dimanche 31 juillet 2011
samedi 30 juillet 2011
De nouvelles promenades pour apprécier la nature
Un site, en libre accès, de près de deux cents hectares à Tergnier-La Fère, va être aménagé pour permettre au public, aux élèves, de mesurer la richesse de la faune et de la flore.
CHARGÉE pendant six mois d'établir un inventaire de la faune et de la flore d'un ancien lieu d'extraction de sable et de gravier à Tergnier-La Fère, Amandine Imbert sait rester immobile. Les jumelles sont des outils indispensables pour identifier pas moins de soixante-neuf espèces d'oiseaux. Deux d'entre elles, le chevalier aboyeur et le Gorgebleue à miroir, n'aiment pas être troublés.
Le site s'étend sur près de deux cents hectares et appartient à l'entreprise GSM et à quelques propriétaires privés. Il est désormais géré par Natur'Agora, la maison commune des chasseurs, pêcheurs… à Barenton-Bugny.
« C'est la première fois que nous signons un partenariat avec le privé pour animer un endroit témoin de la nature », souligne Stéphane Le Gros, ingénieur à la Fédération de chasse. Il souligne l'intention de le préserver en y poursuivant des activités de chasse mais aussi de randonnée.
Dès la rentrée, l'ambition d'accueillir des classes pourrait se concrétiser. Natur'Agora apporte la contribution de trois agents pour cette mission et la société GSM annonce sa volonté de dépenser jusqu'à 15 000 euros par an pour y implanter des panneaux d'explications, réaliser des plaquettes de présentation, construire un observatoire…
Si la chasse à la hutte est maintenue sur une partie du site, des événements comme des épreuves de canoë-kayak sur l'Oise pourraient s'y dérouler. La présence de la rivière est déterminante pour la présence d'espèces comme des crapauds. Près d'une zone très urbaine, l'endroit semble vraiment préservé malgré deux écueils. Il y a la présence massive et peu esthétique de pylônes électriques et puis sur le chemin d'accès, des décharges sauvages peu en accord avec l'esprit du lieu. La fédération de chasse veut l'utiliser en complément des bassins de Cohayon près de Laon, déjà accessibles aux visites. « Nous n'allons pas montrer la même chose », insiste Amandine Imbert.
-Tél Natur'Agora, 1, chemin du Pont de la Planche, 02200 Barenton-Bugny, tel. 03.23.23.30.89.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/de-nouvelles-promenades-pour-apprecier-la-nature
CHARGÉE pendant six mois d'établir un inventaire de la faune et de la flore d'un ancien lieu d'extraction de sable et de gravier à Tergnier-La Fère, Amandine Imbert sait rester immobile. Les jumelles sont des outils indispensables pour identifier pas moins de soixante-neuf espèces d'oiseaux. Deux d'entre elles, le chevalier aboyeur et le Gorgebleue à miroir, n'aiment pas être troublés.
Le site s'étend sur près de deux cents hectares et appartient à l'entreprise GSM et à quelques propriétaires privés. Il est désormais géré par Natur'Agora, la maison commune des chasseurs, pêcheurs… à Barenton-Bugny.
« C'est la première fois que nous signons un partenariat avec le privé pour animer un endroit témoin de la nature », souligne Stéphane Le Gros, ingénieur à la Fédération de chasse. Il souligne l'intention de le préserver en y poursuivant des activités de chasse mais aussi de randonnée.
Dès la rentrée, l'ambition d'accueillir des classes pourrait se concrétiser. Natur'Agora apporte la contribution de trois agents pour cette mission et la société GSM annonce sa volonté de dépenser jusqu'à 15 000 euros par an pour y implanter des panneaux d'explications, réaliser des plaquettes de présentation, construire un observatoire…
Si la chasse à la hutte est maintenue sur une partie du site, des événements comme des épreuves de canoë-kayak sur l'Oise pourraient s'y dérouler. La présence de la rivière est déterminante pour la présence d'espèces comme des crapauds. Près d'une zone très urbaine, l'endroit semble vraiment préservé malgré deux écueils. Il y a la présence massive et peu esthétique de pylônes électriques et puis sur le chemin d'accès, des décharges sauvages peu en accord avec l'esprit du lieu. La fédération de chasse veut l'utiliser en complément des bassins de Cohayon près de Laon, déjà accessibles aux visites. « Nous n'allons pas montrer la même chose », insiste Amandine Imbert.
-Tél Natur'Agora, 1, chemin du Pont de la Planche, 02200 Barenton-Bugny, tel. 03.23.23.30.89.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/de-nouvelles-promenades-pour-apprecier-la-nature
vendredi 29 juillet 2011
jeudi 28 juillet 2011
mercredi 27 juillet 2011
Le parc de Belval renoue avec le public
Le parc de Belval a décidé de prendre un nouveau départ en accueillant du public. Pour des sorties ludiques et pédagogiques à la rencontre de la faune sauvage.
UN vent nouveau souffle sur le parc de Belval. Responsable du site depuis le 1er janvier, David Pierrard fourmille de projets avec un objectif en tête : renouer avec le public qui n'avait plus accès au parc animalier depuis 1999 ! Durant toutes ces années, Belval a continué dans l'ombre à être un fabuleux terrain d'études, notamment pour l'institut cynégétique et de nombreux thésards du cerf.
Propriété du site, la Fondation de la maison de la chasse et de la nature « veut à nouveau remplir sa mission d'accueil du public pour la connaissance de la nature et de la faune sauvage », explique David Pierrard. Mais pas de n'importe quelle manière. Contrairement à ce qui était proposé autrefois, elle accorde désormais plus d'importance à la pédagogie. Pour chaque sortie prévue, le public sera accompagné d'un animateur de la Maison de la nature de Boult-aux-Bois, qui collabore pour la première fois avec le parc. « C'est un rapprochement entre le monde des chasseurs et celui de l'éducation à l'environnement dont les relations sont parfois conflictuelles », se réjouit Benoît Stroeymeyt, directeur de la Maison de la nature. Lequel insiste sur cette belle opportunité « de monter qu'on peut travailler ensemble ».
Quatre étangs
Pour « redonner à ce site sa mission d'éducation », rien de mieux que de recevoir les écoles. Belval a donc relancé l'accueil des élèves en juin dernier. « Un bon créneau d'attaque », selon David Pierrard. « Demain, c'est eux qui auront les clefs pour faire avancer les choses », explique-t-il. Pour les recevoir comme il se doit, une cabane (munie de toilettes sèches) a été récemment aménagée.
On y trouve notamment des coupes didactiques de bois de cerfs et des empreintes d'animaux moulées dans du plâtre. Une première approche de la petite et de la grande faune sauvage avant de l'observer - pour de vrai - dans la forêt qui s'étend sur 620 hectares.
