant d'étudier la faisabilité de parcours, alliant le côté sportif et l'attrait culturel.
Sur une soixantaine de kilomètres, en deux boucles, les meneurs et leurs passagers ont découvert de magnifiques points de vue, au fil de chemins bocagers typiques et de villages ou hameaux pittoresques.
Les chevaux de races différentes, de chaque côté du timon, équipés d'harnachement sans collier, tiraient des voitures, formant une longue file, sur de petites routes et chemins de randonnée. Venus de l'Aisne et des Ardennes, les participants ont pu faire la découverte de richesses, des paysages bien verts et des parcelles du patrimoine, églises fortifiées, maisons à colombages aux murs de torchis, pigeonniers porches, lavoirs…
Les points d'orgue ont été les communes d'Archon, Cuiry-lès-Iviers, Morgny-en-Thiérache, le samedi, durant huit heures. Chéry-lès-Rozoy, Rozoy-sur-Serre, Rouvroy-sur-Serre… et, bien sûr, Parfondeval, village qui leur a réservé un accueil chaleureux lors de la halte sur la place engazonnée, le dimanche, pour une balade au rythme des pas des chevaux, pendant trois heures et demie.
Des aspects ont retenu l'intérêt de certains participants « promettant de revenir » pour des visites plus marquées sur le plan culturel et guidées par des habitants afin de nourrir les sites de nouvelles et savoureuses anecdotes, sur le passé de cette parcelle de Thiérache et les secrets de son patrimoine.
Pour tous, cette randonnée restera « une excellente sortie à conseiller absolument », « un bon souvenir de cette superbe région de France qui mériterait d'être mieux connue et reconnue », « un plaisir et une fierté pour les organisateurs et les meneurs d'avoir réussi cette belle aventure ».
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/visiter-le-canton-en-attelage
mardi 16 août 2011
A la recherche de l'abbaye perdue de Longpont
Longpont (Aisne) Aujourd'hui, si l'on excepte l'ancien bâtiment des convers transformé en palais abbatial au XVIIIe et qui sert de salles de mariages et de réceptions, on se promène dans un champ de ruines. Des ruines mais des ruines superbes !
Ce qui reste des colonnes de pierre valent toutes les colonnes Buren du monde. Surtout quand on a comme guide le propriétaire des lieux, le comte Anne-Pierre de Montesquiou.
« Les Talibans de l'époque »
Les Montesquiou ! Une vieille famille de l'histoire de France, originaire du Gers, qui compte parmi ses membres un certain nombre de célébrités dont le fameux d'Artagnan. Plus proche de nous, on connait Robert de Montesquiou immortalisé par Proust sous les traits du baron de Charlus. Marlon Brando faillit camper ce personnage de la Recherche du temps perdu. Finalement c'est Alain Delon qui a prêté ses traits à Charlus. Il paraît que Robert de Montesquiou apprécia fort peu le portrait que fit de lui Proust.
Anne-Pierre nous raconte qu'une de ses tantes vit Robert jeter les lettres de Marcel dans le feu de sa cheminée avec en guise d' oraison: « Ce petit salaud ! ». Mais ne perdons pas de vue notre promenade dans le temps. Toujours à même le sol, notre guide nous montre la clef de la croisée du transept qui culminait jadis à 30 mètres de haut et qui se retrouve échouée là comme une météorite tombée du ciel.
Un combat de Sisyphe
Il a fallu toute la fureur de l'époque pour mettre à bas ce solide édifice qui avait résisté tant bien que mal aux ans. Anne-Pierre de Montesquiou ne s'embarrasse pas de nuances quand il parle des Révolutionnaires qui ont détruit l'abbaye : « les Talibans de l'époque! »
Ce qui n'est pas entièrement faux bien sûr, encore que si l'on refaisait l'Histoire, on s'apercevrait que ce ne sont pas les seuls vandales à s'être attaqués à l'abbaye ! Bien avant les Révolutionnaires, les Anglais (1356) ont saccagé l'édifice, suivis des Bourguignons (1414) et enfin des Protestants (1568). Après des restaurations au XVII et XVIIIe siècles, un incendie détruit en 1724 une partie des bâtiments.
Suit la Révolution.
L'abbaye est vendue le 23 avril 1793 comme bien national. Si les bâtiments du monastère ont été conservés, il n'en va pas de même de l'église abbatiale. Cloches et plombs des vitraux fondus pour faire des balles, édifice lui-même exploité comme une vulgaire carrière de pierre par des entrepreneurs ! On pourrait ajouter les séquelles de la guerre de 1914. Les combats de juillet 1918 ont détruit la dernière travée de voûte centrale au-dessus de la rosace ainsi que les restes du pignon sud du transept (on peut voir dans l'abbaye une photo saisissante prise le 12 juillet 1918). En 1804, le Comte de Montesquiou, l'ancêtre de notre guide, achète l'abbaye et met fin au commerce de pierres. Depuis, dans la famille de Montesquiou on n'a eu de cesse de restaurer ce qui pouvait l'être. Un travail de Sisyphe où les ennemis ne sont plus les révolutionnaires mais le temps qu'il fait, les herbes, les mousses, les lichens.
Un combat perdu d'avance, comme était perdu d'avance le désir de ces moines d'édifier une Cité de Dieu sur terre. Mais un combat nécessaire, ne serait-ce que parce qu'il permet aux visiteurs de faire un superbe voyage à la recherche du temps perdu, avec un petit cousin de Charlus...http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-la-recherche-de-labbaye-perdue-de-longpont
Ce qui reste des colonnes de pierre valent toutes les colonnes Buren du monde. Surtout quand on a comme guide le propriétaire des lieux, le comte Anne-Pierre de Montesquiou.
« Les Talibans de l'époque »
Les Montesquiou ! Une vieille famille de l'histoire de France, originaire du Gers, qui compte parmi ses membres un certain nombre de célébrités dont le fameux d'Artagnan. Plus proche de nous, on connait Robert de Montesquiou immortalisé par Proust sous les traits du baron de Charlus. Marlon Brando faillit camper ce personnage de la Recherche du temps perdu. Finalement c'est Alain Delon qui a prêté ses traits à Charlus. Il paraît que Robert de Montesquiou apprécia fort peu le portrait que fit de lui Proust.
Anne-Pierre nous raconte qu'une de ses tantes vit Robert jeter les lettres de Marcel dans le feu de sa cheminée avec en guise d' oraison: « Ce petit salaud ! ». Mais ne perdons pas de vue notre promenade dans le temps. Toujours à même le sol, notre guide nous montre la clef de la croisée du transept qui culminait jadis à 30 mètres de haut et qui se retrouve échouée là comme une météorite tombée du ciel.
Un combat de Sisyphe
Il a fallu toute la fureur de l'époque pour mettre à bas ce solide édifice qui avait résisté tant bien que mal aux ans. Anne-Pierre de Montesquiou ne s'embarrasse pas de nuances quand il parle des Révolutionnaires qui ont détruit l'abbaye : « les Talibans de l'époque! »
Ce qui n'est pas entièrement faux bien sûr, encore que si l'on refaisait l'Histoire, on s'apercevrait que ce ne sont pas les seuls vandales à s'être attaqués à l'abbaye ! Bien avant les Révolutionnaires, les Anglais (1356) ont saccagé l'édifice, suivis des Bourguignons (1414) et enfin des Protestants (1568). Après des restaurations au XVII et XVIIIe siècles, un incendie détruit en 1724 une partie des bâtiments.
Suit la Révolution.
