vendredi 30 septembre 2011
jeudi 29 septembre 2011
mercredi 28 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
lundi 26 septembre 2011
dimanche 25 septembre 2011
samedi 24 septembre 2011
vendredi 23 septembre 2011
mercredi 21 septembre 2011
lundi 19 septembre 2011
dimanche 18 septembre 2011
samedi 17 septembre 2011
Les jardins d'insertion ouvrent leurs portes
Demain 16 septembre, une fête des jardins aura lieu chemin du Lac de 15 h 30 à 18 h 30. L'occasion de découvrir l'action menée par Espace environnement 08 via les jardins d'insertion.
DEMAIN après-midi, tous les jardiniers des jardins familiaux, d'insertion, et privés de ce grand espace vert se retrouveront autour d'un verre de cidre et d'une part de gâteau. La fête se déroulera dans les jardins d'insertion.
Espace environnement 08, une association à vocation sociale basée à Attigny, a installé ses jardins d'insertion sur des terrains prêtés par la Ville de Rethel chemin du Lac, il y a une dizaine d'années.
Le but : remotiver des personnes au chômage en leur procurant un travail rémunéré et leur donner envie de sortir de chez elle, une tâche parfois compliquée quand les personnes en question n'ont pas réussi à trouver une activité depuis plusieurs années.
Une dizaine de personnes, âgées de 18 à 58 ans, y travaillent chaque semaine. « Ils sont répartis en groupe de cinq et viennent travailler 20 heures dans les jardins », explique Frédéric Faure, directeur adjoint de l'association. « Les six autres heures comprises dans leur contrat servent aux périodes d'immersion avec des stages en entreprise et à une remise à niveau. »
Il s'agit d'un vrai travail et ils sont tout de suite mis dans des conditions réelles qui les prépareront pour la suite. La journée commence à 8 heures et se termine à 16 h 30 et il faut avoir une bonne excuse pour manquer le travail.
Leur permettre de trouver un emploi est une finalité : « Les jardins sont un moyen uniquement. Beaucoup font autre chose lorsqu'ils retournent à la vie active après leur contrat* », explique Frédéric Faure. Et pour beaucoup, cela fonctionne. « L'État exige de nous que 60 % de ces personnes trouvent une solution après leur passage dans les jardins et sur ces 60 %, 25 % doivent trouver un emploi durable, c'est-à-dire un CDI ou un CDD de plus de six mois », continue Thierry Chartier, directeur d'Espace environnement 08. « L'année dernière nous avions souffert de la crise, mais cette année ça marche bien. Si on regarde les chiffres jusqu'à fin août, nous avons eu 50 % des personnes qui ont trouvé un emploi durable et 30 % se sont redirigées vers une formation. »
Les projets poussent !
Récemment, il a été décidé que les légumes seraient vendus sous forme de panier pour permettre de financer d'autres projets de l'association, mais surtout pour créer un rapport entre les jardiniers et les clients, puisqu'ils s'occupent eux-mêmes de la vente. Un des jardiniers, une prune à la main, lance, en plaisantant au directeur : « Regardez Monsieur Chartier, je mange le capital ! »
Tous apprécient d'avoir une raison supplémentaire de se lever le matin et pour Charlène, 25 ans, Mélody, 23 ans et Sabrina, 29 ans, cette rentrée d'argent leur permet aussi de pouvoir passer le permis sachant qu'il est presque indispensable de l'avoir aujourd'hui pour trouver un emploi. Toutes les trois se sont retrouvées au chômage parce qu'elles attendaient un enfant. « J'avais trouvé un emploi, mais je suis tombée enceinte avant la signature du contrat et finalement, je n'ai pas été prise », se désole Mélody. Charlène a obtenu son CAP service à la personne option vente, à la maison familiale de Lucquy, en mai 2004. Elle a dû quitter la vie active, pour s'occuper de ses trois enfants. « Je suis contente de pouvoir retravailler, d'aller sur le terrain et de faire des rencontres. » « C'est très convivial ici ! », ajoute Sabrina.
À la sortie du jardin d'insertion, Charlène tentera alors sa chance auprès d'organismes comme l'Admr, tandis que Mélody et Sabrina souhaitent se diriger vers le secrétariat ou des métiers comme hôtesse de caisse.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-jardins-dinsertion-ouvrent-leurs-portes
DEMAIN après-midi, tous les jardiniers des jardins familiaux, d'insertion, et privés de ce grand espace vert se retrouveront autour d'un verre de cidre et d'une part de gâteau. La fête se déroulera dans les jardins d'insertion.