Toujours en collaboration avec la Maison de la nature, le site propose au public chaque mercredi - durant l'été - d'observer tous les animaux de la forêt. Aussi bien les grands gibiers (cerf, chevreuil, sangliers…) que la petite faune (renard, blaireaux et leurs terriers…). Sans oublier les oiseaux. Deuxième site départemental en nombre d'oiseaux recensés, le parc de Belval s'avère très riche d'un point de vue ornithologique, grâce à la présence de quatre grands étangs. Accompagnés du guide, les participants relèveront les indices de présence et les traces de passage. Bonnes chaussures et jumelles sont donc de rigueur !
A noter que la réservation est obligatoire pour les sorties d'observation de la faune sauvage proposées chaque mercredi durant l'été au parc de Belval, situé à Belval-Bois-des-Dames. Tél. 03.24.30.24.98.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-parc-de-belval-renoue-avec-le-public
UN vent nouveau souffle sur le parc de Belval. Responsable du site depuis le 1er janvier, David Pierrard fourmille de projets avec un objectif en tête : renouer avec le public qui n'avait plus accès au parc animalier depuis 1999 ! Durant toutes ces années, Belval a continué dans l'ombre à être un fabuleux terrain d'études, notamment pour l'institut cynégétique et de nombreux thésards du cerf.
Propriété du site, la Fondation de la maison de la chasse et de la nature « veut à nouveau remplir sa mission d'accueil du public pour la connaissance de la nature et de la faune sauvage », explique David Pierrard. Mais pas de n'importe quelle manière. Contrairement à ce qui était proposé autrefois, elle accorde désormais plus d'importance à la pédagogie. Pour chaque sortie prévue, le public sera accompagné d'un animateur de la Maison de la nature de Boult-aux-Bois, qui collabore pour la première fois avec le parc. « C'est un rapprochement entre le monde des chasseurs et celui de l'éducation à l'environnement dont les relations sont parfois conflictuelles », se réjouit Benoît Stroeymeyt, directeur de la Maison de la nature. Lequel insiste sur cette belle opportunité « de monter qu'on peut travailler ensemble ».
Quatre étangs
Pour « redonner à ce site sa mission d'éducation », rien de mieux que de recevoir les écoles. Belval a donc relancé l'accueil des élèves en juin dernier. « Un bon créneau d'attaque », selon David Pierrard. « Demain, c'est eux qui auront les clefs pour faire avancer les choses », explique-t-il. Pour les recevoir comme il se doit, une cabane (munie de toilettes sèches) a été récemment aménagée.
On y trouve notamment des coupes didactiques de bois de cerfs et des empreintes d'animaux moulées dans du plâtre. Une première approche de la petite et de la grande faune sauvage avant de l'observer - pour de vrai - dans la forêt qui s'étend sur 620 hectares.
Toujours en collaboration avec la Maison de la nature, le site propose au public chaque mercredi - durant l'été - d'observer tous les animaux de la forêt. Aussi bien les grands gibiers (cerf, chevreuil, sangliers…) que la petite faune (renard, blaireaux et leurs terriers…). Sans oublier les oiseaux. Deuxième site départemental en nombre d'oiseaux recensés, le parc de Belval s'avère très riche d'un point de vue ornithologique, grâce à la présence de quatre grands étangs. Accompagnés du guide, les participants relèveront les indices de présence et les traces de passage. Bonnes chaussures et jumelles sont donc de rigueur !
A noter que la réservation est obligatoire pour les sorties d'observation de la faune sauvage proposées chaque mercredi durant l'été au parc de Belval, situé à Belval-Bois-des-Dames. Tél. 03.24.30.24.98.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-parc-de-belval-renoue-avec-le-public
mardi 26 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
Bourgogne : Les potagers de la discorde
Niché au cœur des vignobles bourguignons, entre Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny, Morey-Saint-Denis a tout d’un village paisible. Mais il n’en est rien. Cette bourgade de 700 âmes est ravagée depuis trois ans par un conflit sans merci qui oppose la mairie et les habitants.
Tout a commencé début 2008, lorsque le maire annonce son intention de créer une zone d’aménagement concerté (ZAC) dans la commune pour y construire 33 logements. Un projet adopté dans la foulée en conseil municipal, sans concertation avec les propriétaires des terrains concernés. Ni les protestations orales ni la pétition signée par la moitié du village ne font ciller les élus. « Nous ne comprenons pas pourquoi le maire a choisi ces terrains alors qu’ils sont inondables. Il y a quelques années, un des propriétaires s’était même vu refuser un permis de construire pour ce motif ! », s’indigne Incarnation Noblot, l’une des vingt propriétaires lésés. « Il y a des terrains constructibles à vendre sur la commune mais la mairie ne s’y intéresse pas, cela n’a pas de sens », renchérit Carmen Peirazeau, également à la tête de la fronde.
Le maire, Gérard Tardy, se décrit lui aussi comme une victime : « La décision de créer cette ZAC a été adoptée par mon prédécesseur et votée avant mon élection. A mon arrivée, je ne pouvais pas revenir en arrière sans raison », dit-il. Selon lui, ce projet est bénéfique pour la commune : « Si nous ne voulons pas devenir une ville-dortoir, nous devons attirer des populations jeunes. » Les propriétaires en colère ont porté l’histoire devant la justice. Sans succès pour l’instant. Le tribunal administratif de Dijon a donné raison à la mairie. Le jugement en appel devrait avoir lieu prochainement. « Si la justice m’avait donné tort, j’aurais abandonné, mais aujourd’hui, je suis coincé », conclut l’édile.
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/bourgogne-potagers-discorde-121270.html
Tout a commencé début 2008, lorsque le maire annonce son intention de créer une zone d’aménagement concerté (ZAC) dans la commune pour y construire 33 logements. Un projet adopté dans la foulée en conseil municipal, sans concertation avec les propriétaires des terrains concernés. Ni les protestations orales ni la pétition signée par la moitié du village ne font ciller les élus. « Nous ne comprenons pas pourquoi le maire a choisi ces terrains alors qu’ils sont inondables. Il y a quelques années, un des propriétaires s’était même vu refuser un permis de construire pour ce motif ! », s’indigne Incarnation Noblot, l’une des vingt propriétaires lésés. « Il y a des terrains constructibles à vendre sur la commune mais la mairie ne s’y intéresse pas, cela n’a pas de sens », renchérit Carmen Peirazeau, également à la tête de la fronde.
Manque à gagner pour les retraités
Les habitants du village insistent sur l’importance que représentent ces terres à jardins pour leurs propriétaires. Incarnation Noblot a acheté sa parcelle en 1986. « Avoir un potager, c’était un rêve », explique cette comptable de 59 ans. « La mairie me propose 10 € le m2, mais même à 200 € le m2, je ne voudrais pas le vendre », ajoute-t-elle. La plupart des propriétaires de ces parcelles sont des retraités aux petits revenus. « Ils vivent avec 800 € par mois et mangent toute l’année les fruits et légumes de leur jardin, ce serait un gros manque à gagner pour eux. S’occuper de leur potager est leur seule activité avec les visites au cimetière. Que leur restera-t-il si on leur retire ce plaisir ? », interroge Carmen Peirazeau, 61 ans.Le maire, Gérard Tardy, se décrit lui aussi comme une victime : « La décision de créer cette ZAC a été adoptée par mon prédécesseur et votée avant mon élection. A mon arrivée, je ne pouvais pas revenir en arrière sans raison », dit-il. Selon lui, ce projet est bénéfique pour la commune : « Si nous ne voulons pas devenir une ville-dortoir, nous devons attirer des populations jeunes. » Les propriétaires en colère ont porté l’histoire devant la justice. Sans succès pour l’instant. Le tribunal administratif de Dijon a donné raison à la mairie. Le jugement en appel devrait avoir lieu prochainement. « Si la justice m’avait donné tort, j’aurais abandonné, mais aujourd’hui, je suis coincé », conclut l’édile.
