Au Japon, le printemps est plus beau qu'ailleurs. Ce fragile miracle tient à la profusion des cerisiers en fleur ornant les jardins japonais. À Toulouse, tout le week-end, le jardinier du Jardin japonais a assuré de très suivies visites guidées de ce petit coin de paradis. Armés d'appareils photos et de carnets, les visiteurs avaient envie de créer leur propre jardin japonais. Comment s'y prendre ? La surface minimum nécessaire est de 200 à 300 m2. Un jardin japonais nécessite un investissement de départ relativement important, surtout si l'on s'adresse à un architecte paysagiste, de 10 000 € à 15 000€. Si on souhaite réaliser un jardin avec des arbres comme au XVIIe siècle, on plantera des cerisiers du Japon, d'un à trois, des érables, des conifères, toujours en quantité impaire, comme dans la cosmogonie bouddhiste qui bannit la symétrie. Pour les végétaux, on aura recours aux hydrangéas, aux mahonias japonica, aux buis, aux cryptomerias japonica, conifères de la famille des cyprès, aux aucubas du Japon et aux bambous noirs. Le jardin japonais doit être dissimulé et ne se révèle que par bribes selon la perspective. Dans l'idéal, il comporte un point d'eau avec des carpes Koïe (gros poissons rouges), un pont japonais rouge (la couleur de l'empereur), en bois et courbé. La taille des arbres (en nuages, en moutonnements, en vagues) est aussi très importante. À vos sécateurs !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055748-Comment-faire-son-propre-jardin-japonais.html
dimanche 10 avril 2011
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