L'abbaye est vendue le 23 avril 1793 comme bien national. Si les bâtiments du monastère ont été conservés, il n'en va pas de même de l'église abbatiale. Cloches et plombs des vitraux fondus pour faire des balles, édifice lui-même exploité comme une vulgaire carrière de pierre par des entrepreneurs ! On pourrait ajouter les séquelles de la guerre de 1914. Les combats de juillet 1918 ont détruit la dernière travée de voûte centrale au-dessus de la rosace ainsi que les restes du pignon sud du transept (on peut voir dans l'abbaye une photo saisissante prise le 12 juillet 1918). En 1804, le Comte de Montesquiou, l'ancêtre de notre guide, achète l'abbaye et met fin au commerce de pierres. Depuis, dans la famille de Montesquiou on n'a eu de cesse de restaurer ce qui pouvait l'être. Un travail de Sisyphe où les ennemis ne sont plus les révolutionnaires mais le temps qu'il fait, les herbes, les mousses, les lichens.
Un combat perdu d'avance, comme était perdu d'avance le désir de ces moines d'édifier une Cité de Dieu sur terre. Mais un combat nécessaire, ne serait-ce que parce qu'il permet aux visiteurs de faire un superbe voyage à la recherche du temps perdu, avec un petit cousin de Charlus...http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-la-recherche-de-labbaye-perdue-de-longpont
lundi 15 août 2011
L'écotourisme dans la région : un nouvel Eldorado ?
Loos-en-Gohelle, à 3 km de Lens, un seul éco-gîte au nord de Paris a été repéré par les guides touristiques spécialisés. Pourquoi Marianne et Didier Caron, couple de quadras passionnés, se sont-ils lancés dans l'aventure de l'écotourisme il y a trois ans et quel intérêt y trouvent leurs hôtes de passage ?
À l'entrée du gîte Fleur de ciel se dressent des tournesols vertigineux. Leur croissance surprend même les propriétaires, à l'enthousiasme pourtant tout aussi vertigineux. À la racine de leur projet, il y a « une sensibilité qui a mûri, dit Marianne, directrice d'école maternelle, pour ces petits gestes qui permettent d'améliorer le sort de la planète. »
Ce qui a donné naissance à une toiture végétalisée, qui a bluffé le Routard du tourisme durable et le Michelin du tourisme vert. Didier, à la tête des équipes techniques de Loos-en-Gohelle, a semé 20 grammes de graines de plantes de la toundra, qui tapissent aujourd'hui la charpente, assurant l'isolation. « Je monte une fois par an arracher les fleurs fanées », explique le jardinier de toit.
Panneaux solaires pour l'eau chaude, eau de pluie récupérée pour les sanitaires, un puits canadien (la fierté de Didier), clim naturelle qui régule la température été comme hiver,... Et des poules (aux oeufs bio) qui mangent les restes.
Les Mandin, qui font déjà du compost chez eux, applaudissent : « En plus, ce lieu a forcément une histoire, une charge affective : on se lie avec les propriétaires. » La ferme appartenait aux grands-parents de Didier. Le couple a mis cinq ans pour rénover la grange de manière entièrement écologique, plus coûteuse qu'une rénovation classique. Mais pas question de le répercuter sur le tarif, fixé avec l'office de tourisme de Lens : 500 euros la semaine (pour sept personnes), un prix équivalent aux hébergements de même catégorie alentour. Avec un taux de remplissage de 60 %, « on s'autofinance ».
Surprise, à l'intérieur, ce Gîte de France 3 épis offre un mur végétal, une fantaisie de Marianne ! Dans le salon, il « purifie » l'atmosphère, explique Didier. Et « l'apaise », complète Marianne. « Si on pouvait, on le ferait chez nous ! », fantasment les Mandin.
Le livre d'or (en papier recyclé) atteste du passage de Belges, Canadiens, Texans... Tous ont droit à la bière locale, au pain maison, aux vélos à prêter (« retapés, pas made in China... ») pour découvrir les terrils voisins. Plus qu'une grille de critères, la démarche s'apparente chez les Caron à un art de vivre, sympathique et sincère : « Concilier écologie, terroir, échange, c'est un tout. Quand on transmet des valeurs, des envies, le pari est gagné ! »
D'ailleurs, des hôtes viennent de leur apporter un nouveau label, confidentiel mais sûr : hirondelles et mésanges ont élu domicile dans les nichoirs que Didier vient de leur installer
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/14/article_l-ecotourisme-dans-la-region-un-nouvel-e.shtml
Ce qui a donné naissance à une toiture végétalisée, qui a bluffé le Routard du tourisme durable et le Michelin du tourisme vert. Didier, à la tête des équipes techniques de Loos-en-Gohelle, a semé 20 grammes de graines de plantes de la toundra, qui tapissent aujourd'hui la charpente, assurant l'isolation. « Je monte une fois par an arracher les fleurs fanées », explique le jardinier de toit.
Mur végétal
« On a tout de suite été emballés, affirment Virginie et Philippe Mandin et leurs enfants. C'est beau, confortable, on dort mieux qu'à la maison ! » Les hôtes du moment, de Tours (Indre-et-Loire), passaient pour un mariage. Restent finalement pour la semaine. Un membre de leur famille est handicapé. Or le gîte a le label Tourisme et Handicap : « L'écotourisme, c'est le respect de la nature et du citoyen. Accepter la différence va de soi dans la démarche », explique Marianne.Panneaux solaires pour l'eau chaude, eau de pluie récupérée pour les sanitaires, un puits canadien (la fierté de Didier), clim naturelle qui régule la température été comme hiver,... Et des poules (aux oeufs bio) qui mangent les restes.
Les Mandin, qui font déjà du compost chez eux, applaudissent : « En plus, ce lieu a forcément une histoire, une charge affective : on se lie avec les propriétaires. » La ferme appartenait aux grands-parents de Didier. Le couple a mis cinq ans pour rénover la grange de manière entièrement écologique, plus coûteuse qu'une rénovation classique. Mais pas question de le répercuter sur le tarif, fixé avec l'office de tourisme de Lens : 500 euros la semaine (pour sept personnes), un prix équivalent aux hébergements de même catégorie alentour. Avec un taux de remplissage de 60 %, « on s'autofinance ».
Surprise, à l'intérieur, ce Gîte de France 3 épis offre un mur végétal, une fantaisie de Marianne ! Dans le salon, il « purifie » l'atmosphère, explique Didier. Et « l'apaise », complète Marianne. « Si on pouvait, on le ferait chez nous ! », fantasment les Mandin.
Le livre d'or (en papier recyclé) atteste du passage de Belges, Canadiens, Texans... Tous ont droit à la bière locale, au pain maison, aux vélos à prêter (« retapés, pas made in China... ») pour découvrir les terrils voisins. Plus qu'une grille de critères, la démarche s'apparente chez les Caron à un art de vivre, sympathique et sincère : « Concilier écologie, terroir, échange, c'est un tout. Quand on transmet des valeurs, des envies, le pari est gagné ! »
D'ailleurs, des hôtes viennent de leur apporter un nouveau label, confidentiel mais sûr : hirondelles et mésanges ont élu domicile dans les nichoirs que Didier vient de leur installer
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/14/article_l-ecotourisme-dans-la-region-un-nouvel-e.shtml
dimanche 14 août 2011
samedi 13 août 2011
vendredi 12 août 2011
La Vallée de Misère, un paradis sur terre
La « Vallée de Misère cache des trésors. Si vous demandez à Chantal et Michel Van den Berghe propriétaire bruxellois depuis 29 ans d'une résidence secondaire à la Cense Picart sur le versant droit de la vallée de Misère, ils vous diront instantanément et avec enthousiasme : « La vallée de Misère ! Un paradis sur terre ! Et le temps passant c'est de mieux en mieux ».