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/bourgogne-potagers-discorde-121270.html
dimanche 24 juillet 2011
samedi 23 juillet 2011
Escapade romantique chez les Demoiselles de Courcelles
L'architecture du château de Courcelles est du style Louis XIV le plus pur. Cette demeure qui a rayonné depuis le Siècle des Lumières invite à la flânerie et à la rêverie.
UNE élégante demeure en pierres posée dans un parc, comme dans un écrin : le château de Courcelles est un petit joyau. Construit dans les années 1690-1694, à la fin du règne du Roi Soleil, il est du style Louis XIV le plus pur. Son bâtisseur et fondateur du domaine, le baron Jacques de La Grange meurt en 1715, la même année que ce roi dont il était l'intendant et qui a laissé Versailles à la France.
Le fils du baron le revend à Martin Bouron, notaire royal à Paris. A sa mort, en 1743, Marguerite Tournay, sa fille en hérite. Elle a un fils, Louis-Claude et deux filles, Angélique et Sophie, qui resteront dans l'Histoire comme « les Demoiselles de Courcelles ».
Elles étaient, paraît-il, « charmantes et dotées d'un esprit bien cultivé ». Elles attirèrent au château des hommes de lettres et de pensée comme l'écrivain alors en vogue, Crébillon fils ou encore Jean-Jacques Rousseau.
Au XIXe siècle, les Dumas fréquentèrent également les lieux.
Un trésor dans la remise
Occupé par les Allemands durant la Première Guerre mondiale, le château fut relativement épargné mais le plancher du salon de musique partit alors en fumée, tant l'occupant, transi de froid, cherchait du bois pour se réchauffer. Le parquet original de style «Versailles Grand Salon», en bois de chêne, fut préservé et fait partie des éléments de décor originaux du château tout comme les grisailles, ces peintures en bois qui ornent le petit salon. « Elles ont été découvertes par hasard au fin fond d'une remise », raconte Frédéric Nouhaud, directeur de l'établissement et sont aujourd'hui l'une des pièces maîtresses de la demeure.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, M. Borjean achète le château. Il est le père de l'actrice Geneviève Page dont Christian Dior est le parrain. Le couturier organise alors des fêtes somptueuses au domaine. Puis, c'est l'écrivain Charles Oulmont qui en devient le propriétaire. Cocteau, qui séjourna au château le considérait comme l'un des « plus distingué des dramaturges ».
Depuis 1989, le château de Courcelles est un hôtel doté d'un restaurant gastronomique. Il fait bon flâner et laisser rêveusement s'écouler le temps dans le salon des Grisailles, le boudoir ou la bibliothèque, s'attarder autour de la table dans le jardin d'hiver, faire le tour de l'imposante pièce d'eau, de 300 m de long et bordée de platanes ou savourer simplement le calme et la vue sur le parc ou la forêt depuis l'une des dix-huit délicieuses chambres. Autant de bonnes raisons de savourer la douceur de vivre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-escapade-romantique-chez-les-demoiselles-de-courcelles
UNE élégante demeure en pierres posée dans un parc, comme dans un écrin : le château de Courcelles est un petit joyau. Construit dans les années 1690-1694, à la fin du règne du Roi Soleil, il est du style Louis XIV le plus pur. Son bâtisseur et fondateur du domaine, le baron Jacques de La Grange meurt en 1715, la même année que ce roi dont il était l'intendant et qui a laissé Versailles à la France.
Le fils du baron le revend à Martin Bouron, notaire royal à Paris. A sa mort, en 1743, Marguerite Tournay, sa fille en hérite. Elle a un fils, Louis-Claude et deux filles, Angélique et Sophie, qui resteront dans l'Histoire comme « les Demoiselles de Courcelles ».
Elles étaient, paraît-il, « charmantes et dotées d'un esprit bien cultivé ». Elles attirèrent au château des hommes de lettres et de pensée comme l'écrivain alors en vogue, Crébillon fils ou encore Jean-Jacques Rousseau.
Au XIXe siècle, les Dumas fréquentèrent également les lieux.
Un trésor dans la remise
Occupé par les Allemands durant la Première Guerre mondiale, le château fut relativement épargné mais le plancher du salon de musique partit alors en fumée, tant l'occupant, transi de froid, cherchait du bois pour se réchauffer. Le parquet original de style «Versailles Grand Salon», en bois de chêne, fut préservé et fait partie des éléments de décor originaux du château tout comme les grisailles, ces peintures en bois qui ornent le petit salon. « Elles ont été découvertes par hasard au fin fond d'une remise », raconte Frédéric Nouhaud, directeur de l'établissement et sont aujourd'hui l'une des pièces maîtresses de la demeure.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, M. Borjean achète le château. Il est le père de l'actrice Geneviève Page dont Christian Dior est le parrain. Le couturier organise alors des fêtes somptueuses au domaine. Puis, c'est l'écrivain Charles Oulmont qui en devient le propriétaire. Cocteau, qui séjourna au château le considérait comme l'un des « plus distingué des dramaturges ».
Depuis 1989, le château de Courcelles est un hôtel doté d'un restaurant gastronomique. Il fait bon flâner et laisser rêveusement s'écouler le temps dans le salon des Grisailles, le boudoir ou la bibliothèque, s'attarder autour de la table dans le jardin d'hiver, faire le tour de l'imposante pièce d'eau, de 300 m de long et bordée de platanes ou savourer simplement le calme et la vue sur le parc ou la forêt depuis l'une des dix-huit délicieuses chambres. Autant de bonnes raisons de savourer la douceur de vivre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-escapade-romantique-chez-les-demoiselles-de-courcelles
vendredi 22 juillet 2011
Les coulisses de Paris Plages 2011
Budget : 2,2 millions d'euros
L'enveloppe allouée à la manifestation estivale est de l'ordre de 2,2 millions d'euros. Du 21 juillet au 21 août, de 8h à minuit, le banc de sable de Paris Plages accueille les touristes et les parisiens du Quai du Louvre (1er arrondissement) jusqu'au Pont d'Arcole (4e). Les festivités sont centrées autour de 3 pôles: la voie Georges Pompidou, le bassin de la Villette et le parvis de l'Hôtel de Ville.