Espace environnement 08, une association à vocation sociale basée à Attigny, a installé ses jardins d'insertion sur des terrains prêtés par la Ville de Rethel chemin du Lac, il y a une dizaine d'années.
Le but : remotiver des personnes au chômage en leur procurant un travail rémunéré et leur donner envie de sortir de chez elle, une tâche parfois compliquée quand les personnes en question n'ont pas réussi à trouver une activité depuis plusieurs années.
Une dizaine de personnes, âgées de 18 à 58 ans, y travaillent chaque semaine. « Ils sont répartis en groupe de cinq et viennent travailler 20 heures dans les jardins », explique Frédéric Faure, directeur adjoint de l'association. « Les six autres heures comprises dans leur contrat servent aux périodes d'immersion avec des stages en entreprise et à une remise à niveau. »
Il s'agit d'un vrai travail et ils sont tout de suite mis dans des conditions réelles qui les prépareront pour la suite. La journée commence à 8 heures et se termine à 16 h 30 et il faut avoir une bonne excuse pour manquer le travail.
Leur permettre de trouver un emploi est une finalité : « Les jardins sont un moyen uniquement. Beaucoup font autre chose lorsqu'ils retournent à la vie active après leur contrat* », explique Frédéric Faure. Et pour beaucoup, cela fonctionne. « L'État exige de nous que 60 % de ces personnes trouvent une solution après leur passage dans les jardins et sur ces 60 %, 25 % doivent trouver un emploi durable, c'est-à-dire un CDI ou un CDD de plus de six mois », continue Thierry Chartier, directeur d'Espace environnement 08. « L'année dernière nous avions souffert de la crise, mais cette année ça marche bien. Si on regarde les chiffres jusqu'à fin août, nous avons eu 50 % des personnes qui ont trouvé un emploi durable et 30 % se sont redirigées vers une formation. »
Les projets poussent !
Récemment, il a été décidé que les légumes seraient vendus sous forme de panier pour permettre de financer d'autres projets de l'association, mais surtout pour créer un rapport entre les jardiniers et les clients, puisqu'ils s'occupent eux-mêmes de la vente. Un des jardiniers, une prune à la main, lance, en plaisantant au directeur : « Regardez Monsieur Chartier, je mange le capital ! »
Tous apprécient d'avoir une raison supplémentaire de se lever le matin et pour Charlène, 25 ans, Mélody, 23 ans et Sabrina, 29 ans, cette rentrée d'argent leur permet aussi de pouvoir passer le permis sachant qu'il est presque indispensable de l'avoir aujourd'hui pour trouver un emploi. Toutes les trois se sont retrouvées au chômage parce qu'elles attendaient un enfant. « J'avais trouvé un emploi, mais je suis tombée enceinte avant la signature du contrat et finalement, je n'ai pas été prise », se désole Mélody. Charlène a obtenu son CAP service à la personne option vente, à la maison familiale de Lucquy, en mai 2004. Elle a dû quitter la vie active, pour s'occuper de ses trois enfants. « Je suis contente de pouvoir retravailler, d'aller sur le terrain et de faire des rencontres. » « C'est très convivial ici ! », ajoute Sabrina.
À la sortie du jardin d'insertion, Charlène tentera alors sa chance auprès d'organismes comme l'Admr, tandis que Mélody et Sabrina souhaitent se diriger vers le secrétariat ou des métiers comme hôtesse de caisse.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-jardins-dinsertion-ouvrent-leurs-portes
vendredi 16 septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
mercredi 14 septembre 2011
mardi 13 septembre 2011
lundi 12 septembre 2011
Jardinage : une nouvelle technique révolutionnaire dans l’Ain
Le BRF, qu’est ce que c’est ? Un sigle peu attrayant pour qualifier une méthode de jardinage révolutionnaire pour les potagers et jardins ornementaux. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, le BRF, soit bois raméal fragmenté, n’a rien de compliqué !