« C'est le plongeon dans l'inconnu », nous a confié leur amie avocate, Bruxelloise elle aussi. Jean Laffineur qui habite la Cense Collardeau depuis 14 ans nous avoue : « C'est magnifique, je n'irais pas vivre ailleurs ».
Hervé Fricoteaux et Séverine Constant y résident depuis 2002 et ils y ont trouvé « le calme, le repos de l'esprit avec le renard ou l'écureuil qui rendent visite sans prévenir, la tranquillité, hormis les voitures qui descendent parfois à des vitesses folles ». Des réflexions qui pourront paraître excessives à ceux qui ne connaissent pas l'endroit.
La « Misère » s'illustre par ses trésors cachés, le plaisir des yeux. Ses maisons présentent des particularités architecturales de caractère ancien, un bâti en pierres de pays typique souvent daté et gravé dans la pierre bleue qui a succédé à des bâtisses en bois.
L'origine du nom
Celle de 1750 de Jean Laffineur s'appelait la Cense de Marthe, en amont une ancienne tannerie des années 1720, et sa façade datée 1789. La « Maison du crime » dans laquelle il n'y a jamais eu de crime qui porterait mieux son nom si on l'appelait « la maison de la cascade » est datée 1821.
Le moulin Noizet de Christian de Doncker à l'origine moulin Langlois puis Haut moulin Collardeau, et sa roue à aube, s répertorié sur un plan de 1696, longé par le chemin de saint Jacques de Compostelle, un havre de paix, sans oublier « la bauge » de la famille Desjardin.
Mais inutile de chercher un terrain à bâtir, il n'y en a pas, la dernière bâtisse vient d'être vendue pour être rénovée dans un style adapté au site. La vallée est protégée sauf pour un propriétaire qui a installé un mobil-home et contre qui la ville a d'ailleurs déposé plainte.
Seules deux Vallées en France sont ainsi dénommées ; celle de Saint-Léonard-des-Bois dans la Sarthe et celle de Rocroi qui creuse inlassablement son sillon dans la rocaille du plateau. Aucune certitude toutefois autour de l'origine du nom, qui n'a pas grand rapport avec le climat, pas pire qu'ailleurs.
L'origine la plus vraisemblable a nécessairement une relation avec la difficulté que pouvaient avoir les carriers à remonter leurs tombereaux de pierres tirés par des ânes, extraites des carrières de la vallée.
Ces carrières, aujourd'hui disparues, on les découvre sur un plan militaire de 1696, qui se trouve dans les archives du Service historique de la défense au château de Vincennes, et sur celui des frères Naudin, ingénieurs géographes du roi entre 1704 et 1740
Il y en avait trois : Une au-dessus de moulin de la Rochelle, une entre le chemin de la Cense Picard et la route de la vallée qui portait le nom « la Chapelle » et une troisième au-dessus de l'ancien couvent.
Pour éviter d'utiliser les versants les plus pentus, les convoyeurs empruntaient la petite vallée, malgré son dénivelé de 7 %, et arrivaient, harassés, à leur destination pour maçonner les remparts.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-vallee-de-misere-un-paradis-sur-terre
« C'est le plongeon dans l'inconnu », nous a confié leur amie avocate, Bruxelloise elle aussi. Jean Laffineur qui habite la Cense Collardeau depuis 14 ans nous avoue : « C'est magnifique, je n'irais pas vivre ailleurs ».
Hervé Fricoteaux et Séverine Constant y résident depuis 2002 et ils y ont trouvé « le calme, le repos de l'esprit avec le renard ou l'écureuil qui rendent visite sans prévenir, la tranquillité, hormis les voitures qui descendent parfois à des vitesses folles ». Des réflexions qui pourront paraître excessives à ceux qui ne connaissent pas l'endroit.
La « Misère » s'illustre par ses trésors cachés, le plaisir des yeux. Ses maisons présentent des particularités architecturales de caractère ancien, un bâti en pierres de pays typique souvent daté et gravé dans la pierre bleue qui a succédé à des bâtisses en bois.
L'origine du nom
Celle de 1750 de Jean Laffineur s'appelait la Cense de Marthe, en amont une ancienne tannerie des années 1720, et sa façade datée 1789. La « Maison du crime » dans laquelle il n'y a jamais eu de crime qui porterait mieux son nom si on l'appelait « la maison de la cascade » est datée 1821.
Le moulin Noizet de Christian de Doncker à l'origine moulin Langlois puis Haut moulin Collardeau, et sa roue à aube, s répertorié sur un plan de 1696, longé par le chemin de saint Jacques de Compostelle, un havre de paix, sans oublier « la bauge » de la famille Desjardin.
Mais inutile de chercher un terrain à bâtir, il n'y en a pas, la dernière bâtisse vient d'être vendue pour être rénovée dans un style adapté au site. La vallée est protégée sauf pour un propriétaire qui a installé un mobil-home et contre qui la ville a d'ailleurs déposé plainte.
Seules deux Vallées en France sont ainsi dénommées ; celle de Saint-Léonard-des-Bois dans la Sarthe et celle de Rocroi qui creuse inlassablement son sillon dans la rocaille du plateau. Aucune certitude toutefois autour de l'origine du nom, qui n'a pas grand rapport avec le climat, pas pire qu'ailleurs.
L'origine la plus vraisemblable a nécessairement une relation avec la difficulté que pouvaient avoir les carriers à remonter leurs tombereaux de pierres tirés par des ânes, extraites des carrières de la vallée.
Ces carrières, aujourd'hui disparues, on les découvre sur un plan militaire de 1696, qui se trouve dans les archives du Service historique de la défense au château de Vincennes, et sur celui des frères Naudin, ingénieurs géographes du roi entre 1704 et 1740
Il y en avait trois : Une au-dessus de moulin de la Rochelle, une entre le chemin de la Cense Picard et la route de la vallée qui portait le nom « la Chapelle » et une troisième au-dessus de l'ancien couvent.
Pour éviter d'utiliser les versants les plus pentus, les convoyeurs empruntaient la petite vallée, malgré son dénivelé de 7 %, et arrivaient, harassés, à leur destination pour maçonner les remparts.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-vallee-de-misere-un-paradis-sur-terre
jeudi 11 août 2011
Entre vie d'avant et vie de plaisance
Giffaumont-Champaubert (Marne) plonge le flâneur au cœur de l'histoire du lac du Der et du bocage champenois. C'est aussi une balade bucolique pour le plaisir des yeux, du nez et des oreilles.
Aujourd'hui plus connu comme la petite capitale de la plaisance et des sports nautiques, Giffaumont-Champaubert est le coin le plus touristique du lac du Der-Chantecocq. La station nautique, qui regorge de boutiques, snacks, restaurants et cafés, est souvent envahi par les familles le dimanche et les touristes l'été. Autant le savoir. Cependant, l'âme de Giffaumont ne s'arrête pas à la station nautique. Loin de là. Et surtout pas.
Prendre le temps de se balader dans le village situé un peu avant le port de plaisance en venant de Vitry-le-François, c'est d'abord découvrir l'architecture champenoise, avec ses très jolies maisons à pan de bois, toutes aussi fleuries les unes que les autres. Des parterres de lavandes offrent parfois une ambiance méridionale. C'est aussi se balader dans le parc botanique doté d'espèces locales et ornementales et de nichoirs à oiseaux.