6000 tonnes de sable
L'enveloppe allouée à la manifestation estivale est de l'ordre de 2,2 millions d'euros. Du 21 juillet au 21 août, de 8h à minuit, le banc de sable de Paris Plages accueille les touristes et les parisiens du Quai du Louvre (1er arrondissement) jusqu'au Pont d'Arcole (4e). Les festivités sont centrées autour de 3 pôles: la voie Georges Pompidou, le bassin de la Villette et le parvis de l'Hôtel de Ville.
6000 tonnes de sable
Cette année, Lafarge fournit 6000 tonnes de sable, c'est 3 fois plus que pour les précédentes éditions. La Mairie de Paris a voulu insister sur l'aspect balnéaire de l'événement. Sur la thématique du sable, répandu en dunes sur 3 kilomètres de long, sur les quais, au bord du bassin de la Villette et sur le parvis de l'Hôtel de Ville, se tiendront les animations châteaux de sable et le beach-volley. Ces montagnes de sable viennent de la carrière de Bernières, en Normandie. Elles ont été acheminées jusqu'à la capitale par un convoi fluvial de 180 mètres de long composé de 6 barges sur 175 kilomètres de distance.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-coulisses-de-paris-plages-2011_259032.html#xtor=AL-189jeudi 21 juillet 2011
mercredi 20 juillet 2011
mardi 19 juillet 2011
Hébergements d'exception / Le Clos Chérêt a traversé quatre guerres
Depuis un quart de siècle, Michel et Monique Simonnot accueillent leurs hôtes au Clos Chérêt, une demeure du XVIIe, le plus grand des vendangeoirs du Laonnois.
HENRI IV y aurait fait halte au cours du siège de Laon qui vit s'affronter Français et Espagnols, durant de longues années, lors de l'un des nombreux épisodes des Guerres de religion. Si l'absence de certitudes règne autour du séjour royal, il est établi, en revanche, que l'empereur Guillaume II d'Allemagne s'y arrêta pendant la Grande Guerre. Le Clos Chérêt était alors occupé par l'état-major allemand dont les troupes s'étaient installées dans la vallée de l'Ailette.
La demeure, plus grand vendangeoir du Laonnois, appartient à la même famille depuis trois siècles. Souvent transmise à des femmes, par le biais des successions, elle a traversé sans trop d'ambages, quatre guerres : 1848, 1870 et les deux Guerres mondiales du XXe siècle.
Sauver le patrimoine
Michel Simonnot, agriculteur à la retraite et son épouse Monique l'ont reprise il y a un quart de siècle et ont été parmi les premiers à opérer une reconversion vers le tourisme. « A l'époque, l'idée était d'aider les gens qui avaient un patrimoine à le sauver. Les revenus de la ferme périclitaient et tout était à refaire », se souvient le couple. Ils y ont aménagé quatre chambres, dont une suite familiale, et un gîte.
Amoureux de leur demeure et de leur région Michel et Monique Simonnot aiment à parler de ces vendangeoirs qui émaillent le Laonnois. Résidences de campagne des riches notables de la Montagne couronnée, on y fabriquait alors le vin de Laon, celui du sacre des rois de France, couronnés alors en la cathédrale de Reims.
Michel Simonnot ravit également ses hôtes avec les souvenirs de sa famille. Comme l'histoire de cette tante qui, en 1914, a refusé d'évacuer la maison à l'arrivée des Allemands. Reléguée par les occupants au grenier, elle y vécut avec sa gouvernante luxembourgeoise qui avait, entre autres, la précieuse qualité de parler la langue de Goethe. Sa compréhension des conversations de l'envahisseur permit à plusieurs villageois d'être sauvés des représailles de l'ennemi.
La tante de Michel Simonnot poussa son dernier soupir dans sa demeure, en 1917. Emballée dans un linceul, elle fut enterrée sur place. Bien des années plus tard, sa dépouille qui portait les trames du tissu et son alliance furent découverts par son neveu.
Depuis 25 ans, pièce après pièce, Monique et Michel Simonnot ont redonné vie à ce beau vendangeoir dont la façade s'étale sur quelque 120 m mais aussi au magnifique parc qui l'entoure. « Notre idée était de garder l''âme et le charme de la maison. Elle n'a jamais été un château, elle était une maison de travail, de villégiature. » Elle est désormais une maison d'accueil.
Elisabeth EHRMANNwww.lecloscheret.com/
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-le-clos-cheret-a-traverse-quatre-guerres
HENRI IV y aurait fait halte au cours du siège de Laon qui vit s'affronter Français et Espagnols, durant de longues années, lors de l'un des nombreux épisodes des Guerres de religion. Si l'absence de certitudes règne autour du séjour royal, il est établi, en revanche, que l'empereur Guillaume II d'Allemagne s'y arrêta pendant la Grande Guerre. Le Clos Chérêt était alors occupé par l'état-major allemand dont les troupes s'étaient installées dans la vallée de l'Ailette.
La demeure, plus grand vendangeoir du Laonnois, appartient à la même famille depuis trois siècles. Souvent transmise à des femmes, par le biais des successions, elle a traversé sans trop d'ambages, quatre guerres : 1848, 1870 et les deux Guerres mondiales du XXe siècle.
Sauver le patrimoine
Michel Simonnot, agriculteur à la retraite et son épouse Monique l'ont reprise il y a un quart de siècle et ont été parmi les premiers à opérer une reconversion vers le tourisme. « A l'époque, l'idée était d'aider les gens qui avaient un patrimoine à le sauver. Les revenus de la ferme périclitaient et tout était à refaire », se souvient le couple. Ils y ont aménagé quatre chambres, dont une suite familiale, et un gîte.
Amoureux de leur demeure et de leur région Michel et Monique Simonnot aiment à parler de ces vendangeoirs qui émaillent le Laonnois. Résidences de campagne des riches notables de la Montagne couronnée, on y fabriquait alors le vin de Laon, celui du sacre des rois de France, couronnés alors en la cathédrale de Reims.
Michel Simonnot ravit également ses hôtes avec les souvenirs de sa famille. Comme l'histoire de cette tante qui, en 1914, a refusé d'évacuer la maison à l'arrivée des Allemands. Reléguée par les occupants au grenier, elle y vécut avec sa gouvernante luxembourgeoise qui avait, entre autres, la précieuse qualité de parler la langue de Goethe. Sa compréhension des conversations de l'envahisseur permit à plusieurs villageois d'être sauvés des représailles de l'ennemi.
La tante de Michel Simonnot poussa son dernier soupir dans sa demeure, en 1917. Emballée dans un linceul, elle fut enterrée sur place. Bien des années plus tard, sa dépouille qui portait les trames du tissu et son alliance furent découverts par son neveu.
Depuis 25 ans, pièce après pièce, Monique et Michel Simonnot ont redonné vie à ce beau vendangeoir dont la façade s'étale sur quelque 120 m mais aussi au magnifique parc qui l'entoure. « Notre idée était de garder l''âme et le charme de la maison. Elle n'a jamais été un château, elle était une maison de travail, de villégiature. » Elle est désormais une maison d'accueil.