Il suffit d’étaler sur le sol de son jardin une couche de branchages fraîchement broyés. Important : ils doivent être âgés de deux ans maximum, afin d’être encore remplis de sèves. Cette pratique est très économe à la fois en temps et en eau. « On arrose 2 à 5 fois moins qu’avant », explique Bernard Mercier, agronome à Préssiat (BRF Génération).
Le BRF nous vient tout droit du Canada. En observant les forêts, des chercheurs locaux, dans les années soixante-dix, se sont questionnés sur l’origine d’une si belle croissance sans que la main de l’homme ne soit responsable. Après recherches, il s’est avéré que l’humus en était la cause. Cette matière organique, sous les feuilles mortes, est produite par la décomposition du bois, du feuillage, des insectes… C’est pourquoi les scientifiques canadiens se sont demandés s’il ne serait pas envisageable de reconstituer cet humus dans les jardins. D’où la méthode du BRF.
Après des expériences fructueuses, elle s’exporte en France dans les années quatre-vingt-dix. Le secret du BRF : les larves, les vers de terre… Tous ces habitants grouillant dans le sol, qui souvent nous répugnent. Et pourtant, pas si répugnants car ce sont eux qui se transforment en petits jardiniers et qui œuvrent à la place de l’homme. Pour faire plus scientifique, c’est le broyat de branches qui permet, au bout de 5-6 mois, la formation de champignons. Qui eux, sont à l’origine du développement de la pédofaune (larves, insectes…). Celle-ci joue un rôle important dans la fertilisation des sols et d’acheminement des éléments nutritifs vers la plante. Les engrais ou compost sont inutiles. Lorsque le système est bien installé, les organismes de ce broyat deviennent les « arroseurs automatiques ». Ils sont capables de produire de l’eau. Le BRF est aussi une éponge qui stocke environ 350 litres d’eau par m 3. Moins arrosées, les plantations en deviennent plus vigoureuses en s’enracinant plus en profondeur.
« C’est du travail et ça demande du temps de broyer et étaler le BRF, mais c’est récupéré au centuple », note l’agronome Bernard Mercier.
Gain de temps également pour le jardinier. Plus besoin de labourage, il est à proscrire car il dérange et tue les organismes qui travaillent dans le sol. Et la phase désherbage est réduite.
La pousse des mauvaises herbes est limitée par ce dépôt.
Tester une fois le BRF, c’est à jamais l’adopter.http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/11/jardinage-une-nouvelle-technique-revolutionnaire-dans-l-ain
Il suffit d’étaler sur le sol de son jardin une couche de branchages fraîchement broyés. Important : ils doivent être âgés de deux ans maximum, afin d’être encore remplis de sèves. Cette pratique est très économe à la fois en temps et en eau. « On arrose 2 à 5 fois moins qu’avant », explique Bernard Mercier, agronome à Préssiat (BRF Génération).
Le BRF nous vient tout droit du Canada. En observant les forêts, des chercheurs locaux, dans les années soixante-dix, se sont questionnés sur l’origine d’une si belle croissance sans que la main de l’homme ne soit responsable. Après recherches, il s’est avéré que l’humus en était la cause. Cette matière organique, sous les feuilles mortes, est produite par la décomposition du bois, du feuillage, des insectes… C’est pourquoi les scientifiques canadiens se sont demandés s’il ne serait pas envisageable de reconstituer cet humus dans les jardins. D’où la méthode du BRF.
Après des expériences fructueuses, elle s’exporte en France dans les années quatre-vingt-dix. Le secret du BRF : les larves, les vers de terre… Tous ces habitants grouillant dans le sol, qui souvent nous répugnent. Et pourtant, pas si répugnants car ce sont eux qui se transforment en petits jardiniers et qui œuvrent à la place de l’homme. Pour faire plus scientifique, c’est le broyat de branches qui permet, au bout de 5-6 mois, la formation de champignons. Qui eux, sont à l’origine du développement de la pédofaune (larves, insectes…). Celle-ci joue un rôle important dans la fertilisation des sols et d’acheminement des éléments nutritifs vers la plante. Les engrais ou compost sont inutiles. Lorsque le système est bien installé, les organismes de ce broyat deviennent les « arroseurs automatiques ». Ils sont capables de produire de l’eau. Le BRF est aussi une éponge qui stocke environ 350 litres d’eau par m 3. Moins arrosées, les plantations en deviennent plus vigoureuses en s’enracinant plus en profondeur.