Un véritable havre de paix installé près de la rivière Droye avec sa mare peuplée de poissons et de plantes aquatiques. Ce n'est pas tout. La place avec son café et sa pizzeria, son excellent restaurant et sa balade fleurie enchanteront forcément le flâneur.
Voiture à bras à incendie
Entrer dans Giffaumont, c'est aussi pénétrer dans le souvenir de deux des trois villages disparus qui hante encore les eaux du Der. À Giffaumont, on se glisse dans la mémoire de Champaubert et Chantecocq. Des coins de rue rappellent que la création du lac s'est réalisée dans la douleur. Devant des habitations, siègent la voiture à bras à incendie de Chantecocq. Un peu plus loin, c'est l'attelage complet de Champaubert qui porte le numéro 62292, construit par la société Sohy Constructeur mécanicien alors installée à Paris au 62 de la rue Amelot.
Rappelons-le, le 8 janvier 1974, date à jamais gravée dans toutes les mémoires des Giffaumontais, l'un des plus grands lacs artificiels d'Europe était inauguré près de là. Seules deux communes ont survécu : Giffaumont et Sainte-Marie.
Avec le lac, c'est en effet toute la géographie du sud-Vitryat qui s'est vu bouleversée.
Après huit ans de travaux pharaoniques, la vie de centaines d'habitants a changé, à jamais emportée par 350 millions de mètres cubes d'eau. Un projet, évoqué depuis les années 1950, qui passait inévitablement par la suppression des trois villages : Champaubert-aux-Bois (225 habitants), Chantecoq (57 habitants) et Nuisement-aux-Bois (63 habitants). Il y a bien eu de la résistance mais rien n'y a fait.
Les habitants de Champaubert furent donc rattachés à Giffaumont qui avait déjà absorbé Chantecocq en 1968. Un déménagement historique, pas tout à fait comme les autres. Il a fallu changer le nom des villages mais aussi transférer les archives des états civils, trouver une solution pour les morts, enterrés dans des cimetières bientôt engloutis. Certains défunts ont été transférés à Giffaumont.
L'histoire de Giffaumont est bien indissociable de Champaubert et Chantecocq, noyés sous les eaux du Der. Mais en trente-cinq ans, Giffaumont a appris à vivre avec sa nouvelle histoire. Pour le plaisir des yeux, du nez et des oreilles.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/entre-vie-davant-et-vie-de-plaisance
mercredi 10 août 2011
mardi 9 août 2011
lundi 8 août 2011
Visite guidée sur les traces de Nougaro
Il est l'une des personnalités qui représente le mieux la région. De la chanson éponyme de la Ville rose à l'évocation de la Méditerranée, Claude Nougaro continue de susciter l'émotion, sept ans après sa mort. Sachant tout l'intérêt qu'il suscite, l'office de tourisme de Toulouse a mis en place, depuis 2008, des visites guidées «sur les pas de Nougaro».
Ces promenades de deux heures à travers la ville sont ouvertes à tout type de public, des plus jeunes aux plus âgés. Les visites ont lieu toute l'année, y compris en-dehors des horaires déjà programmés, si au moins deux personnes en font la demande. Des associations locales aux amateurs nostalgiques, chacun appréciera la balade.
Pour y aller en métro, prendre la ligne B et s'arrêter à la station Compans-Caffarelli. En bus, utiliser les lignes 1 ou 63, et descendre à l'arrêt du même nom.
Tarif: 7,50€, et 6€ à tarif réduit.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/07/1142361-visite-guidee-sur-les-traces-de-nougaro.html
Toulouse sous un angle différent
Au départ de la place Arnaud-Bernard, les visiteurs peuvent apercevoir la maison dans laquelle le chanteur a passé les premières années de son enfance. De la basilique Saint-Sernin, lieu de son baptême, au 112 quai de Tounis, où il a composé l'une de ses dernières chansons, les lieux sont chargés d'histoire et de symboles. En faisant un détour par l'église du Taur, on découvre une tête de taureau sculptée. Représentative du nom de l'église, elle est intégrée dans la visite car elle rappelle le surnom de Nougaro, repris dans une de ces chansons :«le petit taureau». Ainsi dénommé par un de ses amis, il évoque son physique trappu et viril, et son jeu de scène caractéristique. Les intéressés sont autant des touristes que des Toulousains qui souhaitent en apprendre davantage sur leur ville. Céline Laurière, une des deux guides de la visite, raconte. «Nougaro a réussi a rassemblé des gens très divers. Le public est souvent ému devant les lieux où il a vécu. Quand nous nous arrêtons sous le Pont-Neuf, devant la plaque où sont gravées les paroles de la chanson «C'est une Garonne», quelques personnes se mettent parfois à chanter, alors nous reprenons les paroles en chœur».Ces promenades de deux heures à travers la ville sont ouvertes à tout type de public, des plus jeunes aux plus âgés. Les visites ont lieu toute l'année, y compris en-dehors des horaires déjà programmés, si au moins deux personnes en font la demande. Des associations locales aux amateurs nostalgiques, chacun appréciera la balade.
Où se rendre?
Les inscriptions se font auprès de l'office de tourisme de Toulouse, au 08 92 180 180. Rendez-vous le mardi 9 août à 15 heures sur la place Arnaud-Bernard, devant la pharmacie.Pour y aller en métro, prendre la ligne B et s'arrêter à la station Compans-Caffarelli. En bus, utiliser les lignes 1 ou 63, et descendre à l'arrêt du même nom.
Tarif: 7,50€, et 6€ à tarif réduit.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/07/1142361-visite-guidee-sur-les-traces-de-nougaro.html
dimanche 7 août 2011
La ferme abbatiale a bravé les éléments
Une ancienne ferme de l'abbaye de Prémontré perdue au milieu des champs : le domaine de Ribeaufontaine a affronté le feu et le vent mais s'est toujours relevé.
UN pigeonnier marque l'entrée de la ferme fortifiée. Le domaine de Ribeaufontaine, à Dorengt, est une divine surprise plantée au milieu de nulle part. Le domaine fut une ferme de l'abbaye de Prémontré. On peut donc supposer que la date de son implantation coïncide peu ou prou avec celle de l'abbaye, fondée en 1120, au cœur de la forêt de Saint-Gobain et la grange de 70 m qui occupe tout un pan du domaine fut sans doute une grange dîmière (bâtiment qui avait pour fonction de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l'ancien régime en faveur de l'Eglise catholique).
La ferme fut détruite par un incendie en 1731 mais réédifiée entre 1740 et 1780, période d'où elle tient sa cour carrée. « La reconstruction a débuté par la grange. Elle s'est achevée par le pigeonnier porche qui porte les armes de l'abbé L'Ecuy, dernier abbé général de l'abbaye de Prémontré », raconte Régine Vanhoutte, la maîtresse de maison.
Tornade du 14 juillet 2010
La demeure est à peine achevée qu'arrive la Révolution française. Elle est alors vendue comme bien national le 4 mai 1791. Son montant est estimé à 53.152 livres.
Le domaine va ensuite traverser les époques jusqu'à ce que, après la Seconde Guerre mondiale, le grand-père de Ludovic Vanhoutte s'en porte acquéreur.
Le 14 juillet 2010, il affronte une nouvelle colère des éléments. La tornade qui accompagne ce jour-là un violent orage a raison, en un quart d'heure, d'une partie des bâtiments. L'un d'eux a déjà été reconstruit.