Elisabeth EHRMANNwww.lecloscheret.com/
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-le-clos-cheret-a-traverse-quatre-guerres
lundi 18 juillet 2011
Jardiner en préservant sa santé et l'environnement
Face à la banalisation des produits phytosanitaires, les jardiniers amateurs n'en mesurent pas toujours les risques. La Fredonca et ses partenaires se mobilisent pour les sensibiliser.
TROIS questions à Peggy Sevestre de la Fredonca (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles de Champagne-Ardenne) et Claude Maireaux (Eco-citoyen rémois).
Quel est le rôle de votre organisme ?
Peggy Sevestre : « La Fredonca est un syndicat professionnel dont le rôle majeur est la surveillance biologique du territoire. Elle couvre deux domaines : l'un est agricole, l'autre non. Ce dernier est axé sur la protection de l'environnement en direction des particuliers et c'est à ce titre que je suis chargée d'animer la charte « Jardiner en préservant sa santé et son environnement ». Son objectif premier vise à la réduction de l'utilisation des pesticides dans les jardins. Mon rôle consiste à coordonner les actions de sensibilisation avec les enseignes commerciales, les collectivités et associations de la Champagne-Ardenne. »
Quels sont, concrètement, vos moyens d'action ?
P. S. : « Les vendeurs sont formés par nos soins aux techniques de jardinage au naturel. Le but est qu'ils orientent de préférence la clientèle vers des solutions douces, respectueuses de l'environnement. Notre logo est un petit épouvantail sympathique, décliné suivant l'image que l'on veut faire passer. Des « stops produits », installés sur les linéaires, attirent l'attention sur les produits conseillés. Nous disposons de toute une gamme de supports de communication très parlants.
Binette plutôt que désherbant…
Un exemple : « Les pesticides, c'est pas automatique », un clin d'œil au slogan contre l'abus des antibiotiques… »
Claude Maireaux : « Nous sommes un relais de la charte. Nous sensibilisons les particuliers dans nos locaux et au travers de nos différentes manifestations. Nous intervenons, de façon anonyme, dans les jardineries pour voir si elles jouent bien le jeu. »
Vous avez des moyens d'évaluer l'impact de votre action ?
P.S. : « Au bout de trois campagnes, nous sommes passés de quinze magasins signataires de la charte, à soixante-six. A l'automne, je fais le tour des points de vente pour connaître leur satisfaction ou envisager des pistes d'amélioration. Les enseignes s'engagent à nous fournir des données chiffrées pour qu'on puisse constater la diminution des ventes de pesticides au profit de solutions alternatives. La plupart réaménagent leurs linéaires. On préconise l'utilisation de la binette plutôt que celle du désherbant. Encore faut-il que ces outils ne soient pas proposés à l'autre bout du magasin ! On se préoccupe aussi, dans nos formations, d'amener les vendeurs à prendre pour eux-mêmes les précautions d'utilisation des produits, pour leur propre santé. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/jardiner-en-preservant-sa-sante-et-lenvironnement
TROIS questions à Peggy Sevestre de la Fredonca (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles de Champagne-Ardenne) et Claude Maireaux (Eco-citoyen rémois).
Quel est le rôle de votre organisme ?
Peggy Sevestre : « La Fredonca est un syndicat professionnel dont le rôle majeur est la surveillance biologique du territoire. Elle couvre deux domaines : l'un est agricole, l'autre non. Ce dernier est axé sur la protection de l'environnement en direction des particuliers et c'est à ce titre que je suis chargée d'animer la charte « Jardiner en préservant sa santé et son environnement ». Son objectif premier vise à la réduction de l'utilisation des pesticides dans les jardins. Mon rôle consiste à coordonner les actions de sensibilisation avec les enseignes commerciales, les collectivités et associations de la Champagne-Ardenne. »
Quels sont, concrètement, vos moyens d'action ?
P. S. : « Les vendeurs sont formés par nos soins aux techniques de jardinage au naturel. Le but est qu'ils orientent de préférence la clientèle vers des solutions douces, respectueuses de l'environnement. Notre logo est un petit épouvantail sympathique, décliné suivant l'image que l'on veut faire passer. Des « stops produits », installés sur les linéaires, attirent l'attention sur les produits conseillés. Nous disposons de toute une gamme de supports de communication très parlants.
Binette plutôt que désherbant…
Un exemple : « Les pesticides, c'est pas automatique », un clin d'œil au slogan contre l'abus des antibiotiques… »
Claude Maireaux : « Nous sommes un relais de la charte. Nous sensibilisons les particuliers dans nos locaux et au travers de nos différentes manifestations. Nous intervenons, de façon anonyme, dans les jardineries pour voir si elles jouent bien le jeu. »
Vous avez des moyens d'évaluer l'impact de votre action ?
P.S. : « Au bout de trois campagnes, nous sommes passés de quinze magasins signataires de la charte, à soixante-six. A l'automne, je fais le tour des points de vente pour connaître leur satisfaction ou envisager des pistes d'amélioration. Les enseignes s'engagent à nous fournir des données chiffrées pour qu'on puisse constater la diminution des ventes de pesticides au profit de solutions alternatives. La plupart réaménagent leurs linéaires. On préconise l'utilisation de la binette plutôt que celle du désherbant. Encore faut-il que ces outils ne soient pas proposés à l'autre bout du magasin ! On se préoccupe aussi, dans nos formations, d'amener les vendeurs à prendre pour eux-mêmes les précautions d'utilisation des produits, pour leur propre santé. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/jardiner-en-preservant-sa-sante-et-lenvironnement
dimanche 17 juillet 2011
samedi 16 juillet 2011
Une maison jardin au cœur de la ville
Une grande demeure en peu en retrait de la route. C'est là que Véronique et Vincent Lequeux ont ouvert La Toque Blanche, à Chauny, voilà déjà plus de 20 ans.
COMME quasiment toute la ville de Chauny, la demeure qui, autrefois s'élevait là où se trouve aujourd'hui La Toque Blanche, a été détruite. Après la guerre, une maison de famille est reconstruite sur les ruines de la précédente. Au 24, de l'avenue Victor-Hugo, les travaux commencent en 1920.
Alors que la région chaunoise est encore celle de la brique picarde, au sortir de la Première Guerre mondiale, ce matériau de construction s'est fait rare. Alors, la maison laisse apparaître un parement blanc. Les moules à briques d'une fabrique de Noyon ont été utilisés mais il s'agit en fait d'un ornement essentiellement constitué à partir du sable de la verrerie. D'où sa couleur blanche qui fait penser à de la pierre mais aussi sa porosité et sa friabilité.
Trois ans plus tard, c'est donc dans une élégante habitation que s'installe un dirigeant de Saint-Gobain verres. M. Staub et son épouse ont dix enfants. La maison compte un nombre conséquent de chambres, de façon à ce que les parents et leur progéniture disposent chacun d'un espace propre.