« C’est du travail et ça demande du temps de broyer et étaler le BRF, mais c’est récupéré au centuple », note l’agronome Bernard Mercier.
Gain de temps également pour le jardinier. Plus besoin de labourage, il est à proscrire car il dérange et tue les organismes qui travaillent dans le sol. Et la phase désherbage est réduite.
La pousse des mauvaises herbes est limitée par ce dépôt.
Tester une fois le BRF, c’est à jamais l’adopter.http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/11/jardinage-une-nouvelle-technique-revolutionnaire-dans-l-ain
dimanche 11 septembre 2011
samedi 10 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
jeudi 8 septembre 2011
mercredi 7 septembre 2011
mardi 6 septembre 2011
lundi 5 septembre 2011
Pleins feux sur les jardins familiaux
REIMS (Marne) Jardins familiaux, jardins associatifs : les deux termes sont vraiment adaptés à ces lieux où règne la solidarité, l'amitié, la simplicité et la sagesse de ceux qui respectent la nature en ne lui demandant que ce qu'elle peut donner, sans la forcer…
AVEC environ 54 ha de jardins associatifs - soit plus de 1 600 parcelles - la Ville de Reims maintient le concept des jardins ouvriers qu'on doit à l'abbé Lemire, député du Nord et au père Volpette qui, en 1896, avaient lancé l'idée de mettre des terrains à disposition des travailleurs pour y cultiver les légumes destinés à nourrir leur famille, dans le cadre d'une gestion associative.
Les secteurs rémois sont ainsi gérés par neuf associations : Jaca (Jardins associatifs de la communauté d'agglomération) est l'une d'elles, avec actuellement 244 parcelles dispersées sur 14 secteurs : celui situé à l'entrée de Reims-Tinqueux sur l'emplacement dit « Terrain de séjour » se compose de 17 petits jardins.
D'entrée, un chemin engazonné conduit à un espace commun muni de quelques bancs et d'une table. Il doit faire bon s'y retrouver entre jardiniers, avec le président de Jaca, Didier Klodawski, et les responsables du secteur, Patrick Georges assisté de Benoit Lebrun. A 23 ans, ce dernier est le plus jeune jardinier de l'association, un des plus motivés : « Je cultive une parcelle depuis un an et j'en retire de belles satisfactions. Après le travail, je m'oxygène ici et j'ai ensuite le plaisir de rapporter de bons légumes à mes parents ». Les allées fleuries mettent en valeur les jeunes plants de poireaux bien alignés et prometteurs de belles récoltes. Pour la cueillette immédiate, haricots verts, courgettes et tomates tiennent la vedette, malgré les difficultés dues à la météo défavorable cet été.
Le soleil accepte néanmoins de se montrer pour faire le tour avec le groupe de jardiniers : toutefois une ombre plane en passant devant le terrain d'un ami décédé récemment à l'âge de 89 ans : « Moussa Bessahraoui était notre plus ancien, toujours souriant et prêt à donner un coup de main aux autres… Il nous manque. Il ne reste de lui que les deux chattes dont il s'occupait. Il les avait fait stériliser pour éviter la prolifération. En sa mémoire, nous les nourrissons désormais »…
http://www.lunion.presse.fr/article/social/pleins-feux-sur-les-jardins-familiaux
AVEC environ 54 ha de jardins associatifs - soit plus de 1 600 parcelles - la Ville de Reims maintient le concept des jardins ouvriers qu'on doit à l'abbé Lemire, député du Nord et au père Volpette qui, en 1896, avaient lancé l'idée de mettre des terrains à disposition des travailleurs pour y cultiver les légumes destinés à nourrir leur famille, dans le cadre d'une gestion associative.
Les secteurs rémois sont ainsi gérés par neuf associations : Jaca (Jardins associatifs de la communauté d'agglomération) est l'une d'elles, avec actuellement 244 parcelles dispersées sur 14 secteurs : celui situé à l'entrée de Reims-Tinqueux sur l'emplacement dit « Terrain de séjour » se compose de 17 petits jardins.