L'accueil est une seconde nature dans cette famille puisque le gîte existe depuis 1968. Les chambres d'hôtes sont venues bien plus tard, sous l'impulsion de Régine et Ludovic Vanhoutte qui exploitent aujourd'hui la ferme. Amoureuse de la demeure qui a vu grandir son époux, « une maison où il y a toujours eu du monde », Régine Vanhoutte a été jusqu'à quitter son ancien métier d'enseignante pour se consacrer à l'accueil des hôtes mais aussi des chevaux à la pension équestre.
« C'est un projet et une philosophie de vie », insiste la jeune femme qui a mis tout son cœur à la transformation et à l'aménagement des chambres d'hôtes : La bêtise de Schum avec son drôle de lit rond, Le grenier de Martha et la suite familiale avec Papy Alain pour les enfants et Mabéjoda pour les parents. Ici une ancienne porte de grille sert de tête de lit, là des moules à maroilles font office d'étagère : Régine Vanhoutte a déployé des trésors d'imagination pour la décoration. Et elle se fait un plaisir de raconter l'histoire de leurs drôles de noms tandis que Ludovic Vanhoutte aime à présenter son élevage de moutons et ses cultures.
Et si vous veniez faire un tour sur son tracteur ?http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-ferme-abbatiale-a-brave-les-elements
UN pigeonnier marque l'entrée de la ferme fortifiée. Le domaine de Ribeaufontaine, à Dorengt, est une divine surprise plantée au milieu de nulle part. Le domaine fut une ferme de l'abbaye de Prémontré. On peut donc supposer que la date de son implantation coïncide peu ou prou avec celle de l'abbaye, fondée en 1120, au cœur de la forêt de Saint-Gobain et la grange de 70 m qui occupe tout un pan du domaine fut sans doute une grange dîmière (bâtiment qui avait pour fonction de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l'ancien régime en faveur de l'Eglise catholique).
La ferme fut détruite par un incendie en 1731 mais réédifiée entre 1740 et 1780, période d'où elle tient sa cour carrée. « La reconstruction a débuté par la grange. Elle s'est achevée par le pigeonnier porche qui porte les armes de l'abbé L'Ecuy, dernier abbé général de l'abbaye de Prémontré », raconte Régine Vanhoutte, la maîtresse de maison.
Tornade du 14 juillet 2010
La demeure est à peine achevée qu'arrive la Révolution française. Elle est alors vendue comme bien national le 4 mai 1791. Son montant est estimé à 53.152 livres.
Le domaine va ensuite traverser les époques jusqu'à ce que, après la Seconde Guerre mondiale, le grand-père de Ludovic Vanhoutte s'en porte acquéreur.
Le 14 juillet 2010, il affronte une nouvelle colère des éléments. La tornade qui accompagne ce jour-là un violent orage a raison, en un quart d'heure, d'une partie des bâtiments. L'un d'eux a déjà été reconstruit.
L'accueil est une seconde nature dans cette famille puisque le gîte existe depuis 1968. Les chambres d'hôtes sont venues bien plus tard, sous l'impulsion de Régine et Ludovic Vanhoutte qui exploitent aujourd'hui la ferme. Amoureuse de la demeure qui a vu grandir son époux, « une maison où il y a toujours eu du monde », Régine Vanhoutte a été jusqu'à quitter son ancien métier d'enseignante pour se consacrer à l'accueil des hôtes mais aussi des chevaux à la pension équestre.
« C'est un projet et une philosophie de vie », insiste la jeune femme qui a mis tout son cœur à la transformation et à l'aménagement des chambres d'hôtes : La bêtise de Schum avec son drôle de lit rond, Le grenier de Martha et la suite familiale avec Papy Alain pour les enfants et Mabéjoda pour les parents. Ici une ancienne porte de grille sert de tête de lit, là des moules à maroilles font office d'étagère : Régine Vanhoutte a déployé des trésors d'imagination pour la décoration. Et elle se fait un plaisir de raconter l'histoire de leurs drôles de noms tandis que Ludovic Vanhoutte aime à présenter son élevage de moutons et ses cultures.
Et si vous veniez faire un tour sur son tracteur ?http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-ferme-abbatiale-a-brave-les-elements
samedi 6 août 2011
Grotte de Nichet / Une merveilleuse incursion sous terre
La curiosité géologique la plus visitée des Ardennes continue de faire rêver. Mercredi, des dizaines d'enfants sont descendus 20 mètres sous terre.
MERCREDI, dans les centres de loisirs ardennais, on avait le choix entre rester sous la grisaille ou… pénétrer dans les entrailles de la terre. Ceux de Charleville-Mézières, mais également de jeunes Hollandais ont préféré explorer les galeries de la grotte de Nichet, située à Fromelennes. Un milieu naturel et préservé.
Dans cet environnement calcaire déroutant, plus d'une surprise les attendait. Les murs de la grotte de Nichet en ont vu passer des êtres humains, depuis environ 5 000 ans. Des fouilles ont mis en évidence des ossements datant du néolithique. Encore une raison pour voir ça avec les bambins.
Avant de descendre les premières marches en pierre, on nous annonce plusieurs salles à visiter. On ira dans celle « du squelette ». Nathalie Urlacher, la sympathique guide, nous rassure : on verra aussi les salles « des amoureux » et du « clair de lune » ou encore celle « de l'éléphant »…
Et ça bouge doucement sous terre. Il n'y a qu'à observer les parois qui réagissent à la pression des racines des arbres, situés à la surface : elles déforment le calcaire qui se ride sous leur effet. La roche sédimentaire met déjà une centaine d'années à former un centimètre de stalagmite… De l'eau de pluie s'y infiltre jusqu'à creuser des failles. « C'est la vie sous terre », condense le guide. Sans oublier de citer les chauves souris, présentes dans la grotte.
Nutins et compagnie
Le défi de la vie dans la grotte a déjà fait une victime. Dans la salle dite du squelette… Ici, les os d'un explorateur ont été identifiés. Perdu dans le noir, il n'aurait jamais retrouvé la sortie. De nos jours, la grotte est éclairée par des ampoules. À vue d'œil, les enfants se sont extasiés : parfois, la roche dessine des figures et des images ; impossible de ne pas découvrir les formes d'un ours, d'un loup, d'une tortue ou encore d'un éléphant. Les enfants sont ressortis intrigués. « J'ai eu peur… J'ai vu les yeux des nutins », se rappelle Anna, 7 ans, de Charleville-Mézières, à propos des personnages légendaires qui peupleraient la grotte. Geoffray, lui, a trouvé cela « impressionnant ». Il est vrai qu'avec toutes ces histoires de petits nutins prenant leur bain dans une flaque… Le garçonnet semble sortir d'un parc d'attraction.
Pourtant, on n'a pas tout vu. Seules dix des vingt salles connues sont accessibles au public. Au dernier niveau, à 90 mètres de profondeur, les spéléologues supposent qu'il existe un lac. Mais aucun d'entre eux n'a trouvé le moyen d'accéder à ce sous-terrain. Le Dévonien - le sous-système givetois - renferme d'autres mystères…
Ouvert tous les jours de 10 à 18 heures. Entrée : adultes, 5 euros, en groupe, 3 euros, enfants de 7 à 15 ans, 2,50 euros ; groupes d'adultes, 3 euros, enfants 2 euros. Renseignements et inscriptions auprès de la mairie de Fromelennes. Tél. 03.24.42.00.14. Température de 9°, prévoir des vêtements chauds.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/grotte-de-nichet-une-merveilleuse-incursion-sous-terre
MERCREDI, dans les centres de loisirs ardennais, on avait le choix entre rester sous la grisaille ou… pénétrer dans les entrailles de la terre. Ceux de Charleville-Mézières, mais également de jeunes Hollandais ont préféré explorer les galeries de la grotte de Nichet, située à Fromelennes. Un milieu naturel et préservé.