Garder l'esprit familial
Une autre famille nombreuse occupera logiquement les lieux quelques années plus tard. « Les Lemoine avaient sept ou huit enfants », raconte Vincent Lequeux qui s'est installé là, il y a plus de 20 ans, avec son épouse Véronique pour ouvrir un hôtel-restaurant à l'enseigne de La Toque Blanche.
« La maison avait été reprise par la société ELF-Atochem à qui nous l'avons rachetée en 1989 », se souvient le chef de cuisine. L'établissement a ouvert le 1er septembre 1990.
« Nous sommes tombés amoureux de la maison. Nos projets ont mis six mois à aboutir. » Il a fallu l'acquérir puis faire les travaux pour la transformer avant de pouvoir accueillir les premiers clients.
« Nous avons voulu garder l'esprit familial de cette maison. Les sept chambres sont toutes de style très différent mais aménagées dans un seul but : se sentir chez soi. C'est souvent ce que nous disent les Anglais » et c'est un compliment qui va droit au cœur de Vincent Lequeux qui a fait ses premières armes à la Côte 108, à Berry-au-Bac.
De Verdun à Luxembourg, en passant par Reims ou Paris, il a gravi peu à peu les échelons de l'exigeant métier de cuisinier. Ses apprentissages et perfectionnements l'ont finalement ramené sur ses terres natales axonaises et plus précisément à Chauny, où il décline avec passion les saisons dans les assiettes et, en maître de maison, cultive l'art de recevoir dans les élégantes salles du restaurant, sur les terrasses ou, à l'abri, sous la tonnelle du jardin.
www.toque-blanche.fr.Fermé du 2 au 21 août.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-une-maison-jardin-au-coeur-de-la-ville
COMME quasiment toute la ville de Chauny, la demeure qui, autrefois s'élevait là où se trouve aujourd'hui La Toque Blanche, a été détruite. Après la guerre, une maison de famille est reconstruite sur les ruines de la précédente. Au 24, de l'avenue Victor-Hugo, les travaux commencent en 1920.
Alors que la région chaunoise est encore celle de la brique picarde, au sortir de la Première Guerre mondiale, ce matériau de construction s'est fait rare. Alors, la maison laisse apparaître un parement blanc. Les moules à briques d'une fabrique de Noyon ont été utilisés mais il s'agit en fait d'un ornement essentiellement constitué à partir du sable de la verrerie. D'où sa couleur blanche qui fait penser à de la pierre mais aussi sa porosité et sa friabilité.
Trois ans plus tard, c'est donc dans une élégante habitation que s'installe un dirigeant de Saint-Gobain verres. M. Staub et son épouse ont dix enfants. La maison compte un nombre conséquent de chambres, de façon à ce que les parents et leur progéniture disposent chacun d'un espace propre.
Garder l'esprit familial
Une autre famille nombreuse occupera logiquement les lieux quelques années plus tard. « Les Lemoine avaient sept ou huit enfants », raconte Vincent Lequeux qui s'est installé là, il y a plus de 20 ans, avec son épouse Véronique pour ouvrir un hôtel-restaurant à l'enseigne de La Toque Blanche.
« La maison avait été reprise par la société ELF-Atochem à qui nous l'avons rachetée en 1989 », se souvient le chef de cuisine. L'établissement a ouvert le 1er septembre 1990.
« Nous sommes tombés amoureux de la maison. Nos projets ont mis six mois à aboutir. » Il a fallu l'acquérir puis faire les travaux pour la transformer avant de pouvoir accueillir les premiers clients.
« Nous avons voulu garder l'esprit familial de cette maison. Les sept chambres sont toutes de style très différent mais aménagées dans un seul but : se sentir chez soi. C'est souvent ce que nous disent les Anglais » et c'est un compliment qui va droit au cœur de Vincent Lequeux qui a fait ses premières armes à la Côte 108, à Berry-au-Bac.
De Verdun à Luxembourg, en passant par Reims ou Paris, il a gravi peu à peu les échelons de l'exigeant métier de cuisinier. Ses apprentissages et perfectionnements l'ont finalement ramené sur ses terres natales axonaises et plus précisément à Chauny, où il décline avec passion les saisons dans les assiettes et, en maître de maison, cultive l'art de recevoir dans les élégantes salles du restaurant, sur les terrasses ou, à l'abri, sous la tonnelle du jardin.
www.toque-blanche.fr.Fermé du 2 au 21 août.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hebergements-dexception-une-maison-jardin-au-coeur-de-la-ville
vendredi 15 juillet 2011
On quitte le jardin pépinière du Point du jour avec la sensation de revenir d’un long voyage. Ces 6 ha situés à Verdelot (Seine-et-Marne) offrent au promeneur une parenthèse, où les surprises et les odeurs des fleurs se mêlent à la majesté des végétaux. Christian et Françoise Bougnoux ont fini par ouvrir au public en 1992 « cette pièce à vivre » qu’ils ont commencé à imaginer il y a vingt-cinq ans.
« Un jardin, c’est un lieu de partage », insiste Christian Bougnoux. Pour preuve, ces cabanes posées aux quatre coins du jardin, ces barbecues propices à une soirée entre amis, ou toutes ces chaises qui appellent à une pause. « Beaucoup de gens viennent ici pour se ressourcer », se réjouit le propriétaire.
Quelques instants à contempler les coteaux briards depuis le théâtre antique ou à jouer de la musique dans les bois ne peuvent en effet qu’apaiser les sens. Ici, « pas de fleurs à gogo » mais plusieurs univers ponctués de notes d’humour. Il faut d’ailleurs avoir le regard aux aguets pour apercevoir tous les personnages imaginaires qui accompagnent la promenade. Pour s’attarder dans ce coin de paradis, Christian et Françoise Bougnoux ont poussé leur concept en ouvrant un salon de thé, une boutique de décoration et en organisant des concerts et des visites pour les enfants.
La féerie de cet écrin n’est pas passée inaperçue puisqu’il a été élu jardin de l’année en 2010. Il devrait aussi bientôt recevoir le label Jardin remarquable.
Hameau du Point de jour à Verdelot (Seine-et-Marne). Accès depuis Paris par A4 puis D603, D407 et D933. Du 1er juin au 30 septembre de 14 heures à 18 heures tous les jours sauf mercredi et jeudi. 5 €. Tél. 01.64.04.85.54.
http://www.leparisien.fr/les-vacances-pres-de-chez-vous/seine-et-marne-un-ecrin-de-verdure-a-partager-12-07-2011-1529204.php
« Un jardin, c’est un lieu de partage », insiste Christian Bougnoux. Pour preuve, ces cabanes posées aux quatre coins du jardin, ces barbecues propices à une soirée entre amis, ou toutes ces chaises qui appellent à une pause. « Beaucoup de gens viennent ici pour se ressourcer », se réjouit le propriétaire.