D'entrée, un chemin engazonné conduit à un espace commun muni de quelques bancs et d'une table. Il doit faire bon s'y retrouver entre jardiniers, avec le président de Jaca, Didier Klodawski, et les responsables du secteur, Patrick Georges assisté de Benoit Lebrun. A 23 ans, ce dernier est le plus jeune jardinier de l'association, un des plus motivés : « Je cultive une parcelle depuis un an et j'en retire de belles satisfactions. Après le travail, je m'oxygène ici et j'ai ensuite le plaisir de rapporter de bons légumes à mes parents ». Les allées fleuries mettent en valeur les jeunes plants de poireaux bien alignés et prometteurs de belles récoltes. Pour la cueillette immédiate, haricots verts, courgettes et tomates tiennent la vedette, malgré les difficultés dues à la météo défavorable cet été.
Le soleil accepte néanmoins de se montrer pour faire le tour avec le groupe de jardiniers : toutefois une ombre plane en passant devant le terrain d'un ami décédé récemment à l'âge de 89 ans : « Moussa Bessahraoui était notre plus ancien, toujours souriant et prêt à donner un coup de main aux autres… Il nous manque. Il ne reste de lui que les deux chattes dont il s'occupait. Il les avait fait stériliser pour éviter la prolifération. En sa mémoire, nous les nourrissons désormais »…
http://www.lunion.presse.fr/article/social/pleins-feux-sur-les-jardins-familiaux
dimanche 4 septembre 2011
samedi 3 septembre 2011
vendredi 2 septembre 2011
jeudi 1 septembre 2011
Villenouvelle. Un jardin pour six mille jardiniers
S'ils s'appellent Saint-Sernin, cela n'a rien à voir avec la basilique, ni avec la Ville rose qui fournit aux jardins 60 % de leur clientèle. Saint -Sernin à Villenouvelle dans le Lauragais, c'est le nom du lieu-dit où Bernard Raynaud a, en 2000, introduit le maraîchage et l'arboriculture dans la ferme céréalière familiale. Et si les terres de Saint-Sernin, s'appellent aujourd'hui « jardin », c'est qu'en dépit d'une production qui s'étale sur près de 15 hectares, le maraîchage s'est adapté aux besoins des 6 000 clients qui récoltent eux-mêmes, et à leur rythme, la cinquantaine de variétés de fruits et de légumes qui poussent sur les coteaux. L'hiver les légumes partent vers la ville sous la forme de 400 paniers déposés chaque semaine dans une trentaine de points relais.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/28/1154805-villenouvelle-un-jardin-pour-six-mille-jardiniers.html
Salades, poivrons...
Mais en été, le client est libre de butiner de tomates en courgettes et de salades en poivrons, et tout ce qu'il veut, c'est être sûr de trouver ce qu'il cherche au moment où il vient. Et c'est là que les « Jardins de Saint Sernin » s'éloignent du maraîchage et de ses productions programmées pour une seule et unique récolte mécanique, pour entrer de plain-pied dans le giron du jardinage. Pour rester abondants et tendres tout au long de la saison, les haricots verts doivent en effet être semés en quatre ou cinq fois. Idem pour les tomates qui sont plantées à la mi-mai et en début juin. Quant aux courgettes, il ne faut pas moins de quatre plantations pour qu'elles répondent systématiquement « présentes » à l'heure de préparer la ratatouille. Ce travail hybride entre la grande culture et le jardinage impose d'ailleurs sa norme lorsqu'il est question de fixer les prix. Plus élevés, en raison de l'étalement des plantations et d'une surveillance sanitaire adaptée à chacunes des variétés pour échapper aux traitements systématiques, les coûts de productions sont en contrepartie dégagés des frais de récolte. Lorsqu'il fait ses calculs, le jardinier de Saint-Sernin, met ces coûts en balance avec la production escomptée pour déterminer le prix au Kilo. Exit les marges de la distribution, et la course à la quantité pour rattrapper les prix insuffisants à la production. Dans ce circuit commercial raccourci, « il se peut que parfois on soit un peu plus cher que le supermarché du coin, et parfois un peu moins cher. Mais l'un dans l'autre le client s'y retrouve. » D'autant plus qu'en fonction des périodes les jardins n'hésitent pas à lancer des promos, dont les habitués sont directement avertis par mail. Un peu comme quand vous rentrez de chez votre grand-mère les bras chargés de tomates parce que c'est la saison et qu'elle ne sait plus quoi en faire.http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/28/1154805-villenouvelle-un-jardin-pour-six-mille-jardiniers.html
Inscription à :
Articles (Atom)