Dans cet environnement calcaire déroutant, plus d'une surprise les attendait. Les murs de la grotte de Nichet en ont vu passer des êtres humains, depuis environ 5 000 ans. Des fouilles ont mis en évidence des ossements datant du néolithique. Encore une raison pour voir ça avec les bambins.
Avant de descendre les premières marches en pierre, on nous annonce plusieurs salles à visiter. On ira dans celle « du squelette ». Nathalie Urlacher, la sympathique guide, nous rassure : on verra aussi les salles « des amoureux » et du « clair de lune » ou encore celle « de l'éléphant »…
Et ça bouge doucement sous terre. Il n'y a qu'à observer les parois qui réagissent à la pression des racines des arbres, situés à la surface : elles déforment le calcaire qui se ride sous leur effet. La roche sédimentaire met déjà une centaine d'années à former un centimètre de stalagmite… De l'eau de pluie s'y infiltre jusqu'à creuser des failles. « C'est la vie sous terre », condense le guide. Sans oublier de citer les chauves souris, présentes dans la grotte.
Nutins et compagnie
Le défi de la vie dans la grotte a déjà fait une victime. Dans la salle dite du squelette… Ici, les os d'un explorateur ont été identifiés. Perdu dans le noir, il n'aurait jamais retrouvé la sortie. De nos jours, la grotte est éclairée par des ampoules. À vue d'œil, les enfants se sont extasiés : parfois, la roche dessine des figures et des images ; impossible de ne pas découvrir les formes d'un ours, d'un loup, d'une tortue ou encore d'un éléphant. Les enfants sont ressortis intrigués. « J'ai eu peur… J'ai vu les yeux des nutins », se rappelle Anna, 7 ans, de Charleville-Mézières, à propos des personnages légendaires qui peupleraient la grotte. Geoffray, lui, a trouvé cela « impressionnant ». Il est vrai qu'avec toutes ces histoires de petits nutins prenant leur bain dans une flaque… Le garçonnet semble sortir d'un parc d'attraction.
Pourtant, on n'a pas tout vu. Seules dix des vingt salles connues sont accessibles au public. Au dernier niveau, à 90 mètres de profondeur, les spéléologues supposent qu'il existe un lac. Mais aucun d'entre eux n'a trouvé le moyen d'accéder à ce sous-terrain. Le Dévonien - le sous-système givetois - renferme d'autres mystères…
Ouvert tous les jours de 10 à 18 heures. Entrée : adultes, 5 euros, en groupe, 3 euros, enfants de 7 à 15 ans, 2,50 euros ; groupes d'adultes, 3 euros, enfants 2 euros. Renseignements et inscriptions auprès de la mairie de Fromelennes. Tél. 03.24.42.00.14. Température de 9°, prévoir des vêtements chauds.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/grotte-de-nichet-une-merveilleuse-incursion-sous-terre
vendredi 5 août 2011
À Champclause, le Lac bleu dans l’écrin de lauzes d’une ancienne carrière
Sur la commune de Champclause, au lieu-dit « Les Balayes », se trouve un site hors du commun, paisible et sauvage, appelé le Lac bleu.
Il est situé à l’emplacement de l’ancienne lauzière des « Balayes », exploitée pendant près de trois siècles et demi sous forme de biens de sections. Chaque famille y avait sa parcelle. En 1910, les « lauzerons » (ou lauzeurs) étaient une dizaine à travailler ici. Cette même année, à force de creuser, ils mirent à jour une source qui alimente aujourd’hui encore le Lac bleu.
Pour continuer à extraire la lauze, ils dévièrent la source, via une tranchée au moyen de chêneaux en bois, et siphonnèrent l’eau du fond. Plus tard, cette même tranchée, toujours visible de nos jours, leur a servi à remonter les lauzes grâce à un système de rails où circulaient des wagonnets tractés par un treuil. Ensuite, le transport de la lauze jusqu’à son lieu d’utilisation se faisait avec des charrettes tirées par des bovins ou des chevaux.
La carrière des « Balayes » était en son temps très réputée pour sa lauze appelée également phonolite (pour le son qu’elle émet lorsqu’on frappe dessus). Une pierre d’une grande qualité utilisée autrefois pour recouvrir les toitures. Elle était vendue à la toise (équivalent de 4 mètres). La carrière ayant été abandonnée depuis les années cinquante, l’eau a repris ses droits et le site s’est transformé en un petit lac splendide aux reflets couleur émeraude éblouissants.
Antonin Royer était l’un des derniers lauzerons de la carrière. Un homme réputé qui, dans les années soixante-dix, pendant sa retraite, retournait au Lac bleu pour tailler des lauzes et montrer son savoir-faire. Aujourd’hui, son fils est propriétaire du musée de la lauzière et du parc miniature situés à proximité du lac.
Denis Cosenza, marié à la petite fille d’Antonin Royer (lire par ailleurs), raconte : « Nous avons une vidéo où le grand-père taille des lauzes. Un savoir-faire unique qu’il aimait partager. Le Lac bleu est un lieu étonnant, sauvage, et qui à une histoire. Ce sont les lauzerons en travaillant qui ont façonné ce petit coin de paradis. »
Il n’est pas possible de se baigner ou de pique-niquer au lac. Mais rien n’interdit de se promener, de rêver, de s’asseoir un instant, et de se laisser envahir par la magie des lieux. Le Lac bleu, avec sa dimension intimiste, invite à l’apaisement et à la poésie. Une balade incontournable de cet été.
Profondeur : 7 mètres
Sur le site, il est interdit de pêcher, de se baigner, de pique-niquer. Les animaux doivent être tenus en laisse.
Accès gratuit.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/08/04/a-champclause-le-lac-bleu-dans-l-ecrin-de-lauzes-d-une-ancienne-carriere
Il est situé à l’emplacement de l’ancienne lauzière des « Balayes », exploitée pendant près de trois siècles et demi sous forme de biens de sections. Chaque famille y avait sa parcelle. En 1910, les « lauzerons » (ou lauzeurs) étaient une dizaine à travailler ici. Cette même année, à force de creuser, ils mirent à jour une source qui alimente aujourd’hui encore le Lac bleu.
Pour continuer à extraire la lauze, ils dévièrent la source, via une tranchée au moyen de chêneaux en bois, et siphonnèrent l’eau du fond. Plus tard, cette même tranchée, toujours visible de nos jours, leur a servi à remonter les lauzes grâce à un système de rails où circulaient des wagonnets tractés par un treuil. Ensuite, le transport de la lauze jusqu’à son lieu d’utilisation se faisait avec des charrettes tirées par des bovins ou des chevaux.
La carrière des « Balayes » était en son temps très réputée pour sa lauze appelée également phonolite (pour le son qu’elle émet lorsqu’on frappe dessus). Une pierre d’une grande qualité utilisée autrefois pour recouvrir les toitures. Elle était vendue à la toise (équivalent de 4 mètres). La carrière ayant été abandonnée depuis les années cinquante, l’eau a repris ses droits et le site s’est transformé en un petit lac splendide aux reflets couleur émeraude éblouissants.
Antonin Royer était l’un des derniers lauzerons de la carrière. Un homme réputé qui, dans les années soixante-dix, pendant sa retraite, retournait au Lac bleu pour tailler des lauzes et montrer son savoir-faire. Aujourd’hui, son fils est propriétaire du musée de la lauzière et du parc miniature situés à proximité du lac.