Quelques instants à contempler les coteaux briards depuis le théâtre antique ou à jouer de la musique dans les bois ne peuvent en effet qu’apaiser les sens. Ici, « pas de fleurs à gogo » mais plusieurs univers ponctués de notes d’humour. Il faut d’ailleurs avoir le regard aux aguets pour apercevoir tous les personnages imaginaires qui accompagnent la promenade. Pour s’attarder dans ce coin de paradis, Christian et Françoise Bougnoux ont poussé leur concept en ouvrant un salon de thé, une boutique de décoration et en organisant des concerts et des visites pour les enfants.
La féerie de cet écrin n’est pas passée inaperçue puisqu’il a été élu jardin de l’année en 2010. Il devrait aussi bientôt recevoir le label Jardin remarquable.
http://www.leparisien.fr/les-vacances-pres-de-chez-vous/seine-et-marne-un-ecrin-de-verdure-a-partager-12-07-2011-1529204.php
jeudi 14 juillet 2011
mercredi 13 juillet 2011
mardi 12 juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
dimanche 10 juillet 2011
Cet été, le canal de l’Ourcq est à la fête
La quatrième édition de « L’Été du canal, l’Ourcq en fêtes » se déroule jusqu’au 28 août. Oublié puis redécouvert, le canal de l’Ourcq part du bassin de la Villette, à Paris, et traverse d’est en ouest la Seine-Saint-Denis. Lien entre ces communes et Paris, vecteur de modernité urbaine (projet d’éco-cité de Bobigny), c’est un élément majeur du patrimoine francilien, initié par Napoléon et terminé en 1821. Le canal (grâce à des navettes estivales à 1 ou 2 €) permet de découvrir en famille un riche patrimoine historique et urbain méconnu et de profiter des multiples activités de « L’Été du canal ».
Exemples : une initiation au street art ou la visite du bathyscaphe L’Axolotl ou encore des expositions de photos, des spectacles sur la péniche Antipode – théâtre, marionnettes, contes –, des « bals barges », des croisières culturelles, littéraires, architecturales, la visite de l’écluse du pont de Flandres. Une place particulière est réservée au cinéma : croisières cinéma (« Boat Movies »), cinéma en plein air au parc de la Villette, et une promenade originale : « Balad’Ourcq » (pour comprendre comment l’industrie du cinéma est liée à la Seine-Saint-Denis). Pour les enfants et leurs parents, toutes les escales le long du canal offrent de multiples activités gratuites : plages, pratique de la barque, pédalo, canoë, cirque, balade équestre, ateliers de danses, mur d’escalade. Sans oublier les promenades vertes en demi-flûte (bateau spécifique du canal) qui permettent de pénétrer dans le parc forestier de Sevran.
Tous les programmes surwww.tourisme93.com
Gratuit. « L’Axolotl » est amarré à Noisy/Bondy jusqu’à demain et du 26 juillet au 7 août. À Bobigny du 13 au 24 juillet. Réservation indispensable lors de l’arrivée sur place.
Plus d'infos http://www.nouveau-paris-ile-de-france.fr/
Et suivez nous sur facebook.nouveau-paris-idf.com
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Actualite/Cet-ete-le-canal-de-l-Ourcq-est-a-la-fete-355083?from=headlines
Exemples : une initiation au street art ou la visite du bathyscaphe L’Axolotl ou encore des expositions de photos, des spectacles sur la péniche Antipode – théâtre, marionnettes, contes –, des « bals barges », des croisières culturelles, littéraires, architecturales, la visite de l’écluse du pont de Flandres. Une place particulière est réservée au cinéma : croisières cinéma (« Boat Movies »), cinéma en plein air au parc de la Villette, et une promenade originale : « Balad’Ourcq » (pour comprendre comment l’industrie du cinéma est liée à la Seine-Saint-Denis). Pour les enfants et leurs parents, toutes les escales le long du canal offrent de multiples activités gratuites : plages, pratique de la barque, pédalo, canoë, cirque, balade équestre, ateliers de danses, mur d’escalade. Sans oublier les promenades vertes en demi-flûte (bateau spécifique du canal) qui permettent de pénétrer dans le parc forestier de Sevran.
Tous les programmes surwww.tourisme93.com
Monter à bord du bathyscaphe « L’Axolotl »
La péniche sous-marin des professeurs Pinson et Bautengri est amarrée à Noisy-Bondy et à Bobigny pour le plaisir des curieux, des explorateurs et des enfants. Appelé L’Axolotl, du nom d’une salamandre mexicaine fantastique, ce bathyscaphe, engin sous-marin d’exploration abyssale, sort tout droit d’un roman de Jules Verne. La visite part d’un conte philosophique et humoristique sur l’histoire de deux chercheurs à la créativité débordante et de leur relation avec la science d’aujourd’hui. Les professeurs Pinson et Bautengri ont vécu de nombreuses années dans leur submersible à explorer le fond des océans. Ils inventent une multitude de solutions fondatrices en matière d’énergies renouvelables et bâtissent ce qu’on pourrait appeler « le palais idéal de l’éco-homme ». Ce conte est aussi une utopie pédagogique au service de l’imaginaire et de la diversité développée avec humour et vraisemblance.Gratuit. « L’Axolotl » est amarré à Noisy/Bondy jusqu’à demain et du 26 juillet au 7 août. À Bobigny du 13 au 24 juillet. Réservation indispensable lors de l’arrivée sur place.
Découvrir le « street art »
Comment s’initier aux arcanes du street art, autrement dit l’art urbain ? Marko 93, Art of Popof et Da-Cruz, trois artistes de rue originaires de Saint-Denis, Montreuil et du 19e arrondissement de Paris se réunissent tout l’été pour des performances picturales : fresques à la bombe aérosol, toiles, light painting, c’est-à-dire « peinture de lumière », une technique de prise de vue photographique nocturne. Ils ont exposé dans des galeries et ce sont des artistes expérimentés et reconnus. Leur univers coloré, tout à la fois réaliste et onirique, est dévoilé aux yeux des visiteurs chaque week-end en direct le long du canal de l’Ourcq. Durant tout l’été, cette prestation est une première dans le métissage des styles ainsi que dans le partage des savoir-faire. Car ces trois artistes souhaitent échanger leurs points de vue avec les visiteurs. Ces performances graff sont gratuites et ouvertes à tous.Des navettes fluviales à 1 ou 2 €
Des navettes fluviales sont en place toutes les trente minutes (1 € l’aller le samedi, 2 € le dimanche, gratuit pour les moins de 10 ans) tous les week-ends jusqu’au 28 août. Elles permettent d’atteindre les animations de « L’Été du canal, l’Ourcq en fêtes » entre le bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois. Escales desservies : Pantin, Bobigny, Noisy-le-Sec/Bondy, Aulnay/Pavillons-sous-Bois, parc de la Villette et bassin de la Villette (site de Paris Plages). Au fil de l’eau, apparaissent des points de vue remarquables ou insolites sur des paysages urbains, industriels et naturels : la Rotonde de Nicolas Ledoux (1789, bassin de la Villette), la traversée du parc de la Villette, le site des Grands-Moulins de Pantin, mais aussi le Centre national de la danse (architecture « brutaliste »), le parc départemental de la Bergère à Bobigny. Un bon plan : les tickets des navettes fluviales offrent des réductions dans une vingtaine d’établissements partenaires de l’opération (restaurants, cinémas, théâtres, musées et expositions, croisières).Plus d'infos http://www.nouveau-paris-ile-de-france.fr/
Et suivez nous sur facebook.nouveau-paris-idf.com
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Actualite/Cet-ete-le-canal-de-l-Ourcq-est-a-la-fete-355083?from=headlines
samedi 9 juillet 2011
vendredi 8 juillet 2011
jeudi 7 juillet 2011
mercredi 6 juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
lundi 4 juillet 2011
dimanche 3 juillet 2011
samedi 2 juillet 2011
vendredi 1 juillet 2011
Lavardens classé "Plus Beau Village de France"
Lavardens vient d'être classé « Plus Beau Village de France ». Sur notre département, déjà Montréal, Sarrant, Larresingle et Fourcès avaient déjà obtenu cette précieuse distinction que le maire et les administrés de Lavardens accueillent avec joie.
