mardi 12 avril 2011

dimanche 10 avril 2011

Comment faire son propre jardin japonais

Au Japon, le printemps est plus beau qu'ailleurs. Ce fragile miracle tient à la profusion des cerisiers en fleur ornant les jardins japonais. À Toulouse, tout le week-end, le jardinier du Jardin japonais a assuré de très suivies visites guidées de ce petit coin de paradis. Armés d'appareils photos et de carnets, les visiteurs avaient envie de créer leur propre jardin japonais. Comment s'y prendre ? La surface minimum nécessaire est de 200 à 300 m2. Un jardin japonais nécessite un investissement de départ relativement important, surtout si l'on s'adresse à un architecte paysagiste, de 10 000 € à 15 000€. Si on souhaite réaliser un jardin avec des arbres comme au XVIIe siècle, on plantera des cerisiers du Japon, d'un à trois, des érables, des conifères, toujours en quantité impaire, comme dans la cosmogonie bouddhiste qui bannit la symétrie. Pour les végétaux, on aura recours aux hydrangéas, aux mahonias japonica, aux buis, aux cryptomerias japonica, conifères de la famille des cyprès, aux aucubas du Japon et aux bambous noirs. Le jardin japonais doit être dissimulé et ne se révèle que par bribes selon la perspective. Dans l'idéal, il comporte un point d'eau avec des carpes Koïe (gros poissons rouges), un pont japonais rouge (la couleur de l'empereur), en bois et courbé. La taille des arbres (en nuages, en moutonnements, en vagues) est aussi très importante. À vos sécateurs !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055748-Comment-faire-son-propre-jardin-japonais.html

La dune du Pyla, une merveille à protéger

La dune du Pyla, la plus haute d'Europe, qui domine l'entrée du bassin d'Arcachon, avance de près de cinq mètres par an en moyenne, ce qui rend délicate la protection de ce site unique et majestueux
Sous l'effet du vent dominant d'Ouest, cette imposante barrière de sable de 2.500 m de long sur 500 de large se déplace inexorablement vers l'intérieur des terres, engloutissant au passage 8.000 m2 de forêt par an.


La dune, qui sépare l'océan Atlantique d'une forêt de pins maritimes, est gravie chaque année par 1,2 million de visiteurs, attirés par un panorama d'exception.


Cette avancée a déjà fait des victimes.


Des maisons ont été englouties, une voie d'accès a dû être fermée et, pour sauver des constructions en danger près de la corniche, on a planté des pins qui ont fixé la dune à cet endroit-là.


"Il n'y a plus de maisons menacées", assure Michel Daverat, élu régional Europe Ecologie-Les Verts et président du Syndicat mixte de la grande dune du Pyla.


La dune n'est pas fragile, assure-t-il. "Elle supporte le public nombreux mais c'est la forêt qui la borde qu'il faut protéger", dit-il.


LA FORÊT EN DANGER


Une zone de 6.400 hectares comprenant la dune et une portion de la forêt qui la longe a été classée en 1994.


Des campings ont été autorisés à s'y implanter, au pied de la dune, quand ils ne comportaient que des toiles de tente et disparaissaient une fois la saison estivale terminée.


"Ce n'est plus le cas avec les installations en dur. En plus, certains d'entre eux ont pris des libertés en s'étendant au-delà de ce qui était toléré. L'Etat y a remis un peu d'ordre", précise Michel Daverat.


Si la dune poursuit son avancée à son rythme actuel, d'ici moins de 40 ans les campings et la route qui mène à Biscarrosse (Landes) seront ensevelis sous le sable.


Jacques Storelli, président de l'Association de défense et de promotion du Pyla-sur-Mer, rappelle que des actions devant les juridictions administratives ont permis de mettre un terme à l'extension d'un de ces campings.


Le combat a été rude contre la "Fenêtre océane", un projet de pôle de développement qui prévoyait notamment des constructions en pleine forêt protégée.


"Il faut rester vigilant car si on laisse faire les lotisseurs, on va perdre ce que la nature nous a donné et ce qui justifie que tant de gens veulent venir y vivre", prévient Jacques Storelli.


RESTES ARCHÉOLOGIQUES


Afin de protéger définitivement la dune, le Conservatoire du littoral tente de racheter la frange littorale de la zone classée, constituée de plusieurs centaines de parcelles, afin d'en faire un espace de droit public.


"On a fait un inventaire très précis des parcelles. Il reste encore des lots dont nous n'avons pas identifié les propriétaires. C'est un véritable patchwork", explique Guillemette Roland, déléguée régionale du Conservatoire.


Pour bien s'occuper du site, dit-elle, il faut une gestion globale, et pour accélérer le mouvement une Déclaration d'utilité publique (DUP) qui pourrait être mise en place en 2012 et mener dans les cas les plus extrêmes à des expropriations.


"Je pense qu'on va obtenir l'accord de la majorité des propriétaires. Nous sommes aussi en discussion avec les campings", précise-t-elle.


Il faudra aller au bout "mais en essayant de convaincre, pas de contraindre", conclut-elle.


À quelque chose malheur est bon. À l'Ouest, la côte avance et la dune laisse apparaître des merveilles pour les scientifiques.


"On peut reconstituer l'historique récente de la formation dunaire aquitaine", dit Jean-Marie Froidefond, chercheur au CNRS à l'université de Bordeaux.


"Sur la partie face au vent on retrouve quatre paléosols, formés à la surface de dunes précédentes. On y trouve des restes archéologiques (poteries, flèches, céramiques, grés, boucles...) et même des pièces datant de Louis XIII".





http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A2KJ3CVWeaBNVB0AHrZoAQx.;_ylu=X3oDMTByNHVlOTJuBHBvcwMxBHNlYwNzcgRjb2xvA2FjNAR2dGlkAw--/SIG=12pgu76m4/EXP=1302391254/**http%3a//fr.news.yahoo.com/4/20110409/tts-france-dune-pyla-ca02f96.html

lundi 4 avril 2011

dimanche 3 avril 2011