Denis Cosenza, marié à la petite fille d’Antonin Royer (lire par ailleurs), raconte : « Nous avons une vidéo où le grand-père taille des lauzes. Un savoir-faire unique qu’il aimait partager. Le Lac bleu est un lieu étonnant, sauvage, et qui à une histoire. Ce sont les lauzerons en travaillant qui ont façonné ce petit coin de paradis. »
Il n’est pas possible de se baigner ou de pique-niquer au lac. Mais rien n’interdit de se promener, de rêver, de s’asseoir un instant, et de se laisser envahir par la magie des lieux. Le Lac bleu, avec sa dimension intimiste, invite à l’apaisement et à la poésie. Une balade incontournable de cet été.
Fiche d’identité
Superficie : environ 30x40 mètresProfondeur : 7 mètres
Sur le site, il est interdit de pêcher, de se baigner, de pique-niquer. Les animaux doivent être tenus en laisse.
Accès gratuit.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/08/04/a-champclause-le-lac-bleu-dans-l-ecrin-de-lauzes-d-une-ancienne-carriere
jeudi 4 août 2011
La basilique Sainte-Clotilde / Une remarquable histoire
REIMS (Marne). Construite pour le 14e centenaire du baptême de Clovis, la basilique Sainte-Clotilde est remarquable. Visite guidée jusqu'à la crypte tous les dimanches.
EN 1896, l'archevêque de Reims, le cardinal Langénieux, décide la construction d'une basilique dédiée à Sainte-Clotilde pour la célébration du quatorzième centenaire du baptême de Clovis. Le but était également de moraliser un quartier où l'on trouvait essentiellement des tanneurs et teintureries.
Le cardinal décide aussi de faire de cette basilique le reliquaire des saints de France et pour ce faire, il sollicite tous les diocèses. Ces derniers font dons des reliques des saints ayant marqué l'histoire de la France, qui seront déposées dans la crypte aménagée sous la chapelle dédiée à la Vierge.
Le cardinal confie donc à l'architecte Alphonse Gosset qui admirait les églises byzantines, la construction de cet édifice qui s'en inspire fortement. L'église est en forme de croix grecque, avec une coupole au centre, entourée de quatre demi-coupoles.
La chapelle de la Vierge, ainsi que les nombreuses statues représentants Urbain II, Sainte-Anne ou encore Saint-Louis, sont absolument remarquables.
Reliques
Mais le principal attrait de cet édifice reste la crypte reliquaire. C'est la seule partie véritablement terminée de la basilique, qui lui a d'ailleurs valu son titre. Les reliquaires qui ornent la crypte peuvent être répartis en quatre grandes catégories : la première reprend l'image du saint ; la seconde est plus proche du bâtiment qui pouvait abriter le saint (tels que des églises, bâtiments religieux ou encore clochers) ; la troisième est symbolisée par des petits anges, illustrant le principe de l'élévation du saint ; enfin la dernière reprend l'ostensoir qui sert à présenter l'hostie (par exemple une croix dans laquelle on va enchâsser la relique). En tout, ce sont cent vingt reliquaires, renfermant plus de deux mille reliques, qui sont exposées à ce jour dans la crypte.
Les visites se font tous les dimanches d'août de 15 à 17 heures, le dimanche des journées du patrimoine de 14 à 18 heures et aussi pour les groupes sur rendez-vous (demander à l'accueil).
Mail : reliquaireclotilde51@orange.fr ; tél : 03.26.85.56.61.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-basilique-sainte-clotilde-une-remarquable-histoire
EN 1896, l'archevêque de Reims, le cardinal Langénieux, décide la construction d'une basilique dédiée à Sainte-Clotilde pour la célébration du quatorzième centenaire du baptême de Clovis. Le but était également de moraliser un quartier où l'on trouvait essentiellement des tanneurs et teintureries.
Le cardinal décide aussi de faire de cette basilique le reliquaire des saints de France et pour ce faire, il sollicite tous les diocèses. Ces derniers font dons des reliques des saints ayant marqué l'histoire de la France, qui seront déposées dans la crypte aménagée sous la chapelle dédiée à la Vierge.
Le cardinal confie donc à l'architecte Alphonse Gosset qui admirait les églises byzantines, la construction de cet édifice qui s'en inspire fortement. L'église est en forme de croix grecque, avec une coupole au centre, entourée de quatre demi-coupoles.
La chapelle de la Vierge, ainsi que les nombreuses statues représentants Urbain II, Sainte-Anne ou encore Saint-Louis, sont absolument remarquables.
Reliques
Mais le principal attrait de cet édifice reste la crypte reliquaire. C'est la seule partie véritablement terminée de la basilique, qui lui a d'ailleurs valu son titre. Les reliquaires qui ornent la crypte peuvent être répartis en quatre grandes catégories : la première reprend l'image du saint ; la seconde est plus proche du bâtiment qui pouvait abriter le saint (tels que des églises, bâtiments religieux ou encore clochers) ; la troisième est symbolisée par des petits anges, illustrant le principe de l'élévation du saint ; enfin la dernière reprend l'ostensoir qui sert à présenter l'hostie (par exemple une croix dans laquelle on va enchâsser la relique). En tout, ce sont cent vingt reliquaires, renfermant plus de deux mille reliques, qui sont exposées à ce jour dans la crypte.
Les visites se font tous les dimanches d'août de 15 à 17 heures, le dimanche des journées du patrimoine de 14 à 18 heures et aussi pour les groupes sur rendez-vous (demander à l'accueil).
Mail : reliquaireclotilde51@orange.fr ; tél : 03.26.85.56.61.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-basilique-sainte-clotilde-une-remarquable-histoire
mercredi 3 août 2011
Balade en bachot
L'association «Voiles du Soissonnais» de Pommiers propose des promenades en bachot, une petite barque de rivière qu'elle a choisi de motoriser.
IL faut vraiment tendre l'oreille pour l'entendre ronronner. Depuis peu, l'association locale « Voiles du Soissonnais » propose aux touristes des balades en bachot motorisé. Une petite barque de rivière, autrefois indispensable pour l'entretien des péniches de commerce, qui servait parfois même d'embarcation de secours.
Un moteur électrique silencieux
Jusque-là, les touristes étaient donc obligés de jouer les gros bras pour s'aventurer sur l'Aisne. Aujourd'hui, les moins courageux ont fini de ramer et font place à la nouvelle technologie. « Nous avons équipé deux de nos quatre barques, en constatant que les gens voulaient bien en faire, à condition d'avoir quelqu'un pour ramer », rapporte, sourire aux lèvres, Gérard Hu, le président de l'association.
Et pour cause, malgré ses formes étudiées pour une propulsion facile, le bachot pèse 200 kg. « Du coup, il faut avoir de la technique pour donner le bon coup de rame », concède-t-il volontiers.
Et si, la bonne veille embarcation séduit encore et toujours les tourtereaux et certains touristes.
A l'image de Jan Van Der Looy, de passage sur nos eaux et venu tout droit des Pays-Bas avec sa famille. « Il aurait été vraiment dommage d'avoir le bruit du moteur dans les oreilles et de ne pas entendre les canards.» La version motorisée remporte, malgré tout, un franc succès.
D'autant que, contrairement à ce que ce touriste hollandais pensait, la barque motorisée n'émet pratiquement aucun bruit. « Nous avons opté pour des moteurs électriques, détaille Gérard Hue, parce qu'ils ne polluent pas et ne nuisent pas à la tranquillité des pécheurs. » Autrement dit, un équipement idéal pour allier respect de l'environnement et tourisme sur l'Aisne. Enfin, cette promenade sur les eaux, entre l'écluse de Soissons et l'île Grison se fera sur une embarcation comme neuve.