En ce mardi 28 juin, les Lavardernaises et Lavardenais sont euphoriques. Jean Pierre Mothe, le maire, leur a annoncé lundi la nouvelle : « La commune de Lavardens a été la seule retenue parmi les cinq candidatures examinées par la commission qualité des Plus Beaux Villages de France, instance en charge des décisions de classement au sein de l'association nationale ». Le samedi 25 juin 2011, une date historique pour Lavardens, à Sainte-Suzanne, en Mayenne, la décision est tombée. Désormais, les plus beaux villages de France sont au nombre de 156. Jean-Pierre Mothe est satisfait : « J'y croyais sans y croire. Les habitants sont joyeux ». Pour lui, c'est un site qui a toujours été suivi sur le plan des travaux : « Cela a démarré par l'association du club du Vieux Manoir, en 1970. Ils sont venus de la France entière. C'est Mme Leroy qui dirigeait les travaux. Dans les années 1975, c'est l'Etat qui s'est occupé des travaux. Puis, l'association de sauvegarde du château s'en est chargée, avec la municipalité et des bénévoles. C'est l'aboutissement de nombreuses années de rigueur et de travail ». Le maire pense à Monique Gensac : « En tant qu'élue, Monique avait en charge le fleurissement. Nous lui devons beaucoup ». Le classement de Lavardens ne peut qu'être bénéfique aux commerces, aux artisans et aux acteurs locaux. En général, la fréquentation peut augmenter de 20 à 30 %. Rappelons que Lavardens a dû passer trois épreuves incontournables : avoir une population agglomérée inférieure ou égale à 2.000 habitants, deux sites ou monuments protégés (monuments historiques…) et attester de sa volonté d'adhésion par délibération municipale. Le village a fait alors l'objet d'une expertise sur site permettant, à l'aide d'une grille de 27 critères, d'évaluer sa qualité patrimoniale, architecturale, urbanistique et environnementale ainsi que ses efforts de mise en valeur. C'est la signature de la « Charte de qualité », contrat d'engagement entre l'association et la commune classée, qui officialisera prochainement le classement de Lavardens. Ce qui a séduit la commission qualité des Plus Beaux Villages de France dans la candidature de Lavardens ? : « Bien sûr, il y a ce château exceptionnel, explique Jean-Claude Fert, maire d'Yvoire (Haute-Savoie) et président de la commission qualité, mais c'est l'ensemble qu'il constitue avec le village qui est digne d'intérêt. On en a une très belle lecture loinroute, il donne envie d'y grimper lorsqu'on l'aperçoit ! Et, une fois arrivé dans le village, l'impression d'unité architecturale se confirme. On découvre alors un lieu plein de charme et entretenu avec goût ». Lavardens a rejoint ses voisins gersois de Fourcès, Larressingle, Montréal et Sarrant dans le cercle prestigieux des Plus Beaux Villages de France.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/29/1118088-lavardens-classe-plus-beau-village-de-france.html
En ce mardi 28 juin, les Lavardernaises et Lavardenais sont euphoriques. Jean Pierre Mothe, le maire, leur a annoncé lundi la nouvelle : « La commune de Lavardens a été la seule retenue parmi les cinq candidatures examinées par la commission qualité des Plus Beaux Villages de France, instance en charge des décisions de classement au sein de l'association nationale ». Le samedi 25 juin 2011, une date historique pour Lavardens, à Sainte-Suzanne, en Mayenne, la décision est tombée. Désormais, les plus beaux villages de France sont au nombre de 156. Jean-Pierre Mothe est satisfait : « J'y croyais sans y croire. Les habitants sont joyeux ». Pour lui, c'est un site qui a toujours été suivi sur le plan des travaux : « Cela a démarré par l'association du club du Vieux Manoir, en 1970. Ils sont venus de la France entière. C'est Mme Leroy qui dirigeait les travaux. Dans les années 1975, c'est l'Etat qui s'est occupé des travaux. Puis, l'association de sauvegarde du château s'en est chargée, avec la municipalité et des bénévoles. C'est l'aboutissement de nombreuses années de rigueur et de travail ». Le maire pense à Monique Gensac : « En tant qu'élue, Monique avait en charge le fleurissement. Nous lui devons beaucoup ». Le classement de Lavardens ne peut qu'être bénéfique aux commerces, aux artisans et aux acteurs locaux. En général, la fréquentation peut augmenter de 20 à 30 %. Rappelons que Lavardens a dû passer trois épreuves incontournables : avoir une population agglomérée inférieure ou égale à 2.000 habitants, deux sites ou monuments protégés (monuments historiques…) et attester de sa volonté d'adhésion par délibération municipale. Le village a fait alors l'objet d'une expertise sur site permettant, à l'aide d'une grille de 27 critères, d'évaluer sa qualité patrimoniale, architecturale, urbanistique et environnementale ainsi que ses efforts de mise en valeur. C'est la signature de la « Charte de qualité », contrat d'engagement entre l'association et la commune classée, qui officialisera prochainement le classement de Lavardens. Ce qui a séduit la commission qualité des Plus Beaux Villages de France dans la candidature de Lavardens ? : « Bien sûr, il y a ce château exceptionnel, explique Jean-Claude Fert, maire d'Yvoire (Haute-Savoie) et président de la commission qualité, mais c'est l'ensemble qu'il constitue avec le village qui est digne d'intérêt. On en a une très belle lecture loinroute, il donne envie d'y grimper lorsqu'on l'aperçoit ! Et, une fois arrivé dans le village, l'impression d'unité architecturale se confirme. On découvre alors un lieu plein de charme et entretenu avec goût ». Lavardens a rejoint ses voisins gersois de Fourcès, Larressingle, Montréal et Sarrant dans le cercle prestigieux des Plus Beaux Villages de France.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/29/1118088-lavardens-classe-plus-beau-village-de-france.html
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