Car ces bachots de fer fabriqués dans les années trente ont, récemment, été restaurés par les membres du centre de réinsertion, avenue de Château-Thierry. De sorte que Galvadeur, Flaneur, Calbesi et Kinder conduiront non sans fierté les touristes sur l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/au-fil-de-laisne-balade-en-bachot
IL faut vraiment tendre l'oreille pour l'entendre ronronner. Depuis peu, l'association locale « Voiles du Soissonnais » propose aux touristes des balades en bachot motorisé. Une petite barque de rivière, autrefois indispensable pour l'entretien des péniches de commerce, qui servait parfois même d'embarcation de secours.
Un moteur électrique silencieux
Jusque-là, les touristes étaient donc obligés de jouer les gros bras pour s'aventurer sur l'Aisne. Aujourd'hui, les moins courageux ont fini de ramer et font place à la nouvelle technologie. « Nous avons équipé deux de nos quatre barques, en constatant que les gens voulaient bien en faire, à condition d'avoir quelqu'un pour ramer », rapporte, sourire aux lèvres, Gérard Hu, le président de l'association.
Et pour cause, malgré ses formes étudiées pour une propulsion facile, le bachot pèse 200 kg. « Du coup, il faut avoir de la technique pour donner le bon coup de rame », concède-t-il volontiers.
Et si, la bonne veille embarcation séduit encore et toujours les tourtereaux et certains touristes.
A l'image de Jan Van Der Looy, de passage sur nos eaux et venu tout droit des Pays-Bas avec sa famille. « Il aurait été vraiment dommage d'avoir le bruit du moteur dans les oreilles et de ne pas entendre les canards.» La version motorisée remporte, malgré tout, un franc succès.
D'autant que, contrairement à ce que ce touriste hollandais pensait, la barque motorisée n'émet pratiquement aucun bruit. « Nous avons opté pour des moteurs électriques, détaille Gérard Hue, parce qu'ils ne polluent pas et ne nuisent pas à la tranquillité des pécheurs. » Autrement dit, un équipement idéal pour allier respect de l'environnement et tourisme sur l'Aisne. Enfin, cette promenade sur les eaux, entre l'écluse de Soissons et l'île Grison se fera sur une embarcation comme neuve.
Car ces bachots de fer fabriqués dans les années trente ont, récemment, été restaurés par les membres du centre de réinsertion, avenue de Château-Thierry. De sorte que Galvadeur, Flaneur, Calbesi et Kinder conduiront non sans fierté les touristes sur l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/au-fil-de-laisne-balade-en-bachot
lundi 1 août 2011
Faites du vélo au milieu des sorcières
Hein et Roland arrivent de Roulers à vélo. Une vingtaine de kilomètres pour venir admirer ces fameuses sorcières (« heksen ») de Beselare. Sefa Bubbels et ses neuf copines sont de sortie. Un événement qui ne se produit qu'une fois tous les deux ans. « J'ai pris mon appareil photo. Il y a vraiment des jardins extraordinaires avec toutes ces sorcières. On nous l'avait conseillé. C'est vrai qu'il faut voir ça au moins une fois dans sa vie », se réjouit Roland.
En arrivant de Wervik à vélo, vous ne pourrez pas rater la petite maison de Tom Clauw dans la côte de Beselare. Avec son épouse Silke et sa fille, cela fait maintenant deux ans que Tom se prépare à l'événement. Les dix sorcières trônent dans son jardin. « On a déjà gagné une fois le concours de la maison la mieux décorée. On espère bien l'emporter encore cette année », explique Tom.
Nicolas Dejonckheere prépare lui aussi activement son jardin. « On a invité toute la famille ce dimanche. C'est vraiment un événement. Déjà gamin, avant d'habiter à Beselare, j'allais voir les sorcières. Il y a beaucoup de monde qui vient à vélo pour se balader dans Beselare et regarder les jardins. Et ce dimanche, cela va vraiment être la fête. Je vais prendre quelques jours de repos après pour me remettre ! »
Une pause à Kruiseke
Mais avant de vous jeter dans la grande foule venue admirer les sorcières et le fameux cortège qui s'élancera à 15h30 dans la ville, appréciez le calme de la nature. En partant du moulin de Wervik (dans la Kruisekestraat), vous pourrez admirer les champs qui s'étendent à perte de vue. Faites une halte à Kruiseke. Petit bourg aux maisons traditionnelles et sa charmante église. « J'adore faire du vélo par ici », confie Eddy qui arrive de Waregem avec sa famille. Pause pique-nique idéale.
Ensuite, vous pourrez repartir pour les cinq derniers kilomètres avant Beselare. Attention, gardez des forces pour la fin du parcours. La côte de Beselare est sacrément raide. Si vous avez les mollets affûtés, les environs de Beselare recèlent des petites merveilles de nature vallonnée.
Poussez notamment du côté du restaurant le Merlijn (indiqué en haut de Beselare). À trois kilomètres du centre, vous vous retrouvez dans un coin particulièrement paisible. Vous pourrez y déguster la Merlijn (avec modération quand même car il y a le retour à assurer), une blonde fort sympathique. Et y goûter une salade au poulet sucrée-salée à vous faire oublier d'avance les courbatures qui pourraient vous gagner après votre escapade.
http://www.nordeclair.fr/France-Monde/France/2011/07/31/faites-du-velo-au-milieu-des-sorcieres.shtml
En arrivant de Wervik à vélo, vous ne pourrez pas rater la petite maison de Tom Clauw dans la côte de Beselare. Avec son épouse Silke et sa fille, cela fait maintenant deux ans que Tom se prépare à l'événement. Les dix sorcières trônent dans son jardin. « On a déjà gagné une fois le concours de la maison la mieux décorée. On espère bien l'emporter encore cette année », explique Tom.
Nicolas Dejonckheere prépare lui aussi activement son jardin. « On a invité toute la famille ce dimanche. C'est vraiment un événement. Déjà gamin, avant d'habiter à Beselare, j'allais voir les sorcières. Il y a beaucoup de monde qui vient à vélo pour se balader dans Beselare et regarder les jardins. Et ce dimanche, cela va vraiment être la fête. Je vais prendre quelques jours de repos après pour me remettre ! »
Une pause à Kruiseke
Mais avant de vous jeter dans la grande foule venue admirer les sorcières et le fameux cortège qui s'élancera à 15h30 dans la ville, appréciez le calme de la nature. En partant du moulin de Wervik (dans la Kruisekestraat), vous pourrez admirer les champs qui s'étendent à perte de vue. Faites une halte à Kruiseke. Petit bourg aux maisons traditionnelles et sa charmante église. « J'adore faire du vélo par ici », confie Eddy qui arrive de Waregem avec sa famille. Pause pique-nique idéale.
Ensuite, vous pourrez repartir pour les cinq derniers kilomètres avant Beselare. Attention, gardez des forces pour la fin du parcours. La côte de Beselare est sacrément raide. Si vous avez les mollets affûtés, les environs de Beselare recèlent des petites merveilles de nature vallonnée.
Poussez notamment du côté du restaurant le Merlijn (indiqué en haut de Beselare). À trois kilomètres du centre, vous vous retrouvez dans un coin particulièrement paisible. Vous pourrez y déguster la Merlijn (avec modération quand même car il y a le retour à assurer), une blonde fort sympathique. Et y goûter une salade au poulet sucrée-salée à vous faire oublier d'avance les courbatures qui pourraient vous gagner après votre escapade.
http://www.nordeclair.fr/France-Monde/France/2011/07/31/faites-du-velo-au-milieu-des-sorcieres.shtml
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